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Michael R
102 abonnés
1 251 critiques
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4,0
Publiée le 5 septembre 2024
À sa sortie, je n'étais pas intéressé par ce genre de cinéma, plus attiré par les blockbusters américains. Autrement dit, tout ce que le Dogme95 dénonçait. Le Dogme95 c'est un groupe de réalisateurs danois (Thomas Vinterberg et Lars Von Trier pour ne cités qu'eux) qui rejetait le cinéma manufacturé (coucou Hollywood) au profit d'un cinéma plus réaliste, détourant le sujet et rejetant les artifices et en y appliquant des règles strictes édictées dans une charte. Festen est le 1er projet, et si par certains aspects, il peut rebuter (caméra DV au poing ou à l'épaule, ce qui donne un côté caméscope des familles), le fond est lui croustillant : un repas de famille danois va déraper après les déclarations sales d'un des enfants. Je découvre Vinterberg à rebours de ses films, et il me passionne. Sans compter, qu'à l'heure du cinéma aseptisé, des plates-formes etc, retrouver une exigence de cinéma est salutaire.
Et si le dogme 95 n était pas comme le Found Footage un bon prétexte pour faire un film hideux, sans ambition artistique et un moyen pratique de dissimuler un manque de moyen (ce qui est louable) ou un manque de talent (ce qui l est beaucoup moins)? C est la question que je me suis posé en regardant Festen film marquant de ce courant qui aurait pu donner lieu à un bon jeu de massacre familial mais qui est visuellement si atroce que je ne me suis rapidement désintéressé de ses personnages et de son histoire.
J'ai vu 15 minutes. Si on veut voir un film ambiance seconde guerre mondiale, il y a vraiment des films bcp mieux, comme la chute par exemple, qui est incomparable à cette merde!
Excellent huis clos. Malgré un début un peu long et un cadrage assez chaotique ( On aperçois les micro ainsi que les cadreurs une bonne quinzaine de fois, ça fait sortir du film) Le scénario et surtout un délicieu malaise nous tiens jusqu'au bout.
La mise en scene peut etre déroutante au départ mais lorsqu'on s'habitue à ce style et que l'on rentre pleinement dans le film c'est un régal. Une histoire malsaine au possible mais si prenante, on ne passe pas rapidement à autre chose après le visionnage de ce film.
Comme à son habitude Thomas Vinterberg, réalise un film singulier avec un sujet peu traité dans le 7eme art. Dans l'ensemble c'est plutôt réussi. Je regrette la qualité de l'image, on dirait que c'est tourné avec un vieux caméscope, même si c'est voulu. Vinterberg réussi toutefois à faire régner une ambiance malsaine qui s'intensifie au fur et à mesure de la soirée, du coup même le téléspectateur n'as plus goût à la fête qui était pourtant bien parti. Concernant Ulrich Thomsen, il a fait une performance intéressante tout comme les seconds rôles. Enfin le réalisateur met bien en évidence l'hypocrisie qu'il peut y avoir dans certaines familles. Bon film à voir pour la culture.
Un film qui n'a rien perdu de sa force en 25 ans ! Scénario impeccable (souvent copié et galvaudé depuis) servi par une mise en scène coup de poing parfaitement adaptée au thème : caméra sur l'épaule, pas de musique, lumière naturelle.... tout es parfait, dans la logique du "dogme" de l'époque. Une réussite.
Un film culte à ne pas rater ! Le spectateur est très vite dans le malaise, par la caméra épaule continue, le son direct et le jeu des acteurs/rices ! L'arrivée des membres de la famille est un fouillis disgracieux qui explose, ou plutôt implose au début, lors de la déclaration, et le mal-être est installé. Il y a pourtant de la finesse dans ce chaos, par la mise en scène et les non-dits. Long-métrage modèle et poussant à la discussion, il est le reflet de notre société : sans le savoir et/ou par lâcheté, certains accompagnent le mal en suicant le soi-disant fort.
Défaite de famille. Les masques tombent et les révélations choquantes bouleversent un Sur un scénario réaliste, Vinterberg libre son premier grand film (pas le dernier). Une mise en scène pas bluffante mais vraiment immersive. Un film percutant, très bien interprété notamment par un Thomas Bo Larsen impressionnant. Classique à voir !
Il ne faut rien attendre de visuellement beau d'un film du Dogme 95, "Festen" est même très moche et limite supportable au début, mais on s'y fait très vite tant on se fait happer rapidement par l'histoire. On ressent tout de suite un malaise immense, on sait que les choses vont mal tourner, et quand le point de bascule arrive j'étais très surpris, je ne m'attendais pas du tout à ce que l'histoire aille vers un tel sujet, après ce n'est que montée en tension jusqu'à un final bouleversant. Le scénario est remarquable (spoiler: j'ai quand même une interrogation sur le cuisinier, pour moi il manque quelque chose par rapport à son arc narratif ), les dialogues et les acteurs sont brillants, "Festen" mérite amplement sa réputation de grand film choc.
Premier film danois prime au festival de cannes et de surcroît de découvrir par la suite un réalisateur brillant vitenberg.pour un premier film il n est pas aller de main morte c est le moins que l on puisse dire,il aborde un sujet lourd l inceste. Christian aîné fait face à cette famille dysfonctionnelle lors d un grand repas de famille décide avec un certain courage, de denoncer son père qui l a violé lui et sa sœur jumelle suicidée depuis. Tout du long du film sera rythmé de remontrances de reglement de compte assez violent mais nécessaire. Le scénario est néanmoins brillant mais la mise en scène m a énormément déçu, caméra à l epaule assez nerveux on a presque la nausée.mais a voir tout de même pour le sujet
Ghostrunner est une très sympathique découverte même si je vais être honnête, ce n'est pas trop mon style de jeu et je ne pense pas le terminer. Mais après 3h de jeu dessus, je pense avoir un bon aperçu de ce qu'il a à offrir. Car Ghostrunner est un jeu de parcours en 1ere personne et die and retry très bien foutu. Le contrôle du personnage est super agréable et précis même si je regrette quelques imprécisions quand on court sur les murs. De nouvelles capacités nous sont offertes et densifient le gameplay au fur et à mesure, ce qui est très intelligent car le jeu est difficile à maîtriser donc mieux vaut offrir les différentes possibilités petit à petit. Ghostrunner est exigeant mais venir à bout des vagues d'ennemis est à chaque fois ultra satisfaisant. Mais alors pourquoi est-ce que j'abandonne la partie ? Pour commencer, j'ai du mal avec les die and retry, malgré la satisfaction de réussir un passage ardu, ça finit toujours par me saouler de passer plus de temps bloqué plutôt qu'à avancer dans le jeu. Et deuxièmement, je trouve quand même que Ghostrunner manque d'âme. Si le gameplay est excellent, on sent que la DA surfe uniquement sur la mode Cyberpunk mais sans être plus imaginative que ça. Les graphismes sont moyens, la soundtrack est quelconque, l'histoire est anecdotique (même si elle a au moins le mérite de ne pas ralentir le rythme du jeu). Bref, c'est loin d'être un chef d'oeuvre mais ça reste une bonne surprise et un jeu qui ravira les fans du genre je pense.
Quand un dîner de famille en grande pompe, pour les 60 ans du patriarche, dégénère un tout petit peu au moment où le fils aîné raconte ce que lui et sa sœur jumelle, suicidée récemment, ont vécu petits.
Il est extrêmement difficile de raconter l’histoire sans spoiler. Il est aussi difficile d’expliquer la puissance de la mise en scène de cette première réalisation Dogme 95, mouvement réaliste danois codifié par Thomas Vinterberg et Lars von Trier, largement inspiré de la Nouvelle Vague mais également inspirateur de bon nombre de réalisateurs actuels (citons par exemple Yórgos Lánthimos, Nicolas Winding Refn et Ruben Östlund). C’est énergique, froid, précis malgré les mouvements saccadés et nous vivons ce que vivent les convives de cette fête qui sombre. Nous sommes ainsi à la fois happés et dégoûtés par les dialogues et les situations qui, malgré la tension croissante, sont incroyablement chargées d’humour noir.
Festen, premier film du mouvement Dogme95, est un véritable choc abordant le sujet encore très rare de l'inceste.
Une réalisation perturbante durant les premières minutes puis qui devient une véritable pièce du film : Thomas Vinterberg exclu le superficiel et sert une image chaotique et à la fois fait avec génie.
Les personnages, éléments centrales de l'histoire, sont complétement poussés à leurs extrêmes : un mari violent essayant de se racheter auprès de son père, une femme divergent de toute sa famille symbolisant la femme forte, l'homme autrefois perturbateur devenu une machine à boulot et un un patriarche autoritaire et abusif sur ces enfants. Si tout cela pouvait paraître trop caricatural, un réalisme frappant nous atteint par des dialogues soignés et des choix cohérents mais tout de même très inattendue.
Les acteurs sont juste formidable ! Ulrich Tomsen (Banshee, Countepart) est comme toujours excellent accompagné par Paprika Steen et Thomas Bo Larsen également très impressionnant.
Au niveau de l'histoire, tout est parfait : le rythme est incroyablement maîtrisé et les secrets familiaux sont présentés de manière forte et toujours percutante.
Le cinéma danois a véritablement émergé avec ce film : grosse claque dramatique, sans oublier une pointe d'humour, Festen est l'un des films les plus dérangeants et touchants du cinéma. Un chef-d'œuvre : 5/5 !