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    Festen
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    4,0
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    296 critiques spectateurs

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    Remi S.
    Remi S.

    19 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2020
    Festival de Cannes 1998, deux films danois imprégnés du Dogme 95 sont présentés en compétition officiel : *Les Idiots* de Lars von Trier avec cette épopée excentrique d'un groupe d'amis qui poussent à questionner l'acceptable et à sortir de notre zone de confort. Et enfin un film encore bien plus percutant, *Festen* de Thomas Vinterberg. Un tremblement de terre qui va toucher un père et sa famille richissime, dans une fête d’anniversaire brusquée par des révélations censés rester secrètes.

    Rien ne pourrait déranger cette grande retrouvaille familiale pour fêter les 60 ans de Helge. Au cœur d'un somptueux château, frères, sœurs, fils, cousins et amis sont conviés à ''perpétuer la tradition'' de la famille Klingenfeldt. Non pas que l'on tombent dans une secte, mais presque ! Invités au sein d'une classe sociale bien élevée, le racisme, la misogynie et l'alcool rythment ce grand repas où tout le monde ne jurent que par la figure paternel mythifiée de Helge. Nul ne le contredit et tous le respectent. Comme dans une sorte de société dictatoriale où les hauts placés ne peuvent remettre en cause le chef, à moins qu'une révolution éclate.

    C'est sur les épaules de Christian (Ulrich Thomsen), le fils aîné de Helge, que repose le pouvoir de tout détruire et de casser le mythe. Les souvenirs incestueux sous la domination de son père refont surface et l'incite à tout dévoiler au cours du repas. Sans compter sur le suicide mystérieux de sa sœur quelques mois plus tôt, qui s'approprie l’atmosphère dans une sorte d'ombre planante. Les secrets pourtant bien cachés, refont surface surement au mauvais moments pour père.
    Inévitablement, l'assemblée est choquée, perturbée et les ''sbires'' de Helge se voient dans l'obligation d'extrader Christian. La figure du père est attaquée, au cœur de cette fête absurde et fausse. Mais la révolution de ne peut être mise à mal et Christian, bientôt rejoint par sa sœur Hélène, se voit continuer le combat jusqu’à la chute du répugnant dictateur familiale. Personne ne peut quitter le château, et tous doivent assister à cette choquante dérogation et ce malaise palpable.

    Thomas Vinterberg, en tant que bon initiateur de ce mouvement en compagnie de Lars von Trier, s'affranchie des obligations du Dogme 95 dans une nécessité incroyable. Le grand angle omniprésent est comme témoin de l'absurdité de cette classe dominante, mais qui en vérité est incroyablement faible. Tout comme il l'a fait 14 ans plus tard avec *La Chasse*, Vinterberg filme la chute d'un homme entouré des regards incrédules et profondément gênés. La nature humaine face à l’impensable.
    Dans une volonté réaliste très intéressante et typique du Dogme, nous sommes conviés au sein de cette danse en carton, où le repas censé être festif et dans la bienveillance, va tomber dans un cauchemar de révélations pour le père. **La chute de la figure forte et indiscutable de la famille. La mise à mort d'un père.**
    4rioN
    4rioN

    35 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2019
    Sans doute nécessaire dans une société où c'est malheureusement trop fréquent, ce film secoue les grands sujets tabous, et nous laisse un moment assis...
    Caine78
    Caine78

    6 716 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 juin 2019
    J'en conviens, cette note est sévère, hésitant à lui accorder une étoile supplémentaire. « Festen » avait du potentiel et il serait vraiment malhonnête d'écrire qu'on reste totalement insensible à ce récit dur, cru, portrait de famille cinglant et critique sans fard d'une bourgeoisie à l'indifférence, l'indécence sans limite. Certaines scènes interpellent, notamment dans la dimension très cruelle que peut avoir le scénario, spoiler: le racisme ou la violence de classe explosant suite à l'arrivée d'un nouveau personnage
    faisant notamment froid dans le dos. Malheureusement, malgré une interprétation impeccable et des protagonistes relativement complexes, je n'ai pas aimé « Festen ». C'est l'un des très rares cas où j'ai même regretté de ne pas avoir eu l'occasion de le voir à la télé tant sa découverte sur grand écran m'a paru superflue. Vous me voyez venir : à 80% (voire plus), la raison de mon rejet vient du « fameux » Dogme95, empêchant la moindre velléité artistique, une réelle immersion, la possibilité de créer le vertige à travers la technique ou les décors... Ça se veut plus réaliste, c'est juste pénible à regarder. Ce format 35 millimètres, cette photo immonde, cette lumière jamais contrôlée, ces pseudo-mouvements de caméra brutaux, ce son compressé empêchant toute fluidité... J'étais parfois sidéré devant l'impression de voir un caméscope échapper des mains du réalisateur ou à la vue de certains plans bringuebalants : non, vraiment, je n'ai pris aucun plaisir devant ce film, et même si j'ai bien conscience que ce n'était pas le but premier, rester autant sur le côté presque uniquement à cause de ses choix formels est plus que problématique. Même les qualités évoquées précédemment, réelles, restent inabouties par leur manque de structure, de continuité dans l'action, nous empêchant de réellement nous attacher aux deux seuls protagonistes sympathiques que sont Christian et la très belle Helene. Non, vraiment, si je lui reconnais le courage de s'attaquer à un sujet pour le moins délicat sans voyeurisme ni facilité, je ne partage nullement la relative unanimité autour de ce titre, et hormis « Italien for Beginners » que je regarderais par amour pour le cinéma de Lone Scherfig, il est très probable que mon expérience « dogmatique » s'arrête là. Au passage, je note que Thomas Vinterberg s'est depuis largement converti à un style infiniment plus classique, peut-être sans éclats, mais avec un indéniable soin formel le rendant autrement plus accessible et plaisant : comme quoi, il n'y a sans doute pas que moi à penser que ce mouvement était un vaste leurre...
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mai 2019
    J’ai vu Festen en toute ignorance qu’il constituait le début pratique du mouvement Dogme95 lancé par Vinterberg et Von Trier pour revenir à un cinéma nu et vrai. C’est un angle presque cruel qui s’explique bien par leur manifeste mais auquel on n’est pas forcément préparé.

    C’est plein d’une énergie étrange pour un drame plus que prosaïque, d’une brutalité sociale presque dérangeante dont émane pourtant une tendance à la simultanéité des actions qui nous fait planer au-dessus d’elle : effectivement, il y a un résultat dans le dénuement. Les souvenirs se dessinent allégrement depuis le septième principe de Dogme95 : le film se déroule ici et maintenant.

    Je comprends pourquoi j’y ai perçu la même aura que dans le Full Frontal de Soderbergh : lui était retourné aux sources et aux contraintes, substituant un contrat au manifeste pour prêcher le vrai, la caméra à la main et la main à la pâte. Il est assez plaisant de voir des facettes du malsain bouillies et touillées, suivant une direction qui n’est opaque que sous le verre de l’expérimentation. Mais il est aussi très fatigant de devoir habituer nos yeux à suivre une image capturée parfois par les acteurs eux-mêmes, surtout quand c’est celle d’une gire sociale oppressante et angoissante à tout instant – phobiques sociaux s’abstenir.

    Il faut s’accrocher pour qu’enfin l’hypocrisie se craquèle sous les assauts de la violence verbale. Un mot allemand me vient pour qualifier mon sentiment : unheimlich : étrange et sinistre à la fois.

    septiemeartetdemi.com
    danilana
    danilana

    7 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2019
    J'ai vu ce film dans le cadre du festival "Reflets du cinéma Scandinave". C'et un film très fort, très cru, voire même cruel. Il y a une chape de plomb qui a (re)couvert des secrets pendant presque 30 ans, et qui éclatent à l'occasion du 60ème anniversaire du patriarche. Ce n'est pas un film pour distraire, mais pour donner à réfléchir. Pour amateurs avertis ou cinéphiles passionnés
    Criticman17
    Criticman17

    5 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2020
    Film qui met en lumière des parties sombres d'une famille. Le film dévoile le courage d'un Homme qui n'a pas peur de dénoncer tout haut l'inacceptable. C'est une œuvre qui choque et par son traitement nous met à l'intérieur de cette intimité familial sans barrière à cru comme une tragédie grecque. A découvrir.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 335 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2019
    « Festen » ou le premier film du Dogme 94 ; ce trip de Vintenberg, Van Trier et quelques autres de faire des films à la crade dans une logique plus réaliste. Le ton de cette seule première phrase vous permettra de comprendre rapidement ce que je pense de ce dogme donc je ne vais pas m’attarder dessus. Surtout qu’avec le recul, je trouve que ses principes aboutissent à des résultats qui piquent encore plus. Revoir « Festen » en 2018, c’est vérifier si les câbles de votre télé sont bien branchés, c’est ressortir la galette et souffler dessus histoire d’être sûr qu’il n’y a pas de problème. Et puis enfin c’est pleurer. Pleurer une fois qu’on a compris que ce que vous voyez à l’écran est un parti pris esthétique. C’est surexposé. Mal compressé. Il y a du bruit sur l’image dès que c’est un peu sombre. C’est cadré n’importe comment avec une caméra « caméscope » qui tourne dans tous les sens. Le son est dégueu. Bref c’est une purge. Je ne comprends pas comment on peut considérer qu’en regardant ça, ça fait plus réaliste. Non, au contraire, ça fait juste plus fauché. Plus artificiel. Moins immersif. Rien que pour cela, ce film, je ne peux pas le hisser parmi mes chefs d’œuvres. Seulement voilà, il faut quand même avouer qu’au-delà de ça, il y a une histoire coup de poing, très tendu, qui fonctionne carrément comme un film d’épouvante tellement le rythme est soutenu et la folie parvient à se faire progressivement prégnante. Je trouve ça fort dans sa folie, juste dans ce que cela cherche à révéler, et au final ça a le mérite d’être court comme il faut pour que la narration ne s’enlise pas. Donc bon, l’un dans l’autre, ça reste un film qui vaut le détour et qui marque. Alors pourquoi pas… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 décembre 2018
    Le festin de la bête !
    Ripailles et paillardises chez les parpaillots. Vinterberg nous invite à une relecture de Totem et Tabou de Freud, le père représentant ici à la fois le totem et le tabou. L’objet du film n’est d’ailleurs pas tant la condamnation de l’inceste que la dénonciation de l’hypocrisie sociale, de la bienséance, du conformisme....On y retrouve également une représentation de la théorie du bouc émissaire, chère à René Girard, le premier qui dénonce le tabou (et de plus ici, le totem) est voué aux gemonies.
    Sur le plan technique, le film illustre parfaitement les attraits et les limites du Dogme95.
    mx13
    mx13

    245 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2018
    C’est sympa, même si ce n’est pas forcément le terme approprié. Un film fondé sur du grand n’importe quoi, néanmoins c’est sensé et ça tient debout. Vinterberg, merci pour le Dogme et cette splendide caméra. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 août 2018
    Alors ce film m'a scotché ! Moi qui suis une passionnée de la psychanalyse ce film est un chef d'oeuvre d'observation de plusieurs types de névroses et de troubles très atteint du comportement. Grace au mouvement qu'à lancer lars von trier avec son dogme 95 c'est merveilleusement mise en scène pour la situation. Troublant ^^
    Claude DL
    Claude DL

    90 abonnés 1 682 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2018
    Quel film dérangeant, loin du cinéma habituel ! Cela commence bizarrement, avec une image 4/3 franchement moche et filmée caméra à l'épaule, rendant la vision désagréable. Puis la fête d'anniversaire du père se met progressivement en place, toujours avec cette manière de filmer. Enfin, un des fils fait un discours, dénonçant un lourd secret sur son père , ce père qui en outre a poussé au suicide une de ses filles sans que personne ne le sache, et là tout s'enchaine dans un climat oppressant, avec des convives qui ne savent pas comment réagir. En fait, la manière de filmer correspond à la laideur de l'inceste et de la pédophilie, et on ne sort pas indemne de ce réquisitoire. Pour ma part, je ne suis pas super fan, mais je dois reconnaitre un indéniable talent derrière cette façon de montrer l'inmontrable.
    pfloyd1
    pfloyd1

    129 abonnés 2 109 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juillet 2018
    Festen est une perle, un de ces films qui marquent, un drame familiale qui par effet domino décimera une dynastie, un chef d'œuvre ! J'ai admirer Festen en VO et je pense que cela reste le meilleur choix car les intonations sont vrais et cruels. Quand les Francs-maçon se réunissent une fois par an pour fêter l'anniversaire du doyen; on sort l'argenterie, dans l'immense demeure familiale, les domestiques sont à pieds d'oeuvre. Très rapidement, après avoir fait connaissance avec les principaux personnages, on commence à laver son linge sale en public et l'alcool aidant, la fête prend une autre tournure. Ne vous y trompez pas , ce n'est pas une comedie mais un drame avec un grand D joué sans faute par de talentueux comédiens .
    Min S
    Min S

    58 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2018
    L’histoire et excellente, chocante, réaliste. La mise en scène affreuse mais on lui pardonne tellement le fond du film est bon. Dommage qu’il a mal vieilli .
    Je surkiffe Thomas V, il à énormément évolué au fil de temps, ses films sont de grande qualité, 🤩✔�
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 février 2018
    Le réalisateur de ce film est Thomas VINTERBERG et a été fait en 1998,la nationalité est Danoise.
    C'est le jour d'anniversaire d'Helge qui a invité sa famille et ses amis dans un hôtel particulier avec ses 3 enfants, mais une révelation d'un des enfants va tout changer quand Christian va révéler son secret pendant le repas... pour expliquer la mort de sa soeur jumelle !Les comédiens jouent très bien leurs rôles surtout Christian. Pour la réalisation, le film est dans un magnifique décor de noblesse danoise,le dogne 95 est bien en place avec une musique surprenante pour nous déclencher des émotions, du suspense mais aussi des actions choquantes...
    Black Hole
    Black Hole

    2 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2018
    Une excellente interprétation et une atmosphère tendue très bien rendue. Un film à regarder sans hésiter !
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