Du fun, du gore, une comédie zoobiesque complètement assumée, complètement décomplexée, avec de bonnes idée de mise en scène. Normal quand on voit le réalisateur ! De plus le casting est vraiment investi ! En bref, un film de zombie qui vaut le coup !
Bon, j'avoue d'emblée, j'aime les films de zombie, donc cette critique est un peu partie pris de ma part. Dans un film de zombie, il a d'abord les effets spéciaux, et là ils sont très bien, puis les acteurs, survivants qui le sont aussi. Puis accessoirement, il y a le scénario. Ici, il est comme les autres films du même genre, simple, sans fioritures. Avec ses incohérences qui s'enchaînent inlassablement. Mais aussi deux bonnes parties de rigolades (oui, c'est possible dans un film de zombies). Tout cela en fait un film à réserver aux amateurs ; les autres vont encore une fois se demander ce qu'on bien trouver d'intéressant à ce film! On ne peut pas plaire à tout le monde, et je ne vais pas me faire une psychanalyse pour si peu! A voir par les amateurs de film de zombie (je sais, c'était évident!)
Film de zombies pour ados qui ne se prend pas au sérieux, c'était bien drôle et souvent potache, vraiment hilarant par moments. Les acteurs sont vraiment bons et le rythme tient la route jusqu'au bout.
Définitivement, après Another Day in Paradise, Happy Birthdead (1 & 2) j'adore l'humour complètement barge de Christopher Landon, loin de la petite maison dans la prairie de son père, Manuel de survit pour l’apocalypse Zombie rappel le plaisir d'un Brain Dead.
Des films de zombies, on en trouve des centaines, c'est donc difficile de sortir du lot, mais celui-ci en plus d'avoir une excellente réalisation, j'ai rigolé comme un fou en regardant ce film. Une vraie petite pépite à découvrir de toute urgence.
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2,0
Publiée le 6 novembre 2020
Ai-je même besoin d'expliquer l'histoire. Trois éclaireurs et une strip-teaseuse je veux dire une serveuse de cocktail unissent leurs forces pour survivre à l'apocalypse zombie. L'un d'eux, Ben est amoureux d'une fille nommée Kendall et je suis sûr qu'ils ne finiront absolument pas ensemble à la fin. Honnêtement dois-je en dire plus. Une apocalypse zombie, des blagues boiteuses, des zombies en cours d'exécution fuyant des zombies et la liste continue. Est ce trop demander au film de s'en tenir à ses propres règles. Je sais à quel genre de film nous avons affaire ici mais le manque de cohérence est juste ennuyeux surtout lorsque le film essaie de générer une tension réelle dans ses scènes d'action. Un moment les zombies se déchaînent et le lendemain ils se tiennent tranquillement derrière quelqu'un attendant afin de déclencher une peur bon marché. Et comment cette apocalypse a-t-elle même commencé. Manuel de survie à l'apocalypse zombie a un potentiel gaspillé. C'est une parodie qui échoue à être une parodie. Il y avait d'innombrables opportunités pour le film de vraiment démonter le genre zombie de l'adopter et de se moquer de lui simultanément mais il ne se présente jamais...
Un petit film qui n'a l'air de rien mais où l'on passe un bon moment. Rire et humour à souhait Certes c'est loin d'être un chef d'œuvre du 7éme art mais ce n'était pas le but recherché quand on veut regarder un film dont le titre est ainsi😉
Un film qui ne se prend pas au sérieux et qui reste fun et trash :) On pourrait s'attendre à une petite série B mal jouée mais les acteurs sont top (le chef scout un peu moins crédible) et on prend du plaisir dans cette histoire avec beaucoup d'humour et d'action.
J’avais vu la bande-annonce gore, décalée et ultra vulgaire à l’époque et au moins, elle est à l’image du film.
Le film est ce pour quoi il est vendu : une honnête série B qui mélange sans la moindre subtilité, boobs, gore, ados losers et de l’humour vulgaire et du second degré jusqu’au bout.
Le réalisateur a de nombreuses sources d’inspirations, la plus évidente étant évidement Zombieland (2009), les films d’aventure centrés sur des ados façon Goonies (1985), et le gore et les boobs que n’auraient pas renié Robert Rodriguez et son outrancier Une Nuit en Enfer (1996).
Le film fonctionne malgré le côté beauf, régressif, plutôt cheap et toujours gratuit de la violence et des allusions sexuelles.
Un petit film sans prétentions, marrant, qui ne prends jamais de gants, en parodiant les films d’horreur, tout en leur rendant hommage, signe de l’amour que porte l’auteur au genre, et l’idée de partager cela avec le spectateur.
Une comédie sur le thème zombie : vu et revu. S'il souffre de la comparaison aux grands film du genre (Zombieland ou Shaun of the Dead), ce Manuel de Survie à L'Apocalypse Zombie reste tout de même un bon divertissement, drôle et trash, avec quelques scènes mémorables et de bonnes références. Une série Z à regarder si on a pas trop envie de réfléchir.
Les zombies sont le reflet d’une société dont les défauts et les vices épousent la bestialité des hommes. Romero nous a bien initié dans l’approche métaphorique, Danny Boyle l’a transposé au goût du jour et Edgar Wright l’a rendu aussi délicieuse qu’une glace Cornetto. Puis « Bienvenue à Zombieland » est passé par là, développant une comédie familiale à l’Américaine. Le résultat est discutable, mais le succès est bien là. Christopher Landon opte donc pour explorer le revers de cette voie, avec une touche très adolescente. Issu des suites de « Paranormal Activity », il s’amuse à désamorcer l’icône de l’horreur. Ici, c’est tombé sur les morceaux de cadavres ambulants. Il nous sert alors une comédie qui s’apparente plus à une vidéo de propagande qu’à un film solide et intuitif.
Le scoutisme est peu présent jusqu’au climax, bien trop épileptique pour en apprécier les formes. Outre cette maladresse, d’autres ne tardent pas à apparaître, comme dans le mal-être d’adolescents en chaleur et en manque de repères. Mais eu lieu d’évoquer l’émancipation à proprement parler, l’intrigue nous oriente vers des blagues de mauvais goût, mais qui restent dans le thème juvénile qui a été annoncé. Entre désir de rendre hommage à des œuvres passé et de divertir sans complexe, on y trouve un certain équilibre dans le rythme. On ne réveille pas le scout qui dort, c’est bien un proverbe approprié pour ce délire qui saura trouver un public attentif et qui retrouvera ses codes premiers de l’horreur, à savoir que l’alcool et le sexe sont les premiers prédateurs. Il faut donc reconnaître un certain zèle avant de contempler les défauts qui s’apparentent plus à une maladresse qu’à une mauvaise volonté.
C’est bien un trio comique de scouts qui nous maintiendra en vie jusqu’à la fin du visionnage. Ben (Tye Sheridan), Carter (Logan Miller) et Augie (Joey Morgan), c’est l’esprit de groupe avant tout, avec du savoir-faire pas comme les autres, qui se perdent dans le côté immatériel de la vie. Mais c’est au tour des deux premiers cités de passer du côté obscur et de laisser leur instinct parler, valorisant ainsi les valeurs individuelles, ce qui va à l’encontre du scoutisme. Ce sera nettement corrigé sur le dénouement, avec une certaine satisfaction, car le sens du timing est de bonne qualité, pour les gags les plus simples et les plus trashs. L’arrivée de Denise (Sarah Dumont) a de quoi rendre les situations encore plus épiques, sachant son côté bimbo assumée. Il existe toute une symbolique derrière ce personnage salvateur et à l’instinct maternel douteux. Pourtant, on ne se lasse pas de la voir s’épanouir au milieu des mômes trop rigoureux et pragmatiques pour leur âge.
Tout cela pour dire que « Manuel de Survie à l’Apocalypse Zombie » est un produit gras et fun à l’état pur, qui n’hésite pas à descendre ses stéréotypes de l’adolescence déconnectée de la réalité. Mais il s’agit également d’une introduction à une leçon de cinéma pour les non-initiés, qui préféreront découvrir le délire entre amis, avec les paroles de Britney Spears afin d’éclairer quelques subtilités qu’on se serait bien garder d’expliquer. Une chorale soignée, en somme, et un bon sens du second-degré à découvrir.