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benoitG80
3 410 abonnés
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5,0
Publiée le 8 septembre 2012
"Monsieur Lazhar" nous laisse tout simplement sans voix dès la fin du film... ! Un seul mot pour tout dire : magnifique ! Ce film où les dialogues sont ciselés tels des bijoux est une pure merveille de justesse et d'intelligence. Le jeu de Mohamed Fellag est extraordinaire de retenue, de sensibilité, les mots qu'il emploie sont vraiment très beaux... Par rapport à la situation difficile où il se trouve, son attitude et son contact avec les élèves sont exemplaires ! Tout le film repose sur ces multiples échanges adulte/enfant, adulte/adulte et aussi enfant/enfant d'une intensité et d'une profondeur rarement égalée au cinéma ! On ne peut qu'être troublé voire bouleversé, par la sincérité, quelquefois même la violence des propos ! Ici le monde de l'enfance face au traumatisme de la mort est étudié quasiment au microscope... Le spectateur observe et apprend lui aussi du même coup ! Malgré de temps en temps, une incompréhension parfois gênante des paroles due à l'accent canadien, les acteurs sont fabuleux en particulier les deux jeunes comédiens, Émilien Néron et Sophie Nélisse ... Un grand bravo pour cette expérience riche et passionnante à côté de laquelle la majorité des autres réalisations semble finalement bien médiocre !
Franchement, j'y croyait pas au moment de voir le film, et bien finalement je me suis retrouvé devant un drame hyper touchant, superbement interprété, sans longueurs... Ce film est vraiment excellent, il faut le voir!
Le cinéma québécois connaît une petite poussée depuis quelques années, avec des films qui sortent sur la scène internationnale et qui se font repérer dans des festivals, notamment, avant de débarquer sur nos écrans. C'est le cas de Monsieur Lazhar qui a été également nommé à l'oscar du meilleur film en langue étrangère. Mais la statuette était repartie pour Une séparation (ce qui me semble justifié si on compare les deux films). Alors que dire de ce Monsieur Lazhar ? Qu'il y a une vraie sincérité, touchante, mais qui ne suffit pas à faire un film. Un film. Peut-être le réalisateur aurait du répéter ce mot car il oublie de filmer, enfin il filme mais sans réfléchir à ce qu'il fait de sa caméra, où il la pose, ce qu'il en fait. La mise en scène est proche du zéro. Le film se suit sans déplaisir mais il y a un côté téléfilm de l'après-midi quand même.
Adaptation de la pièce de théâtre éponyme « Monsieur Lazhar » est un drame doux-amer sur le deuil, l’immigration, la relation élève-enseignant et l’importance de l’enseignement. Le film ne fait jamais dans le pathos et ne s’attarde en aucune façon sur chacun de ces thèmes, préférant les distiller tout au long du film. Le film est réellement porté par Mohamed Fellag qui incarne à merveille cet algérien qui fait difficilement le deuil de sa famille assassinée et qui se propose pour le poste d’enseignant dans une école où le manque de références culturelles vont le mettre en butte aux tabous de la société canadienne. Ce décalage sert au film pour mettre en lumière la difficulté de la relation élève-enseignant dans une société où les dernières décennies ont rigidifié cette relation au point de créer une proscription presque totale du contact physique. Il met aussi en lumière la force du tabou de la mort et du suicide, quand les enfants y sont confrontés, de la part des adultes. Un film très sobre et très touchant qui aborde des thèmes très forts par petites touches. À voir pour le sujet, la prestation des acteurs et pour découvrir un aspect de la société canadienne où plus exactement québécoise.
Voilà encore un très bon film Québécois certe triste emprunt d'une certaine gravité mais aussi une pointe d'humour ,de plus les acteurs petits et grands sont remarquables de justesse à recommander chaudement
L"absence de sous titre m'a considerablement génée:! Je n'ai pas compris ce les dialogues entre quebecois Fellag fut mon seul médiateur mais comme il le dit en classe "on doit avoir la meme grammaire!!!
Magnifique histoire avec cette sonorité québécoise qui ajoute une note supplémentaire au film. Mr Lazhar mérite qu'on s'y attarde tant la finesse de ce film nous touche. Un grand moment humain.
il n'y a rien à dire, sinon que c'est tout simplement beau et sensible. une belle réussite, avec un Fellag absolument formidable dans ce rôle humain et généreux. du bonheur en barre;
C'est le premier film québecois que j'ai vu , il était extrennement lent , de quoi s'ennnuyer à certains moments. Malgré un très bon casting , je n'ai pas accroché plus que ça
Très beau film, touchant, qui transmet pas mal d'émotion, avec ce monsieur Lahzar qui ne voit que le bien des enfants. Il m'as fais bouilllir contre le système scolaire froid et administratif qu'il dénonce. Film à voir
Avec Fellag comme acteur principal, je m’attendais à un film comique dans la veine du « maître d’école » avec Coluche. Las ! Quel drame ! Jugez plutôt : le suicide d’une enseignante sur son lieu de travail, des enfants traumatisés, un remplaçant venu d’Algérie qui risque à tout moment l’expulsion et qui apprend que sa femme et ses enfants sont morts à Alger dans un incendie criminel et, pour en rajouter dans le morbide, un Montréal sous la neige triste à mourir. Tiré d’une pièce, le film pâtit d’un découpage trop théâtral ou, plutôt, d’une succession de scènes de facture plus littéraire que cinématographique. De surcroit, le parler et l’accent québécois rend les dialogues parfois incompréhensibles. On regrette une image aussi lugubre du Canada francophone alors que nos cousins d’outre Atlantique sont gais comme des pinsons et chantent (juste) en toutes occasions. Cela dit et même si ce film semble plus destiné au petit écran qu’au grand, le spectateur, pour autant qu’il s’attache aux personnages et aux méthodes éducatives du nouveau monde, ne s’ennuie pas et reste attentif jusqu’au bout. Les acteurs sont bons dans l’ensemble. Fellag, lui, est carrément bouleversant ainsi que le jeune Emilien Néron.
Encore un film sur l'école. Bon cette fois l'action se passe au Québec et la classe se retrouve confrontée à un deuil. On comprend vite qu'il y a tout de même un secret là dessous mais le film ne mise pas sur le suspense. Il ne mise pas sur grand chose d'ailleurs. Mohamed fellag interprète monsieur Lazhar, le nouvel instituteur. Un instituteur tout en retenu, tellement en retenu que très peu d'émotion circule. Les enfants ont l'air de l'apprécier voir de le regretter ce qui est somme toute assez étrange (Vous avez des bons souvenirs vous de vos instits sans émotion, sans humour et qui vous faisaient des dictées de Balzac ?). Bref, ça déborde d'humanisme et les bons sentiments ça va deux minutes mais ce n'est pas avec ça que l'on fait les grands films. Monsieur Lazhar c'est juste Gérard Klein déguisé en immigrant algérien au Québec et le tout ressemble vraiment à un mauvais épisode de l'Instit avec son dénouement attendu. (Etant entendu qu'il faudra prouver qu'il existe de bons épisodes de L'instit #JurisprudenceVacancesChezMamie).