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    Stoker
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    518 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 mai 2013
    Ecrit par Wentworth Miller, acteur dans Prison Break, Stoker est le premier film à Hollywood de Park Chan-wook. On comprend pourquoi le cinéaste de Old Boy s’est arrêté sur ce scénario là. On y retrouve ses thèmes de prédilection : une histoire de famille, de vengeance et de cruauté.
    Le film est une boucle. Les images du début ne prennent leur sens qu’à la fin. On y voit une fleur blanche et rouge et une jeune fille, India, les jambes nues, l’herbe caressant ses mollets. La lumière du soleil et les couleurs donnent à la scène un caractère très éthéré. Pourtant, India est loin d’être une jeune fille en fleurs. En voix off, elle nous explique qu’elle est différente, qu’elle voit et ressent des choses que les autres ne voient et ne ressentent pas, et que nous ne sommes pas responsables de ce que nous sommes. Tout au long du film, la caméra de Park Chan-wook s’applique à suivre les perceptions et les sensations de son personnage. D’où une suite de gros plans, de détails et de plans subjectifs pour nous faire pénétrer dans l’univers d’India.
    Park Chan-wook est clairement influencé par Hitchcock. Mais là où les films d’Hitchcock suggéraient, Stoker montre trop, à grands coups de montage parallèle (comme dans la scène d’India sous la douche). Il souligne trop (le mouvement de l’ange pour illustrer le thème de la répétition et du double par exemple). Tout est calculé, rien n’est mystérieux.
    Le film commence alors qu’India vient de perdre son père, mort dans des circonstances étranges. À l’enterrement, elle est la seule à apercevoir un homme, en retrait, qui observe la cérémonie. Elle le revoit chez elle et apprend que c’est son oncle dont elle ignorait l’existence et qui vient s’installer avec elle et sa mère (Nicole Kidman, ravagée par le botox). L’ambiance familiale est pesante, entre le mutisme d’India et l’égoïsme de sa mère. Le rythme est lent, sans accélération, c’est un rythme adapté à des personnages froids et impassibles. Tous les ingrédients atemporels du drame bourgeois dans la famille dysfonctionnelle sont là : le jardin bien entretenu, les serviteurs, le piano, l’immense table en bois massif autour de laquelle on fait semblant de sourire et de converser, etc. La maison est coupée en deux, en haut, les apparences, où tout est lumineux, beau, riche, en bas, la cave, sale, mal éclairée, malsaine. Le film est d’ailleurs une avalanche de métaphores et de symboles mis les uns à la suite des autres (l’araignée, les chaussures, les yeux d’India, les cheveux de la mère, le morceau de piano à quatre mains, etc.).
    Avec ses lunettes et son sourire ravageur, l’oncle Charlie vient, à la manière de Terence Stamp dans Théorème, faire éclater les apparences et surgir les désirs. Mais Pasolini questionnait et dérangeait, alors que le maniérisme de Park Chan-wook ne suscite aucune émotion.
    Mais le problème du film au final, ce n’est pas tant la réalisation de Park Chan-wook que le scénario de Miller. C’est une gageure que de faire en sorte que le spectateur s’attache à des personnages abjects et immoraux. The Killer Inside Me y était arrivé grâce à une voix off qui construisait le personnage et le rendait vivant et presque sympathique. Dans Stoker, malgré les efforts de Park Chan-wook pour nous restituer les émotions d’India, on ne s’identifie pas, on n’éprouve rien pour les personnages, et donc on n’est pas dérangé, on n’a pas à se situer, ni à interroger notre regard.
    India, c’est Mercredi Addams qui aurait grandi mais qui ferait toujours autant la gueule. C’est une sorte d’Alice qui entre dans le monde de la folie et qui ne veut plus en ressortir. On assiste à son apprentissage, à sa lente transformation, ou plutôt à une lente éclosion de ce qui était toujours là, en germe. Car finalement ce que dit le film, c’est que la violence, comme la couleur des yeux, se transmet dans les gènes. On naît bon ou mauvais, c’est dans le sang. Mouais. Dans La famille Addams c’était drôle. Mais le problème avec ce genre d’idées, outre les implications morales, c’est que c’est dur de faire un thriller avec. Si la violence et la cruauté sont ataviques, alors tout est prévu à l’avance, il n’y a pas ou peu de surprises, et on s’emmerde. Et c’est bien ce qu’il se passe avec Stoker.
    elbandito
    elbandito

    350 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Son esthétique glaçante laissant augurer un subtil film fantastique insoupçonné, l’histoire de Park Chan-Wook se résume à un quelconque thriller, porté par des acteurs volontairement inexpressifs et froids comme la mort. Le retournement de situation longtemps espéré n’arrive jamais. Certes l’ambiance est intrigante et la photographie sublime, mais il manque un scénario étoffé pour réellement captiver le spectateur. Cette histoire se résume à l’éclosion d’un tueur en série qui s’ignore.
    landofshit0
    landofshit0

    279 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juin 2013
    Pour sa première réalisation américaine Park Chan Work à eu la bonne idée d'emporter avec lui son chef opérateur. L'image est l'esthétisme du film apporte beaucoup au ton donné,les plans sont splendides. Au départ envoutant et intriguant la narration va se perdre dans un vide scénaristique qui habite le film dans sa conclusion. Dommage car la première partie ne laissait pas penser que le film se terminerait de façon si plate et prévisible.
    Ju T
    Ju T

    114 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 décembre 2013
    Serait-ce un film conçu pour ravir les critiques bobo? Tout est stylistique. Bien sûr c'est original, je dirais même que certains plans sont très beaux, très bien montés et mis en scène. Mais le "tout abstrait" ou "tout représentatif", à aussi des limites tant au final il nous éloigne des émotions. Pire, son abus donne un aspect décousu et trop irréaliste. Tout de même, il faut reconnaitre que les acteurs sont performants. Bien que l'on ne s'attache jamais à eux, ils sont tous plus beaux et dérangeants les uns que les autres. Mais c'est bien le seul souvenir que me laisse une telle œuvre, une belle démonstration technique de cinéaste. J'avais préféré "Old boy" du même réalisateur, un film bien plus poétique et émouvant.
    chrischambers86
    chrischambers86

    14 034 abonnés 12 481 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 avril 2014
    Un conseil: mèfiez-vous de votre propre famille...Thriller pervers et stylisè qui se balade entre le rèel et le surnaturel, "Stoker" reprend trait pour trait la trame et l'histoire d'un des films les plus angoissants d'Alfred Hitchcock, le parfaitement bien nommè "Shadow of a Doubt" avec Joseph Cotten et Teresa Wright! Rèalisè par le corèen Park Chan-wook a qui l'on doit dèjà le saisissant "Old Boy", le film raconte comment une jeune fille, qui voit tout et entend tout, tombe sous le charme d'un oncle aussi sèduisant qu'inquiètant! Premier film amèricain du turbulent Park Chan-wook pour une histoire d'emprise familiale ambiguë (mais souvent froide), qui rend un hommage èvident au maître du suspense, avec des scènes de piano, de paire de chaussures et d'escalier, èlectrisantes! Mise en scène subtile jouant sur les symboles et interprètation complexe où Nicole Kidman trouve ici un rôle à sa mesure face à l'ènigmatique Mia Wasikowska et à l'intriguant Matthew Goode! Des plans et des travelings vertigineux avec au final très peu de dialogues qui ressemblent à des faux semblants! Manque cependant la noirceur totalement folle du cinèaste corèen ("Old Boy" en a encore sous le pied), diminuèe disons le par le système hollywoodien (des acteurs asiatiques aurait donnè un film plus rèussi). Pour la petite anecdote, la famille d'India a ètè baptisèe du nom de l'auteur de « Dracula » , l'irlandais Bram Stoker! Sinon que vient faire Judith Godrèche dans "Stoker" ?
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 mai 2013
    Un film long comme un jour sans pain pendant un bon 2/3 de sa durée, avec de plus un scénario assez tordu et passablement difficile à comprendre. Vers la fin, les choses s'éclaircissent un peu et on a droit à un peu plus d'action, mais l'ensemble reste assez tarabiscoté. Quelques scènes un peu violentes, ainsi qu'une scène (pudique) de caresses intimes de l'héroïne sous la douche justifient peut-être la restriction d'âge (12 ans), mais il y a des films bien plus violents et suggestifs que celui-là. Moi, je passerais quand même mon chemin...
    Guimzy
    Guimzy

    172 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mai 2013
    Park Chan-Wook, réalisateur du grand Old Boy, signe un cocktail noir et terriblement sensuel pour son premier essai hollywoodien, casé entre ceux de ses compatriotes Kim Jee-woon et Bong Joon-ho. Avec Nicole Kidman en fleur desséchée, cerise sur le gâteau amer, amoral mais absolument délectable qu’est ce Stoker. Je mets deux étoiles, mais à vrai dire mon avis sur ce film est terriblement mitigé, car il a des défauts comme il a des qualités, mais mon impression à la fin du film était la suivante : déçu. Au bord d’une route, une fille élancée, léchée par une brise silencieuse et une caméra langoureuse, observe des brindilles ensanglantées d’un air ingénu. Une minute après, avec une économie de plans saisissante, Park Chan-Wook évacue les prémices de l’histoire – la mort d’un père de famille dans un mystérieux accident de voiture – pour mieux se focaliser sur l’héroïne, la livide India, cœur meurtri et corps assoupi de ce conte morbide sur la filiation. Contrainte de cohabiter avec une mère qu’elle a appris à ignorer avec l’aide de son père, l’adolescente découvre ainsi l’existence d’un curieux oncle, qui va bouleverser la cellule familiale bien amochée avec sa belle gueule et de sombres desseins. Visuellement époustouflant, Stoker enchaîne les hommages hitchcockiens comme L'Ombre d'un doute. Il fait aussi références aux vampires - séducteur le jour et assassin la nuit -, créatures mystérieuses qui nous hantent depuis Nosferatu. Sur ce plan-là, le scénariste Wentworth Miller, connu pour ses navets, surprend. Il concocte une fable grise - et non noire comme promis - mais qui s'ensuit d'un scénario qui est au final pauvre. Car si Stoker est un véritable hommage mais aussi un symbole de la fin de l’innocence, un symbole de l'arrivée à l'âge adulte - pas pour rien que ce fameux oncle arrive le jour des 18 ans d'India - ça reste un film sans grand renouveau et dotée d'une fin banale. Autre point négatif : on s'ennuie comme pas possible, en particulier les 30 premières minutes. Et c'est dommage car suivi d'un tel hommage, Stoker aurait pu être un véritable chef d'oeuvre pour moi, et c'est clairement ce manque de scénario qui tue le film. Visuellement, c’est d’une beauté à couper le souffle. Les obsessions du réalisateur : liens du sang, rapports malsains, sont toujours là. Mais on attend qu’il retrouve toute sa virtuosité perdue après Old boy.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 mai 2013
    D'un ennui MORTEL c'est le cas de le dire ! Faut s'accrocher ..... L'histoire n'est vraiment pas terrible et ça ne fait pas peur
    sunshine1
    sunshine1

    104 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mai 2013
    La réalisation de Park Chan-wook est irréprochable ........La direction artistique est sublime avec une ambiance lourde , poisseuse, quelque plans onirique et des acteurs au sommet de leur art...........
    Park Chan-wook est un pure créateur de cadrages envoutant vertigineux mais le scénario manque de folie , ou de malsain pour marquer le spectateur .........le scénario est trop simpliste et quelque intrigues sont stupide ,pas du tout ingénieux avec un final archi revue .........
    Pour info Park Chan-wook n a pas écrit le scénario ..........
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 mai 2013
    Park Chan-Wook livre avec Stoker un parfait exercice de style, parfois assez impressionnant esthétiquement, mais qui tourne complètement à vide tant il est désincarné et froid… Dans cette ambiance, Matthew Goode excelle.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 juin 2013
    Film intriguant au premier abord puis la lassitude prend vite le pas sur le reste des émotions que peux procurer les scènes qui se suivent. Je lisait film intriguant, dérangeant, mais il est surtout soporifique. On s'ennui tout du long dans l'attente d'un moment plus vif. Ce qui m'a semblé le plus dérangeant c'était d'avoir pris une grande actrice comme Nicole Kidman pour lui faire jouer un rôle aussi minable et quelconque que celui qu'elle interprète.
    tifdel13
    tifdel13

    90 abonnés 491 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 janvier 2024
    Pour son premier film américain, Park Chan-wook (Old Boy, Thirst, ceci est mon sang) adapte le scénario de Wentworth Miller (Michael Scofield dans Prison Break). India qui vient de perdre son père dans un étrange accident de voiture, se découvre un oncle dont elle ignorait l’existence. D’abord sceptique, l’ado se laisse apprivoiser par cet énigmatique tonton lui permet de découvrir sa véritable nature.
    Référence directe à Bram Stoker (l’auteur de Dracula), le titre du film est en fait le nom de famille porté par les personnages. À l’instar du héros de l’écrivain, l’oncle Charlie vampirise son entourage. Dans le rôle de l’inquiétant tonton, Matthew Goode fait froid dans le dos. Avec son physique de gendre parfait, on hésite entre méfiance et fascination. Un peu à l’instar d’India qui ne sait pas vraiment quoi penser de cet oncle aux faux airs de Norman Bates (Psychose), jusqu’à la révélation finale. Excellent quand il joue le gentleman ambigu, on l’aime un peu moins quand son passé refait surface et met à jour les faiblesses de son personnage jusque là bien enfouies. India est elle une sorte de Dexter au féminin. Sauf que la jeune fille laisse son « Dark Passenger » prendre le dessus quand elle perd son père, ce pilier qui canalisait ses...

    Venez découvrir la suite de ma critique de STOKER sur mon blog ScreenReview:
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 mai 2013
    S'il arrive parfois qu'un scénario fasse boiter un film jusqu'à le plomber malgré une mise en scène relativement intrigante, il faudrait citer "Stoker" en exemple. Si le film met très longtemps à démarrer (pendant la première demie heure, on ne sait pas trop où l'on va), l'histoire est, dans son ensemble, très prévisible et du coup, pas très innovante. C'est dommage. Et le malsain provoqué par les thèmes qu'abordent le film (le sexe en rapport avec la mort, l'inceste fantasmé) est parasité par la grossièreté des coups de théâtres et l'absolu sérieux d'une intrigue qui tend pourtant grand les bras au second degré et à l'humour. Qui plus est, le film laisse très peu la porte ouverte aux suite sur Plog Magazine, les Critiques des Ours (lien ci-dessous)
    nikolazh
    nikolazh

    63 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mai 2013
    Si Park Chan-wook livre un film visuellement sublime, le scénario, ultra classique et franchement maigre, est un peu à la traîne, laissant des zones d'ombres qui, loin de renforcer l'aspect inquiétant à la limite du fantastique, agaces (les agissements de la mère sont incompréhensibles). Le film ne reposant donc que sur l'ambiance, on s'y ennuie facilement. On ressort quand même avec le plaisir d'avoir pu constater que Park Chan-wook n'a rien perdu de son talent, et que ce passage à Hollywood qui a en général raison des plus talentueux réalisateurs asiatiques n'a rien enlever à son style, plus affirmé même que dans ces précédents films plutôt décevants. Avis mitigé donc... un film à découvrir à la télé, à l'occasion, où pour les fans du réal (voir les fans d'Hitchcock n'ayant pas peur d'une ambiance dérangeante).
    Axis.fr
    Axis.fr

    18 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mai 2013
    OK esthétique et angoissant ... mais sinon j'ai trouvé le tout absolument malsain : pédophilie (désolé mais écrire des lettres d'amour à une gamine, allo !?), attraction sur adolescente, masturbation adolescente, violence perverse, image de la femme déplorable (forcément victime consentante du désir masculin ...) ... affligeant. 2 étoiles pour la réalisation .... le reste : bof ! Mais encensez, encensez ... il en restera qqch. Je vais pas au cinéma pour voir les fantasmes pervers des mecs étalés sur grands écran (on a déjà Larry Clark pour nous infliger son éphébophilie ["Ken Park"] )
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