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Flowcoast
60 abonnés
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2,5
Publiée le 12 août 2013
Pris par le début, mais déçu par une fin trop brutale. Stoker m'avait pas forcément intéressé au départ, mais le film restera assez mitigé : le début est poussif, mais peu à peu on rentre dans un jeu séduisant, pervers et choquant. Ca avance, les scènes sont très bien réalisées, mais la fin, je l'ai trouvé beaucoup trop longue. Vers la fin, où nous radote des dialogues brefs mais finalement sans fin. Une histoire très bizarre, dont l'atmosphère est très bien retranscris. Si la fin, et surtout la deuxième partie était plus avancée et travaillée, ainsi qu'harmonieuse, j'aurai mis une note un peu plus élevée.
Ce film est d'une lenteur absolue, on sent bien ce malaise, cette perversité, mais on arrive pas à ce passionner pour ces personnages, et il ne se passe quasi rien avant le dernier tiers du film. Déçu.
Stoker n'est pas très surprenant. On est plongé dans l'atmosphère oppressante d'une maison aux murs verts barrés de lignes verticales rappelant les barreaux d'une prison. C'est l'impression que veut faire passer le metteur en scène. Tout est à l'avenant : les couleurs, les bruits (parce que le personnage principal nous a averti dès le debut qu'elle était particulièrement sensible aux détails de la vie courante...) Bref, on assiste à un huit clos à l'intrigue déjà presque connue. Et puis personne n'étant dupe, on fini par regarder sa montre pour voir ce qu'on avait déjà anticipé la scène d'avant. Si les images sont superbes, la mise en scène réussie, il n'en est pas de même pour le scènario, pourtant dans la liste de ceux à mettre en image le plus vite possible à Hollywood. On s'ennuie ferme...
L'intrigue est intéressante les jeux d'acteur à la hauteur de la narration. Mais la recherche de la stylisation à tout prix nuit au film voire le rend insupportable jusqu'à l'absurde.
Encensé par un grand nombre, Stoker n'a pourtant rien du film Hitchcockien ou des excellents films noirs du coréen "Bong Joon-ho". L'ambiance du film n'est pas très prenante se voulant décalée, étrange ou quelque chose du genre mais finalement plate et lisse. Tout aussi lisse que la jeune actrice au premier rôle d'ailleurs. Le scénario n'était pas si mal et avec un meilleur travail aurait pu crever l'écran. Un film passable qui va vite tomber dans l'oubli si ce n'est déjà fait.
Moyennement accroché à Stoker pour la simple raison que malgré une belle réalisation, le scénario est ultra prévisible et donc jamais appréciable selon moi.
Au delà de l'exercice de style plutôt réussi, le papa de Old Boy nous livre une oeuvre dérangeante et atypique. Des personnages malsains, un environnement bourgeois, et une atmosphère pesante. Pour ma part, difficile d'adhérer complètement même si, il faut bien l'avouer, l'histoire nous scotche jusqu'au dénouement.
La première production US du grand Park-Chan Wook assez décevante, brillamment mis en scène mais au scénario peu construit et solide. Ecrit par Wentworth Miller (ou plutôt Michael Scofield de "Prison Break"), le scénario raconte la mort du père dans un accident de voiture et l'arrivée du frère de ce dernier auprès d'une mère immature et d'une fille étrange et asociale, une intrigue louche, ambigu et qui se perd dans une sorte d'ambiguité sexuelle, familiale et sensorielle dans ce trio dysfonctionnel, mais ce surplus d'élitisme agaçant peut rebuter. Jeune espoir du ciné US, Mia Wasikowska sous-joue volontairement, comme tout le casting, qui se cale dans cette sorte d'ambiguité omniprésente et suivent le rythme du scénario. Subissant son scénario décevant et ses interprètes peu impliqués, Park Chan-Wook comprend parfaitement le sens sous-jacent de l'intrigue, filme ce triangle étrange et ambigu avec un perfectionnisme excellent, un sens du sous-texte toujours très pertinent et un sens du détail jamais trop démonstratif, demandant toujours un travail de réflexion au spectateur. Un thriller peu solide du a son scénario étrangement incohérent et ses interprètes assez plat, mais sauvé par la formidable maitrise technique de Park Chan-Wook.
Le cineaste coreen PCW fait ici une incursion sur le sol americain en tournant ce film au casting entierement nord americain.
On ne peut pas dire que l'inspiration de l'auteur de " old boy" grand prix du jury a Cannes, soit a son meilleur niveau dans " stoker".
Si la reussite de l'aspect formel du film est evidente ( photo, decor, casting), le scenario est particulierement mal conduif et conduit a un film rate et surtout tres ennuyeux.
Il faut attendre les vingt dernieres minutes de " stoker" ( nom de la famille des personnages principaux) pour commencer a trouver un peu d'interet a cette histoire de parentele meurtriere.
Le spectateur occasionnel qui veut connaitre le travail du cineaste, se tournera avec un meilleur benefice vers " mademoiselle" , " decision to leave" et surtout " old boy" qui constituent les trois longs metrages indispensables a connaitre de PCW.
Décevant ! En effet, "Stoker" paraît aux premiers abords vraiment angoissant digne de très bons thrillers mais plus on avance dans l'histoire moins on a envie de rester. Malgré tout, le scénario est bien écrit et les acteurs sont assez convainquants. Mais, la réalisation ne captive pas assez le public avec une ambiance encore plus noire. Ainsi, on regarde le début avec intérêt puis au fil du film, l'ennui prend place peu à peu.
Un secret de polichinelle en guise de suspens, et des images qui se chevauchent pour donner un genre, l'histoire banale est au-delà des limites du pénible.
Une réalisation plutôt agréable avec de nombreuses qualités, "Stoker" nous embarque facilement dans cette ambiance à suspens. Mais ce scénario, que l'on attend de percer au fur à et à mesure des images, et laissant présager un suspens final original, ne proposera en définitive qu'une intrigue relativement classique...pas de quoi se surprendre. Voilà donc une déception d'envergure suite à ce mystère que l'on espérait savourer pleinement. On cernera le personnage interprété par Matthew Goode (bonne prestation au passage) dès sa première apparition, et lorsque le scénario oublie le moindre dénouement original, autant dire que l'on s'apprête à patienter 1h40 pour pas grand chose (pour ne pas dire rien). Pour résumer, la vedette de "Prison break" ne s'est pas réellement cassé le cul avec ce scénario, et le mariage avec cette réalisation ne donnera rien d'exceptionnel pour ne proposer finalement qu'un arrière-goût de déjà vu. Dommage, l'approche de Park Chan-wook démarrait pourtant bien dans les premières minutes...
A la question Park Chan Wook a-t-il du talent ? La réponse est évidemment oui. A la question est-il un grand réalisateur ? La réponse est non ! Ca avait commencé de façon poussive avec Lady Vengeance et cie puis ça s'était confirmé avec Thirst (seul Old Boy surnage comme une déflagration pure, sèche et sans fioritures)... Pour le reste, on retrouve à chaque fois de grandes et belles idées de mise en scène mais le tout est irrémédiablement plombé par des lourdeurs, d'interminables détours qui finissent par user la patience du spectateur... Problème de scénario sûrement (on sent qu'il veut tout mettre, ne sait pas choisir entre de multiples pistes narratives). Alors il faut bien reconnaître qu'il y a du très bon, j'ai vraiment aimé le début parce que j'y sens des atmosphères de films que j'ai aimé: Dead of night (Bob Clark), The Other (Robert Mulligan), Théorème (Pasolini) et qu'il y a ce côté conte cauchemardesque qui fascine. Hélas peu à peu, on s'enlise, la machine tourne à vide et la sensualité vénéneuse des débuts laisse place à une intrigue qui s'étire en longueurs et devient terriblement terre à terre, banale et pas crédible une seconde...Bref décidément, ce Park Chan-Wook ne cesse de décevoir malgré quelques envolées surpuissantes de grand cinéma. C'est ce qui me rend d'autant plus triste...
Sous son esthétisme sophistiqué, cette énième variation sur la perversité en famille s'avère très creuse, vaine, molle et pas surprenante pour deux sous. Et malheureusement, ses acteurs talentueux n'y peuvent pas grand chose.