4,0
Publiée le 23 août 2013
Un très bon film de la part de Neil qui nous avait régalé avec le fabuleux District 9 dont on attend toujours la suite (l'acteur principal joue ici Krueger, le méchant du film, hélas moins accrocheur). De plus on ne regrettera pas qu'Eminem ait refusé le premier rôle (bien que très talentueux dans 8 mile) au profit d'un Matt Damon qui s'avère être un véritable Jason Bourne aussi bien sur terre que dans l'espace aux côtés de Jodie Foster.
4,0
Publiée le 1 décembre 2013
Un film de science-fiction à grand spectacle, tout aussi intelligent que "District 9". Un divertissement de haute volée qui nous offre un scénario crédible et bien bâti, constituant une subtile allégorie du monde actuel avec ses problématiques écologiques et sociales. Une réalisation efficace qui fonctionne à plein régime du début à la fin, soulignée par les très bonnes interprétations de Matt Damon et de Jodie Foster. Un excellent film d'action !
4,5
Publiée le 18 août 2013
Il est vrai que le réalisateur de "District 9" aurait pu s'enfoncer dans une vedettariat et poursuivre avec une suite. Mais non : il à en effet décider de continuer avec un film des plus originaux : Elysium. Ce long-métrage est le génie même de la S.F. ! Un film qu'on n'attendait pas à voir ces temps-ci.

Car oui, c'est avec un génie tout particulier et des acteurs tout aussi grandioses que nous fait plonger Neill Blomkanp. Nous fait plonger dans un monde sans foi ni loi. Un monde qui fait peur.

Outre un scénario pour le moins haletant et inattendu, Matt Damon réussit à nous faire ressentir une ÉNORME pression! On a peur pour lui, mais aussi pour les autres habitants de la Terre, qui, dès le début et ce jusqu'à la fin spoiler: sacrificiel
, sont dans une misère noire! Max (Damon) devra donc affronter la ministre de la justice d'Elysium : Madame Rhodes (superbement orchestrée par l'unes des actrices la plus reconnue d'Hollywood : Judie Foster).

En bref : L'uns des plus grands films de S.F. de l'été 2013.
4,0
Publiée le 12 août 2013
Avec « Elysium », Blomkamp renoue avec son ambition d’une SF intelligente à grand spectacle. En 2154, les plus riches ont abandonné la Terre surpeuplée pour un habitat spatial paradisiaque appelé Elysium : telle est la nouvelle métaphore sur laquelle s’appuie le scénario. Une métaphore pas si nouvelle puisqu’au fond, « District 9 » parlait déjà d’un semblable rapport de classe… sauf que depuis 2009, Blomkamp est toujours le seul à travailler ce sillon – si l’on excepte le ratage total de « Time out » d’Andrew Niccol. Le tournage de « District 9 » à Johannesburg renforçait encore sa symbolique déjà très puissante. Blomkamp reprend cette très bonne idée pour « Eylisum » en l’adaptant aux quartiers pauvres de Mexico – qui deviennent les décors naturels du film pour figurer les favelas du Los Angeles de 2154.
Les idées les plus réussies d’« Elysium » concernent l’alliance du corps et de la machine, incarnée dans le personnage de Max, joué par Matt Damon. Cette alliance d’homme et de mécanique, si elle a désormais été popularisée au cinéma, gagne ici une force qui la fait paraître neuve. Après avoir montré les opérations subies par le personnage de Matt Damon pour porter son exosquelette, les combats dans lesquels il est impliqué acquièrent une intensité sensationnelle. L’inventivité de Neill Blomkamp dans les scènes d’action ne s’arrête pas là, et a de l’espace pour s’exprimer puisque « Elysium » est avant tout un film d’action, spectaculaire et extrêmement bien rythmé.
Si « Elysium » souffre inévitablement de l’ombre de « District 9 » et de quelques erreurs, le film s’impose néanmoins comme un nouveau coup de maitre. Neill Blomkamp s’affirme plus que jamais comme un véritable auteur de blockbuster, aux films originaux et spectaculaires, haletants et intelligents.
4,0
Publiée le 3 avril 2014
Vu en HD 4K! Le sud affricain, Blomkamp qui nous avez mis une méchante claque avec "district 9" en 2009, revient cette année en force avec un nouveau thriller sf choc! Sur le même mode coup de poing, on a cette fois un mélange parfait de "mad max" mâtiné de "terminator", avec une mise en scéne hyper éfficace qui fait rimer testostérone et neurones(le déséquilibre du monde en est la toile de fond). On est prie à la gorge et aux tripes du début a la fin, car Blomkamp ne fait pas de quartier pour mieux nous renter dans le lard. Dans la peau du héro malgré lui(un peut a la manière de district 9), Matt Damon, est juste impressionnant idem pour Sharlto Copley, plus convainquant tu meurt. Bref un vrai film choc et violent, mais peut-être un tout petit cran en dessous de "district 9" pour ma part. A voir absolument!
4,0
Publiée le 10 septembre 2014
"Elysium" est un film de science fiction qui dénonce notre société en tant que "les riches au paradis, les pauvres en enfer". Un thème pas forcément facile à aborder mais que Neil Blonkamp arrive à la perfection en traitant ce sujet. Un film efficace qui nous tient en haleine du début à la fin. Le fait qu'on nous glisse dans la peau d'un pauvre qui a tout perdu dans sa vie n'est pas très original mais le ton employé dans le film nous fait réfléchir sur les fondements même de notre société toute entière. Les riches sont dans une station spatiale en orbite autour de la terre où des machines rétablissent la santé des usagers citoyens, tandis que le reste de la population vit sur Terre, devenue un vrai cauchemar où les habitants sont employés dans des usines de fabrication de robots eux mêmes qui font la loi sur Terre... Une profonde réflexion sur les agissements de l'Homme. Les effets spéciaux et les scènes de pure action méritent le 5/5. La caméra est très bien placé lors des scènes d'actions et parfois bouge trop lors des séquences "calmes"... La bande originale du film est aussi un grand plus et le jeu des acteurs (Matt Damon, "Jason Bourne" et Jodie Foster) est excellent. Finalement c'est un agréable moment de cinéma que l'on passe en regardant ce film pour la dixième fois ! je le conseille à tous ceux qui ne l'auraient pas encore vu !
4,5
Publiée le 16 août 2013
Je suis allée voir Elysium sans grandes convictions, et je suis ressortie de la salle totalement conquise !
Nouveau film de science-fiction, Elysium nous installe dès le début dans un climat froid et difficile opposant deux classes sociales : les riches et la classe moyenne/pauvre. Los Angeles ressemble à un gigantesque bidonville, où les manques d'hygiène et de travail dominent avec prééminence.
Exposé à de trop fortes radiations, Max doit sauver sa vie, mais aussi celle de la population terrestre.
Un point pour l'histoire : même si cela reste la même base d'un blockbuster américain (un homme sauve le monde), le scénario est plus développé, plus complexe et plus sombre. On ressent la détresse de ces pauvres gens et on est plongé dans cette histoire où scènes de combats, mort, anxiété, émotion, stress et même humour dominent.
Un point pour la science-fiction : nous sommes en 2154, année très futuriste et réalisation extrêmement crédible. Les machines remplacent les hommes, de postes de simples fonctionnaires de police à ceux de « robots à tuer ». Tout est technologique. Les riches possèdent un code identifiant intégré dans la peau, les voitures deviennent des machines volantes et impressionnantes, les armes sont vraiment développées et d'ailleurs excellentes... La guérison devient presque banale sur Elysium, et inaccessible sur Terre.
Les effets spéciaux sont à la hauteur du film, on en prend plein la vue et on se régale.
Un point pour les acteurs : Matt Damon et Jodie Foster sont de grands acteurs, et ce duo de stars marchent d'autant bien qu'ils ne se croisent presque jamais directement dans le film. Chaque personnage secondaire à un rôle à jouer dans ce combat de l'inégalité.
Un point pour l'ensemble du film : on est scotché du début à la fin. Elysium est un film de science-fiction crédible, dosé comme il faut, amenant également à la réflexion. Qu'adviendra t-il des classes sociales dans le futur ? Une division des strates sociales n'en serait guère étonnante... Elysium restera une très bonne surprise de cet été 2013.
4,5
Publiée le 8 août 2013
Après District 9, Neill Blomkamp confirme avec Elysium tout le potentiel d’auteur et de metteur en scène que l’on plaçait en lui et pourrait bien devenir non seulement un très bon réalisateur de blockbuster mais surtout l’un des principaux visage de la science-fiction moderne au cinéma.
4,0
Publiée le 19 février 2015
En 2009 sortait un film qui surprit le public : "District 9". Cette œuvre de SF à la fois dénonciatrice et divertissante était le fruit d'un jeune homme nommé Neil Blomkamp qui avait à peine la trentaine. En 2013 est sorti le deuxième film de Neil Blomkamp intitulé "Elysium". On reste dans la SF et pour tout dire, on reste proche de "District 9". Ces deux œuvres ont plusieurs points communs, aussi bien dans le fond que sur la forme. Ce long-métrage avait donc de quoi plaire à ceux qui avait déjà aimé le premier. Pourtant, il semblerait que ce ne fut pas réellement le cas, le deuxième film étant moins apprécié. Mais concrètement, qu'est-ce que "Elysium" a de si semblable avec son prédécesseur. Eh bien tout d'abord, la mise en scène est la même. Elle n'est pas identique au plan près évidemment mais dans les deux œuvres on retrouve cette manière de filmer à la "found foutage" avec la caméra qui tremble et qui n'arrive pas à se poser. Cela apporte certes un côté réaliste à l'œuvres, n'empêche que cela rend également l'action beaucoup moins visible. Cela devient rapidement agaçant de toujours voir l'image bouger. Pour continuer sur les point similaires, on peut bien sûr citer l'aspect dénonciateur des deux films. Chacun à sa manière critique la société, dans le cas présent la différence de classe entre les riches et les pauvres, les riches vivant littéralement au-dessus des pauvres. La métaphore est clair Neil mélange une nouvelle fois très bien ce côté "politique" du film avec celui divertissant. En effet, il ne faut pas oublier que "Elysium" est avant tout un blockbuster estival. Nous avons donc notre dose d'action et d'effets spéciaux (de très bonne qualité au passage) qui accompagne si bien le genre. A ce niveau, le film remplit totalement le cahier des charges, le rythme est soutenu et on ne s'ennuie pas une seconde. La musique est elle aussi plutôt agréable. Les acteurs sont quant à eux bons, Matt Damon et Jodie Foster ne sont pas dans leur meilleur rôle mais ils ne sont pas mauvais non plus. On peut tout de même regretté que les personnages secondaires ne soient pas assez exploités. "Eysium" est donc dans la veine de "District 9". Sans vraiment refaire la même chose, Neil Blomkamp reprend ce qui avait fait le succès du premier film pour l'adapter au second et le résultat est réussi.
4,0
Publiée le 4 juillet 2015
Neill Blomkamp signe un second film de science-fiction moins original et moins spectaculaire que le précédent mais disposant d'un scénario efficace, intelligent et très bien écrit, des effets visuels saisissants et une distribution de choix.
A voir !
4,5
Publiée le 23 août 2013
En 2009, sous les bras du producteur Peter Jackson, Neill Blomkamp créait le buzz avec District 9 et nous offrait pour la même occasion le film de SF le plus original et le plus intelligent des ces dernières années et en plus avec un budget très raisonnable.
Il faut dire que Neill Blomkamp a quant même pris pas mal de temps à sortir son nouveau film mais c'est pour nous proposer encore une foie quelque chose d'original.
Cela ce sent dès l'introduction, Blomkamp reste fidèle à lui même et nous propose encore un film de SF particulièrement réaliste ou la lutte des classes fait des ravages.
Avec des moyens 3 foies supérieur à son premier film, Neill Blomkamp malgré quelques défaut de raccourci facile dans son récit nous prouve qu'il peut mener complètement un blockbuster digne de ce nom. Il arrive pendant toute la duré du film à maintenir une tension qui ne retombe pratiquement jamais avec un bon rythme et des séquences d'action prenante d'autant que le réalisateur n'est plus limité ici par un style documentaire. Blomkamp abandonne également le second degré de District 9 pour nous proposé un film plus sérieux, brutale et surtout bien plus gore. Déconseillé aux âmes sensibles.
Le réalisateur offre également le rôle du bad guy à Sharlto Copley qui est parfaitement à l'image du film. Dans un rôle complètement cinglé, l'acteur de Blomkamp à révélé dans District 9 se montre surprenant et vole pratiquement la vedette à Matt Damon également remarquable. On regrattera par contre Jodie Foster annoncé comme la grande méchante du film et qui incarne finalement un personnage dont on aurai pu ce passé et que d’ailleurs on ne voit pas beaucoup.
Conclusion :
Après District 9 et peut être un District 10 à venir, Neill Blomkamp confirme sont talent d'auteur et de metteur en scène et pourrait bien devenir non seulement un future grand réalisateur de blockbuster mais aussi l'un des principaux visage de la science fiction moderne.
4,5
Publiée le 25 avril 2014
Elysium : UNE TUEURIE ! Agréablement surprit par ce film qui ma convaincu du début jusqu'à la fin. Un efficace par sa réalisation a mis chemin entre le bien posé et la caméra a l’épaule mais vraiment : ça fonctionne très bien. Et il y a un vrai sens de la mise en scène avec des scènes d’action efficaces et très stylés. Vraiment, elles sont jouissives à voir. Portés par des musiques prenante et assez épique : ça renforce la puissance des scènes. Et pour en revenir à la réalisation, il y a juste deux, trois ralentis qui n’est pas terrible et gâche un peu le moment. Car sinon, les effets spéciaux sont magnifiques et nous présente un univers visuellement très réussit. La ville d’Elysium est bien conçue. Et la terre apporte une ambiance chaotique a l’opposé de la ville. Ensuite, l’histoire est très ficelée avec un rythme très soutenu. On nous présente un personnage : Max qui va s’en prendre plein la gueule. Non vraiment, c’est jouissif de voir ce personnage se dépatouillé et essayer de s’en sortir. On est chaque seconde avec lui, le personnage est très bien fait et les enjeux du film sont saisissants. Car, il a que 5 jours avant de mourir car il sait fait irradier. Et il faut absolument qu’il ait sur Elysium : cette fameuse ville dans l’espace ou on peut tout soignée mais elle est réservé aux riches. Donc, on n’évite pas les clichés. En haut : les riches, en bas : les pauvres. Mais, ça sera toujours comme ça et donc ce n’est pas vraiment un cliché pour moi. D’ailleurs, le scénariste (qui est d’ailleurs le réalisateur du film : marque de qualité) : a une bonne vision des choses et il prend des problèmes d’aujourd’hui qui met dans un monde futuriste : c’est une bonne chose ça. Et puis, la fin est assez inattendu car on aurait préféré autrement mais au moins, elle clôturée parfaitement le film. Sinon, pour les acteurs : ils sont tous très convaincant : Matt Demon (qui en prit en carrure et en muscle) et vraiment très charismatique (on ressent bien ces émotions). Donc voila, un film de SF/action qui prend aux trips.
4,0
Publiée le 15 août 2013
Avec trois fois le budget de District 9, Blomkamp se lâche et nous livre avant tout un bon gros film d'action superbement mené, où l'on s'attache à un impeccable Matt Damon en quête rédemptrice pourchassé par un bad-guy bien bad-ass. Malgré les déjà-vus et incohérences, on tient là une œuvre S-F plein de panache, réaliste et épique, reflétant sans grande lourdeur certaines tristesses de notre présent.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 15 août 2013
On est le mercredi 16 septembre 2009 quand sort sur les écrans français District 9, première réalisation de ce qu'on pourrait appeler un prodige du cinéma du nom de Neill Blomkamp, très rapidement le film atteint le rang de film culte et de meilleur film de S-F depuis bien longtemps. Statut mérité (bien que je ne sois pas aussi enthousiaste) pour un film qui allia critique sociale forte puisqu'on y évoquait l'Apartheid et les disparités sociales en Afrique du Sud (pays natal du réalisateur) dans les années 80 à une mise en scène brutale et violente. C'est donc de pied ferme (doux euphémisme) que l'on attendait sa prochaine réalisation, pressenti au départ comme la suite de District 9, il n'en était rien... Elysium, voilà son nom.
Avec un budget de 100 000 000 de dollars (contre 30 000 000 pour District 9), la question légitime qu'on pouvait se poser était : le réalisateur s'est-il fait bouffer par le système hollywoodien où est-il rester fidèle à lui-même ? Car confié une telle somme à un réalisateur pas encore assez connu du grand public et qui plus est que l'on pourrait qualifier d'auteur (ou d'engagé), cela tenait de la surprise. Et force est de constater que Blomkamp n'a rien perdu de sa hargne.
Ici, le long-métrage prend place en 2154, la Terre n'est plus qu'une immense favela saturée de pollution où ne vivent que ceux qui n'ont pas les moyens d'aller sur Elysium, une station orbitale où ce sont réfugiés les riches afin de fuir cette Terre. La comparaison entre les disparités Nord Sud semble frappante, et rien d'étonnant à ce que Blomkamp ait choisi ce thème là pour son second film, c'est que les cinéphiles commencent à le connaître le sud-africain, En un seul film, il imposa déjà son style très personnel, que ce soi dans son univers très terre-à-terre (la Hard S-F) où dans sa mise en scène immersive et incroyablement puissante lors des scènes d'actions mélangé avec un propos intelligent sur les différences qui règnent dans le monde. Avec cela, Blomkamp rajouta une partie found footage-documentaire à son District 9 seulement à défaut de renforcer l'immersion, elle ajouta un côté parodie assez mal venu pour ce long-métrage tant il se prenait au sérieux. Mais exit cette partie dans Elysium, là on rentre directement dans l'action car à la différence de ce dernier, on n'a pas tout l'aspect "historique" et scientifique de la chose, totalement délaissé pour ce long-métrage. Ce qui peut-être une bonne comme une mauvaise chose puisque beaucoup de questions demeurent sans réponses à la fin de la séance, aucune informations n'est donné concernant la station orbitale par exemple (sa construction ou son fonctionnement), mais ce qui reste le plus gros est sans conteste la machine réparatrice que l'on peut trouver sur Elysium, t'as un cancer, elle te le soigne, t'as une jambe qui vient d'explosée, aucun soucis, elle le soigne aussi, en jouant aux fléchettes tu t'es crevé un oeil, la magie de la machine t'en redonne un et cela fonctionne ainsi quelque soit ta maladie ou ton membre défectueux ou inexistant (oui oui, ça doit aussi marcher pour les coui... enfin bref).
Mais si le film abandonne ce côté scientifique créant des facilités scénaristiques c'est pour mieux se concentrer sur les personnages (et aussi parce que les scénaristes sont des feignasses). Car l'une des forces de ce film est l'écriture et l'interprétation des protagonistes, Matt Damon en tête puisqu'il livre une excellente prestation, son implication dans le film est exemplaire, car en plus de s'être muscler et s'être rasé la tête (afin de mieux correspondre au personnage du taulard) il n'a pas hésité à tourner pendant deux semaines dans une décharge géante pour les besoins du film (de la Hard S-F je vous dis), Son personnage, Max, est l'archétype même du gars normal individualiste , qui sert avant tout ses propres intérêts. Pas forcement un héros donc (les choses vont bien sur changer, la soeur (celle de l'église) lui avait prédit un destin incroyable, alors destin incroyable il aura), d'ailleurs personne n'est vraiment héroïque dans ce film, tout le monde que ce soit terriens ou elysiumiens (oui, oui ce mot existe) ne pensent qu'à eux enlevant toute bravoure irréaliste que l'on pourrait avoir dans la plupart des blockbusters. Evidemment on a le droit à des personnes dotées d'intentions plus noires que les autres, là ils sont au nombre de deux, la ministre Delacourt (Jodie Foster) et Kruger (Sharlto Copley, déjà vu dans District 9), tout deux sont surement bien interprétées mais très mal doublées, la première est d'une fadeur sans nom et ne convient pas du tout à l'actrice et l'autre est tout simplement ridicule, en mode "doubleur de Nicolas Cage complètement bourré". De ce point de vue là, c'est vraiment dommage car le reste du casting est vraiment excellent, Diego Luna en tête, bien que peu de présence à l'écran, il incarne avec brio un personnage très attachant et son regard est d'une rare expressivité. Alice Braga s'en sort plutôt bien et sa relation avec Matt Damon, bien que déjà vu (amis d'enfance qui se retrouvent et vous connaissez la suite), fonctionne plutôt bien et est tout en retenue.
La forme quant à elle, reste semblable à celle de District 9 mais boosté par les moyens en plus, cela se ressent bien sur dans l'univers très travaillé d'Elysium mais aussi dans l'utilisations de ralentis renforçant la grande brutalité des scènes d'actions (qui mériterait une interdiction au moins de 12 ans) ou la beauté de certains plans. Son style devient ainsi plus grand public tout en contentant grandement les adorateurs de District 9. A souligner aussi une BO très étonnante, on en attendait pas forcement grand chose de ce côté-là et pourtant... c'est une véritable claque dans la g*eule qu'on se reçoit quand elle intervient, surtout dans les séquences d'actions.
Avec tout ça, la seconde réalisation du sud-africain s'impose comme le meilleur blockbuster de l'été et l'un des meilleurs films de l'année. On pardonnera son scénario simpliste au message manquant légèrement de profondeur (bien que la symbolique soit très intéressante) au profit d'une exceptionnelle mise en scène, une très bonne interprétation et écriture des personnages, ça sonne juste, les enjeux dramatiques sont là contrairement à d'autres blockbusters (Pacific Rim pour ne pas le citer), bref une bombe de S-F comme on voit que trop rarement.
District 9 a révélé un talent, Elysium le confirmant, on peut le dire : Neill Blomkamp est un grand.
4,0
Publiée le 14 août 2013
Elysium est un film de science-fiction très réussi. On y retrouve sans conteste la patte de Neill Blomkamp (qui nous a offert District 9 en 2009 où Sharlto Copley, qu'on retrouve aussi ici, tiens le premier rôle). C'est brutal, réaliste, et l'univers est proche de l'ambiance des mangas futuristes. Le scénario tiens bien la route et la réalisation efficace nous embarque dans l'histoire. Bref, un très bon spectacle pour les fans de science-fiction!
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