4,5
Publiée le 20 novembre 2013
Des effets spéciaux hyper efficaces, une histoire plutot simple mais qui tiens la route tout en se rapprochant puis prenant ses distances des classiques du genre. (L'élu, etc). De l'action savamment dosé. Le dernier Blomkamp (cessons de le comparer a District 9) est trés trés bon, excepté le dénouement facile et trop peu détaillé. Mais qu'il est bon de le rappeler dans l'air du temps...! La métaphore est excellente pour ma part.
4,5
Publiée le 11 septembre 2013
C'est le genre de film SF que j'aime voir: engagé et réaliste.
Tout est bon, un peu gore parfois mais ca gêne pas.
Petit raté: le crash de la navette rouge du boss de l'entreprise est complètement foiré visuellement..
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 23 août 2013
Excellent film de SF pour adultes.
Film assez violent. Scènes chocs, histoire prenante, action bien mené.
Vu en IMAX à Los Angeles (Rated R = 17ans et plus).
Bien loin du navet Pacific Rim.
Matt Damon joue très bien dans ce film, et un plaisir de revoir Jodie Foster.
Une très bonne surprise.
4,0
Publiée le 26 août 2013
J'ai passé un excellent moment devant ce film, l'imagination est débordante mais je pense qu'il fait parti des quelques films futuristes qui pourraient bien se réaliser un jour. Effets spéciaux très bons, le scénario est bien ficelé. Bref, à allez voir !
4,0
Publiée le 7 septembre 2013
De la bonne SF, ça devient rare et du coup, quand on a un réal qui aime vraiment ça et qui traite ses sujets au 1er degré, il faut le défendre. N. Blomkamp avait surpris son monde avec "District 9", il transforme l'essai avec ce blockbuster dont les moyens plus important se ressentent (tête d'affiche, scénario efficace, production design clinquante, musique inspirée de "Inception", comme toutes les autres depuis 2010, et sa portée subversive est un peu plus atténuée) mais celà permet aussi d'offrir au spectateur un spectacle total. Sa mise en scène est un mélange de plans vertigineux, de shaky cam et de ralentis iconiques mais bon sang, quelle classe ! Grâce à son découpage soignée et un sens du cadre appliqué, Blomkamp nous transporte dans son univers, grâce à sa production design aboutie, et si le script s'avère assez light et tournée vers une narration efficace, au détriment de la philosophie ou de la psychologie, on en prend plein la vue et il n'est pas là pour empiler les placements produits, faire des scènes larmoyantes ou encore manier le double discours (rebelle par devant mais hyper conformiste en fond) comme tant d'autres. Un pur bonheur, une rareté de nos jours et qui mérite donc largement de figurer dans le top de l'année. Toutefois, cette critique dithyrambique doit être tempérée par le fait que le film s'est planté et que Blomkamp se retrouve à la croisée des chemins : continuer sa route au sein des studios et devenir un faiseur de talent qui se reposera 10-15 ans sur la réputation de son 1er film (d'autres l'ont fait ou le font toujours) ou bien revenir vers des budgets plus modestes mais avoir plus de libertés. L'avenir seul le dira.
4,0
Publiée le 11 septembre 2013
Le film plus honnête que les critiques qui l’ont démoli. Comme pour son précédent petit chef d’œuvre, Neill Blomkamp déroule un scénario d’anticipation sur fond de lutte de classe. Quelques différences cependant. Pour District 9, le contraste entre les lieux de vie était peu choquant. On montrait peu les lieux des riches. Dans Elysium, Blomkamp se lâche. En plus, il sait de quoi il parle. Maintenant qu’il n’y a plus d’apartheid racial en Afrique du Sud, tout le monde s’en fout. Pourtant beaucoup de libertés sont bridées, et les clivages sociaux sont 10 fois pires qu’avant. Dans Elysium, on voit, de manière plus outrancière le milieu des très riches et les éléments qui permettent la pérennité de leur protection. Ce trop plein de réalisme a éclaté aux yeux d’une critique bobo qui de toute évidence n’a pu supporter. Tous ces lieux plus vrais que nature, l’usine, l’immensité des bidonvilles, les comportements cyniques des boss de l’usine, de la responsable de la sécurité de Elysium, l’hypocrisie des gouvernants voulant le statut quo de l'inégalité, dans la légalité, mais sans se salir les mains, les profiteurs de guerre vivant avec les pauvres, trop de vérité en même temps !!! Un seul bémol toute cette excellence : la fin. Un peu facile. Mais ça, la critique n’a guère critiqué. La facilité, ils adorent.
4,5
Publiée le 17 août 2013
Il aura fallu 4 ans pour que le Sud-Africain Neill Blomkamp nous livre son second long-métrage, attendu pour la plupart comme le nouveau Messie de la science-fiction. Et pour cause, le réalisateur avait démarré sa carrière avec un certain District 9 ! Renouvelant le genre de part sa mise en scène (la majorité du film en caméra subjective), sa représentation des extraterrestres (réfugiés chez nous qui désirent quitter notre planète car étant les victimes de xénophobie) et ses thèmes très actuels (racisme, inégalités sociales). Et avec un budget bien plus conséquent (soit 100 millions de dollars), Blomkamp décide de remettre ça, mais cette fois-ci en nous en mettant plein la vue !

Avec Elysium, les inégalités que l’ont rencontre dans la partie sont une fois de plus de la partie. Mais cette fois, la xénophobie est remplacée par les barrières qui existent entre les riches et les pauvres. Et pour mettre le mettre en valeur, Blomkamp situe son histoire en 2154, époque où la Terre est parasitée par les guerres, la pollution et la surpopulation. Comme si la planète possédait le visage du District 9, avec des habitations en ruines, des gens qui y vivent cloîtré dans des conditions vraiment pas possible. Sur une Terre où la médecine n’a rien de moderne et d’efficace. Où le travail ne reflète pas la santé (contrairement à ce que dit le dicton). Et de l’autre côté (ou plutôt dans en orbite autour de la planète), il y a Elysium. Une immense station qui n’abrite que les riches. Qui ont accès au meilleur mode de vie possible (villas, jardins, pas de criminalité, une médecine qui va jusqu’à guérir n’importe quel cancer…). De quoi attiser l’envie des pauvres « terriens » de vouloir quitter la planète. Bref, Neill Blomkamp, pour son nouveau projet science-fiction, nous impose sa vision du futur, sa critique de la société via une nouvelle histoire. Un nouvel univers qu’il a su créer dans le moindre détail. Allant jusqu’à (comme pour District 9) inventer les design de chaque véhicules et robots (d’ailleurs, certaines scènes dénoncent l’intérêt de remplacer les humains par des machines).

Mais pour les gros puristes adeptes de scénario original et autres scripts travaillés à la perfection, Elysium risque de décevoir certain. En effet, alors que sur District 9 l’univers créé servait à l’intégralité du film, ici, cela ne sert qu’à présenter les milieux et décors dans lesquels évoluent les personnages. Les inégalités sociales se font sentir, il n’y a pas l’ombre d’un doute. Mais moins fortement que pour le précédent film. Et pour cause, Blomkamp semble vouloir user de son budget pour mettre en boîte un divertissement. Un défaut de taille ? Aucunement, tant la partie action-thriller d’Elysium est tout simplement réussie ! D’accord, nous avons un scénario moins travaillé que pour District 9, mais le reste du film n’en est pas moins palpitant. Car, de nos jours, il est extrêmement rare de voir un blockbuster travaillé de la sorte. Avec des personnages pas forcément cleans (le héros, voleur de voiture, pense avant tout à sauver sa peau plutôt que d’accomplir sa destinée selon certains ou bien de sauver d’autres personnes) et des détails politiques et inégalités sanitaires mis en avant. Donc, au final, aucun regret que le script soit moins approfondis.

Surtout que Neill Blomkamp prouve via Elysium qu’il est un réalisateur talentueux pour ce qui est de livrer un film d’action. Cette année, j’en ai vu des films de ce genre défilé, sans qu’aucun n’arrive à donner le peps nécessaire pour accrocher (je pense notamment à Die Hard 5, G.I. Joe 2, Dead Man Down, Oblivion…). La faute souvent à de mauvais plans et un montage trop fade. Mais avec Elysium, cette erreur est amplement corrigée ! En 1h50 de film, pas de temps morts, très peu d’ellipses inutiles… Les séquences s’enchaînent rapidement pour ne pas perdre de rythme (haletant, au passage !). De l’action dans des décors naturels (sur Terre) ou en studio (Elysium, d’autres bâtiments) réalistes, des effets spéciaux grandioses (franchement !) et une musique entraînante (la composition de Ryan Amon n’est pas sans rappeler le travail d’Hans Zimmer sur des films comme Inception). Sans oublier la mise en scène de Blomkamp. Qui sait filmer les scènes de vols et les rend lisibles au possible (dans d’autres films comme Star Trek, il y a trop de choses à l’écran, avec une caméra hystérique) tout en gardant une fluidité de hors normes. Mais le cinéaste n’oublie pas District 9 en filmant les séquences de baston en bougeant la caméra dans tous les sens, pour offrir à ces moments ce sentiment de faire partie de la scène. Où nos yeux s’affolent dans tous les sens alors que tout explose autour nous. Et d’ailleurs, puisque l’on parle de District 9, la plupart des plans d’Elysium ont su garder le visuel de ce dernier (pour les décors sur Terre, le côté désertique des lieux), permettant à Blomkamp d’affirmer son style.

Et, bien entendu, n’oublions pas le casting du film, véritable perle. Mené de mains de maître par un Matt Damon toujours aussi excellent, bien loin du rôle de Jason Bourne (comme les bandes-annonce nous laissaient pourtant envisager). Jodie Foster, habituée aux personnages plutôt sympathiques, se retrouvent ici à jouer les « salope » de service, et elle le fait plutôt bien ! Sharlto Copley, que Blomkamp avait lancé la carrière via District 9, endosse avec aisance la peau d’un psychopathe de pure race, totalement taré au possible ! Et puis, Alice Braga (que l’on voit de plus en plus), naturelle comme il se doit ! Sans oublier la participation de William Fichtner, plutôt discret sur ce coup mais qui use du minimum pour être convaincant en riche qui ne peut supporter la pauvreté (« ne respirez pas en face de moi »).

Elysium n’est peut-être pas aussi travaillé qu’il aurait pu l’être, il faut bien le reconnaître. Mais le côté action de l’ensemble arrive à rééquilibrer le tout avec panache. Du coup, le nouveau film de Neill Blomkamp se présente comme la version hollywoodienne de District 9, un blockbuster comme il est bien trop rare de voir : divertissant et intelligent. Deux qualités peu communes de nos jours. Et quand un film aussi réussi les possède, il ne peut que séduire !
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 17 avril 2014
Un bon film de science-fiction écrit et réalisé par Neill Blomkamp. On plonge dans un univers ou la population humaine riche vit dans une station spatiale, alors que les pauvres sont restés sur une terre surpeuplée. L'histoire reste classique, c'est plutôt bien rythmé et les effets spéciaux sont réussis. Matt Damon livre une bonne prestation dans le rôle d'un ouvrier ayant été gravement irradié et qui va devenir un héros malgré lui. Jodie Foster joue bien dans le rôle de la secrétaire à la défense spoiler: qui prépare un coup d'état
et Sharlto Copley en fait des tonnes dans le rôle du mercenaire ultra-violent. Avec de bons seconds rôles : Alice Braga, Diego Luna, Wagner Moura et William Fichtner.
4,5
Publiée le 3 septembre 2013
J'ai été voir par hasard ce film. Et très bonne surprise. En effet, j'ai adoré un super film de science fiction avec un bon scénario , de bons acteurs. j'ai été scotché par le côté visuel des paysages et images. Bravo au réalisateur ainsi qu'aux acteurs surtout matt damon qui joue merveilleusement l'ai vu 2 fois au ciné sûr le reverrai a sa sortie dvd.
4,0
Publiée le 28 novembre 2024
Elysium satellite artificiel où vivent les riches, alors que la très grande majorité des humains survivent sur une planète surpeuplée et surpolluée, en 2154, voilà une excellente satire de notre société actuelle, mais en version SF et futuriste. Les migrants cherchant un endroit meilleur pour vivre, sont renvoyés chez eux, voire tués. Difficile de ne pas faire le parallèle avec ce qui se passe de nos jours en Méditerranée. En dehors de cette mise en exergue intelligente de la lutte des classe, ce film met en scène des décors très impressionnants (notamment à travers l'opposition misère et grand luxe), de très bons effets spéciaux, et un Matt Demon charismatique. Seuls bémols peut-être : un scénario un peu faible, pas à la hauteur du reste, qu'illustrent des dialogues trop succincts.
4,0
Publiée le 7 septembre 2013
Découvert grâce à son magnifique petit bijou de science-fiction « District 9 », Neill Blomkamp prouve encore une fois qu’il a l’étoffe des plus grands de la science-fiction avec « Elysium » !

Evidemment, les thématiques et le scénario du film n’ont rien de très innovants, le sujet du film a d’ailleurs été vu et revu un millier de fois au cinéma. Mais là ou Neill Blomkamp fait fort avec « Elysium », est plutôt dans sa façon de mixer action et lutte des classes sur fond de science-fiction !

Au-delà du scénario plutôt linéaire mais efficace, la direction artistique est une vraie réussite et c’est un vrai bonheur de découvrir cet univers cyber-punk foisonnant de vaisseaux spatiaux, d’armes à feu ahurissantes et d’exos-squelettes très réalistes ! Mais c’est vraiment au niveau de la tension permanente de son récit, que « Neill Blomkamp » maitrise de bout en bout, qui impressionne le spectateur, le tout en nous emmenant dans un déchaînement de violence et d’effets spéciaux saisissants.

L’autre aspect intéressant d’« Elysium » c’est que comme dans « District 9 », la perte de contrôle du corps est un thème qui semble tenir particulièrement à cœur au jeune cinéaste. Car dans son premier film, l’agent Wikus contracte un virus modifiant son ADN le transformant peu à peu en extraterrestre et dans Elysium, Max atteint d’une maladie incurable, subit une opération pour décupler ses capacités physiques le rendant mi-homme mi-machine.

Au niveau du casting, Matt Damon est juste parfait comme d’habitude. Sharlto Copley est génial dans son rôle de mercenaire hargneux que rien n’arrête et fait preuve d’une véritable folie guerrière. Impressionnant ! Quant à Jodie Foster, elle est au sommet de son art tout simplement !

En bref, « Elysium » malgré ses grosses ficelles scénaristiques est un bijou de science-fiction d’une perfection visuelle incroyable, développant une thématique intéressante et est techniquement aussi impressionnant que « District 9 », mais hélas moins inattendu et original que ce dernier !
4,0
Publiée le 9 septembre 2014
Après l'excellent "District 9", Neill Blomkamp revient avec un film dans la continuité de son travail précédent. On y retrouve des thèmes communs, mais l'histoire est belle et bien différente. Le scénario qui empreinte à "Soleil Vert" et "Mad Max" m'a aussi fait pensé aux jeux vidéos "Deus Ex : Human Revolution" et "Halo" en de nombreux points. Une science fiction intelligente, reflet à peine déguisé de notre société actuelle, absurde et déshumanisée. On y trouve des plans magnifiques et les effets spéciaux sont réussis (contrairement à Oblivion, saturé d'images numériques). Le casting est très bon, on y retrouve Jodie Foster qu'on avait pas vu depuis longtemps et un Sharlto Copley à peine reconnaissable. C'est rythmé et sans temps mort, pas de romance à l'eau de rose inutile. Bref, un très bon film qui devrait ravir les amateurs de SF. Seul bémol, cette caméra en mouvement qui rend les scènes d'actions illisibles. (Très bien)
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 26 août 2013
Très belle histoire pleine de sentiments, dans cette super fiction bien orchestrée par Matt Damon ;o)
4,5
Publiée le 17 novembre 2019
Grâce au succés surprise du fauché et très efficace "district 9" Neill Blomkamp s'est ouvert la cour des grands et persévère dans l'anticipation avec "Elysium". Alors que la terre est ravagée par la maladie et la surpopulation, les citoyens les plus fortunés habitent une station spatiale orbitale baptisée "Elysium". Dans le rôle du rebelle Matt Damon, toujours plus que convaincant dans ce type de rôle. On a droit pour le même prix à Jodie Foster en représentante cynique et avide de la caste au pouvoir, elle, pas surprise, c'est la classe internationale quel que soit le rôle. Si vous aimez l'anticipation musclée digne des classiques du genre, n'hésitez pas !...... 4.5 / 5
4,0
Publiée le 18 septembre 2016
Qu'adviendrait-il de notre planète si les riches, une fois nos ressources épuisées, partaient vivre dans une station spatiale de luxe, laissant le reste de l'humanité croupir dans une décharge à ciel ouvert ?
Blomkamp is BACK !! 4 ans après "District 9" et son remake de l'apartheid, Neill Blomkamp revient avec ce qui a fait sa renommée, une SF sociale et spectaculaire. "District 9" et son esthétique "cyberbidonville" ne resteront donc pas sans héritage : dans "Elysium", les visions de vaisseaux cabossés, survolant des hectares de maison-poubelles semblent prendre directement la suite thématique du film précédent. Certes, "Elysium" est loin du petit film indépendant et audacieux qui a fait connaître le prodige sud-africain mais sa marque de fabrique est bien présente : une vision cohérente du futur et un propos humaniste universel. Blomkamp vient définitivement d'intégrer le cercle très restreint des designers de génie et des grands bâtisseurs de mondes au cinéma. Un "summer movie" de qualité qui donne à réfléchir. Rare.
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