Voila ce qu'il se passe quand on triple le budget de Neill Blomkamp après "District 9". Ça donne "Elysium", une vision sur le déséquilibre des classes en 2154. Qui, soyons sincère n'est pas une des pires déjà vues. Bien sûr, Neill le Sud-africain (comme beaucoup aime le préciser) confirme son statut d'"enfant prodige". Parce que même avec un scénario comme celui ci, au final, ça en fait quelque chose de bon, voir même très bon! Donc, dans la première partie, Matt Damon, délinquant repenti, se fait contrôler par des policiers robots, la, sous peine d'avoir fait une vanne, se fait matraquer etc etc, on tombe un peu (beaucoup) dans les codes du film d'action, il revoit son amourette d'enfance, il a un accident de travail, il est au bord de la mort et pour survivre, doit accepter une mission suicide. La pression vient surement d'Hollywood... En tout cas la mise en scène est impeccable avec des ralentis qui sont lancés au bon moment et nous font plonger encore plus dans le film. L'action est rythmée avec certains temps mort qui ne sont pas la pour déplaire. On est pas dans un "Bourne" mais la fin s'en approche, avec des explosions de partout et un Duel M. Damon/Sharlto Copley qui incarne le méchant avec brio. Il n'y a pas qu'eux, Jodie Foster est juste insupportable a merveille dans son rôle de directrice de la défense, mais pas assez exploitée.