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    Elysium
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    1 710 critiques spectateurs

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    Julien D
    Julien D

    1 198 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 août 2013
    Découvert grâce à son éblouissant District 9 qui avait merveilleusement compris comment faire de la science-fiction une métaphore cinglante d’une réalité sociale, Neil Blomkamp s’est évidemment fait mettre le grappin dessus par les majors hollywoodiens. Néanmoins, on peut remarquer que les studios TriStar ont accordé un sacré budget mais surtout une totale confiance artistique au réalisateur sud-africain en le laissant, en plus de pouvoir écrire son propre scénario, reconstituer l’équipe technique de son précédent film (même chef opérateur et même monteur). L’ennui c’est que justement ça voit. Elysium est formellement identique à District 9, l’imagerie futuriste (filmée cette fois dans des bidonvilles mexicains et non plus dans ceux de Johannesburg) y est sensiblement similaire avec ses couleurs désaturées et ses prises de vues branlantes. Scénaristiquement aussi, on retrouve les deux mêmes thématiques majeures, à savoir la légalisation de la ségrégation et l’hybridation de l’homme avec la machine. Le schéma de la séparation sociale faite entre exploitants et exploités, entre riches et pauvres, est vieux comme le cinéma d’anticipation (depuis Métropolis en 1925 pour être précis) et est ici traité par le biais d’une ville paradisiaque mise en orbite autour d’une Terre victime de famine. Le scénario faisant d’un terrien moyen un être renforcé par un exosquelette bien décidé à retourner l’ordre établi n’a strictement d’original, pour ne pas dire qu’elle est purement dérisoire, seule la sous-intrigue complotiste laissant poindre le bout de son nez à la fin du premier acte semblait pouvoir apporter un semblant d’audace au récit. Malheureusement, après un deuxième acte qui n’a à offrir que d’impressionnants combats entre Matt Damon et Sharlto Copley (les deux ayant fait des efforts de transformisme qui s'avère l'aspect le plus innovant du film), la dernière partie, au lieu d’amplifier les enjeux, ne fait que surenchérir bêtement dans la violence et la mièvrerie. Comment qualifier Elysium au final? De film d’action explosif ? Oui. De blockbuster mettant en scène une jolie technologie robotique? Certainement. De science-fiction intelligente? En aucun cas! Une grosse déception de la part de Blomkamp donc…
    benoitG80
    benoitG80

    3 413 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2013
    "Elysium" est un film de SF où la société humaine est très présente dans sa différence et par la manière dont elle est traitée...
    Un peu comme dans l'efficace "Time Out", on retrouve les enjeux certes pas bien nouveaux, du monde des riches et des pauvres, mais il faut reconnaître que le film fonctionne bien et qu'on ne voit pas le temps passer...
    Quelques bonnes idées sont à retenir de cette réalisation comme cet immense satellite où se sont réfugiés les plus nantis (même si on ne voit pas assez la vie menée là-bas), tandis que la surpopulation et la maladie rongent notre vieille planète...
    À ce propos, les images de la terre au début du film sont éloquentes de précision et de réalisme.
    Mais le point qui différencie cette histoire avec toutes les autres c'est assez étonnamment, le côté très égoïste du personnage central, bien incarné par Matt Damon qui ici, ne cherche qu'à sauver sa peau avec la recherche d'un aller simple vers Elysium !
    Au point même de laisser son amie et sa fille gravement malade sur le carreau !
    Bien sûr, le retournement de situation changera la donne mais quand même, le fait est là...
    La partie de l'histoire plus consacrée aux bagarres est davantage convenue et habituelle pour ne pas émouvoir plus que cela, mais se trouve être forcément nécessaire à la progression de l'intrigue !
    La fin est assurément à l'image du bon film américain c'est à dire sans surprise quant à son dénouement !
    Malgré tout, de sérieuses qualités au niveau de la réalisation associées à un bon rythme qui nous tient en haleine, font de ce film un bon divertissement avec un fond de réflexion très intéressant !
    tony-76
    tony-76

    1 073 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2013
    Ayant pas vu le fameux Distric 9 et étant pas un grand fan de science-fiction, j'y suis aller sans grande enthousiasme. Et pourtant, j'ai été surpris par Elysium ! Un casting bien choisi, une b.o plutôt bonne avec ses séquences d'actions musclées et impressionnantes. Le scénario tient la route, cependant une critique bien vue d'une situation déjà existante. Bon, il faut avouer que c'est un peu violent mais c'est réaliste. Matt Damon joue impeccablement bien son rôle d’antihéros, Jodie Foster est convenable mais cette dernière apparaît vaguement dans le film. Sharlto Copley est vraiment dérangeant et flippant ! Il n'y a pas de temps mort mais du rythme, néanmoins un certain suspens dans des décors teintés en gris. Mais son univers reste satisfaisant. Pour une fois, je n'ai pas été déçu d'un blockbuster de SF. Elysium nous offre un bon spectacle et les fans seront peut être déçu mais pour moi, c'est un bon film !!
    Alain D.
    Alain D.

    586 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 juillet 2015
    Elysium est une base spatiale paradisiaque en orbite terrestre. La technologie y est très avancée (nous sommes en 2154). Les gens qui y vivent sont riches et les malades y sont immédiatement reséquencés.
    Non loin de la, sur la terre, à un quart d'heure de navette, c'est la misère, la pauvreté, la surpopulation.
    Les pauvres y travaillent à la chaine dans des conditions déplorables. Tous veulent aller sur Elysium, mais le ministre de la défense fait abattre sans sommation, toute navette non autorisée. Max travaille dans une usine qui fabrique les robots qui assurent le maintien de l'ordre. Victime d'un accident d'irradiation, il ne lui reste que 5 jours à vivre : il doit impérativement se rendre sur Elysium pour sauver sa peau.

    Apres "District 9" en 2009 et "Chappie" en 2015, deux très bons films, " Elysium " est la troisième réalisation de Neill Bomkop abordée. La encore, c'est un excellent résultat : le scénario est original, audacieux et tout simplement extraordinaire, nous délivrant une histoire mouvementée ne laissant aucun moment de répit. Un gros budget bien employé : les décors et les effets spéciaux sont très aboutis, nous offrants notamment des navettes et des androïdes plus que réels. Quant au jeu des acteurs, il est infiniment intéressant : Jodie Foster, bien qu'ayant un rôle secondaire assez peu exploité, est comme toujours sobre et efficace dans ce personnage de ministre de la défense. Sharlto Copley est très bon également dans le rôle de l'agent Kruger, et enfin Matt Damon tout simplement sublime dans le rôle principal de Max, le héros.
    Embarquez dés que possible pour Elysium : prenez un billet pour 110 minutes de pur plaisir avec cet excellent thriller de SF.
    Mrc G
    Mrc G

    33 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2013
    Un très bon film de la part de Neil qui nous avait régalé avec le fabuleux District 9 dont on attend toujours la suite (l'acteur principal joue ici Krueger, le méchant du film, hélas moins accrocheur). De plus on ne regrettera pas qu'Eminem ait refusé le premier rôle (bien que très talentueux dans 8 mile) au profit d'un Matt Damon qui s'avère être un véritable Jason Bourne aussi bien sur terre que dans l'espace aux côtés de Jodie Foster.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 août 2013
    Ayant vu District 9, on pouvait s'attendre a un grand film mais, un pamphlet social réalisé pour un public américain avec les moyens d'un blockbuster... fallait pas rêver. Et effectivement, on est pas déçu : manichéisme de comptoir, vision de l'homme et de l'évolution de la société ultra simpliste (comment peut-on oser parler de SF ?!!), rien n'est crédible dans le déroulement de l'action (la population vivant sur terre est très malade, les hôpitaux sont pleins mais attention, on ne parle pas de grippe, ce ne sont que des affections majeures de type leucémie, myopathie et j'en passe que la médecine sur place ne peut pas soigner. Par contre, on est capable de vous implanter un modem dans le crâne, un exosquelette sur le système nerveux avec des scies à métaux et votre dernière perçeuse/visseuse achetée chez casto). Plus de classe moyenne, ce qui montre une incompréhension totale du fonctionnement de la société. Les gens s'accommoderait de la fange dans laquelle ils vivent : on est riche et policé ou pauvre et chaotique ! On soulignera une légère critique des gens qui vivent sur terre à travers la démonstration d'un égoïsme forcené des gens y vivant et notamment du personnage principal sauf... qu'il a un destin. Ah ! oui ! il y avait longtemps que l'on nous avait pas fait le coup de l'élu !!! Quant aux invraisemblances scénaristiques, impossible d'en faire un inventaire tellement elles sont nombreuses et ne servent qu'aux besoins d'un scénario bancale : la présence d'une police sur terre ??? Mais pourquoi faire ? Ca n'a aucun sens ! On rentre sur Elysium finalement comme dans du beurre (pas de véritable moyens de défense sur place). Où sont, à la fin, les robots policiers ? En RTT sûrement (en même temps c'est un française qui dirige la défense, faut pas s'étonner) ? Et comble de la stupidité, si le matériel médical n'était pas mis à la disposition des gens vivant sur terre, ce n'est pas parce qu'il est trop cher, qu'il n'y en a pas assez, bref pour une raison économique ! Non, c'est parce que les riches sont très très méchants. Ils ont ce matos en quantité industrielle (c'est ce qui ressort très clairement de la fin du film) mais le garde très précieusement dans des hangars histoire de ricaner le soir en buvant un cognac au clair de terre sur ces imbéciles de pauvres qui crèvent alors qu'ils pourraient être sauvés. Au secours !!!!
    Ce film est une véritable insulte à l'intelligence.
    Dandure
    Dandure

    169 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 août 2013
    Attention, cette critique contient des "spoilers" tels que: spoiler: Ce film est mauvais
    .

    A Hollywood, on n'a pas d'idées mais on a de l'argent.

    Hé, Neil ! On a bien kiffé ton truc avec des aliens parqués dans des taudis.
    Tu pourrais nous refaire la même ? En mois exotique hein ! C'est pour faire du pognon alors on va lisser le produit. Laisse tomber la violence jubilatoire, l'ironie et le second degrès, ça risque de distraire les Américains de leur pop corn.
    Regarde, on t'a trouvé un Matt Damon tout neuf avec pleins de muscles et une Jodie Foster regard d'acier option français.

    On a fait simple pour le script, les riches sont très méchants, les pauvres très gentils. Tiens, voilà 100 millions !
    Ouais je sais, les dialogues sont indigents, les enjeux fantomatiques et les perso secondaires insipides. Mais t'es hors sujet là, Neil. Faut juste que ça fasse joli et ça pète dans tous les sens.

    Prends pas cet air dégoûté, on veux bien engager ton pote Coley malgré son accent bizarre et son regard halluciné. Mais pas de blague hein ? Tu files droit, c'est promis? On veut du crash de navette, de l'hybridation, du bougé de caméra, du bidonville, tout pareil...
    Bon garçon, tu iras loin.

    Moralité: District 9 - Elyseum 0
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2013
    Avec son "District 9", le Sud-Africain Neill Blomkamp avait surpris son monde à la fin de l'ètè 2009, fable de science-fiction originale et ambitieuse avec un style très documentaire qui soutenait son côtè très rèel! Le voilà de retour avec une nouvelle oeuvre d'anticipation qui oscille entre "D.O.A" et "Total Recall". Comprenne qui peut ce mèlange à la sauce Blomkamp (ou plutôt à la sauce hollywoodienne) qui reprend en gros la thèmatique des disparitès sociales qui avait dèjà ètè à la base de "District 9" et les traite encore plus sur un plan littèral! Nous sommes ici en 2154! Dèvastèe par la pollution, la Terre a ètè abandonnèe par ses habitants les plus riches, partis vivre sur "Elysium", une station spatiale qui louche vers "Aeon Flux". Ce n'est pas un compliment mais bon [...] Sur la planète restent èvidemment les plus dèmunis qui survivent dans des conditions insupportables! Matt Damon (parfait, même avec la boule à zèro), un ex-dèlinquant, est condamnè à mourir après un accident de travail! Seul salut ? Se soigner en rejoignant "Elysium" mais ce dernier va se retrouver entraînè dans une suite d'èvènements qui le dèpasse totalement dont il va être spectateur malgrè lui pendant un temps et dont il va devenir acteur à mesure qu'il se rend compte de l'ampleur des èvènements dans lesquels il est impliquè! Dès le dèbut du mètrage, l'ambiance apocalyptique impressionne! Les univers visuels de la Terre et d'"Elysium" sont assez bluffants, surtout dans une salle obscure; l'odyssèe de Damon, touchante! Seule Jodie Foster, qui campe la responsable de la Dèfense d'"Elysium" avec une main de fer, est quelque peu en retrait! C'est souvent le cas quand l'actrice joue un second rôle mais il n'y a pas de quoi bouder son plaisir car "Elysium", c'est avant tout de la S.F bien fichue doublèe d'effets spèciaux très spectaculaires même si ce film raconte à peu de chose près la même chose que "District 9" en reprenant tous les parti pris de rèalisation! Mais la vision du futur de Blomkamp est assez pertinente et le monde filmè dans le mètrage est à mettre à son crèdit! Reste cinq jours pour sauver sa peau avec insècuritè, guerre, action virile et tutti quanti...
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    155 abonnés 1 196 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 janvier 2014
    Consternant. La déception est d'autant plus douloureuse que j'attendais beaucoup de l'auteur de District 9 qui, quoique surestimé, était un bon film de SF. Au lieu de ça je crois qu'il s'agit du Blockbuster le plus raté d'un été pourtant riche en navets. Tout sonne faux dans Elysium les dialogues sont dignes de statut Facebook (Frey à Max "it's complicated"), le scénario est caricatural, les personnages sont des clichés vivants et les scènes stéréotypées au possible. Ajoutez à cela un généreux arrosage de guimauve et vous aurez une bonne description d'un film de série B. Neill Blomkamp nous recycle du District 9 avec plus d'argent mais moins d'idées reprenant son décor : les bidonvilles de Prétoria sont remplacés par ceux de Los Angeles et son pitch : la parabole de l'immigration remplaçant ici celle sur l'apartheid. La dénonciation du fossé entre les méchants riches et les gentils ouvriers pauvres (oui en 2154 il n'y a plus de classe moyenne) est tellement manichéenne qu'elle ne satisfera que les ados les plus indulgents et même eux se sentiront las de découvrir une fois encore une histoire basée sur la révolte d'un prolo contre les nantis. Un héro qui accumule tous les clichés possibles et imaginables : orphelin, en quête de rédemption, poursuivant son rêve d'enfance et ne pouvant oublier son premier amour. Pour tenir la promesse qu'il lui a faite il va tout endurer : bras cassé, radiations puissance 10 Fukushima, couteau dans le ventre, téléchargement abusif, bref il souffre. Mais pas autant que nous lors de flash back lourdingues pompés sur Gladiator et accompagnés de chœurs d’eunuques s'égosillant afin de susciter l'empathie avec notre héros chauve. Difficile pourtant de s'accrocher aux personnages d'Elysium. Non seulement ils sont caricaturaux au possible mais en plus ils sont mal joués (ceci expliquant peut-être cela). Jodie Foster est toute en nuance, Sharlto Copley en retenue, Matt Damon n'a jamais communiqué autant d'émotion, et Alice Braga tient son rôle de potiche avec tant de talent qu'on jurerai un rôle de composition. Ils campent une galerie de personnages basée sur les stéréotypes raciaux et sociétaux les plus éculés : un écossais fou, un français mégalo, un PDG de multinationale prêt à tout pour de l'argent et une héroïne à l'ancienne : une mère isolée, infirmière, élevant sa fille atteinte d'une leucémie. Franchement. Une leucémie ?! Le réalisateur utilise un enfant atteint d'un cancer pour nous faire pleurer. Ce n'est plus du chantage affectif, c'est une prise d'otage. A cet égard l'interminable scène de rencontre entre elle et Max est franchement embarrassante pour un réalisateur qu'on pensait plus subtile. Mais tous ces défauts ne sont rien par rapport au vrai problème du film : son scénario complètement rocambolesque (attention mass spoiler) spoiler: Toutes les scènes constituant la trame sont branlantes et l'intrigue générale elle même ne tient pas debout : pourquoi le Ministre Rhodes aurait-elle besoin d'un reboot pour faire son putsch alors qu'elle n'avait qu'à prétendre une guerre pour prendre le pouvoir légalement ? Petit festival : D'abord la scène incroyable où Max se fait irradier. Pourquoi n'utilise-t-il pas le gros bouton rouge bien visible à l'écran ? Ne se doute-t-il pas que s'il repousse ce qui empêche la porte de se fermer, celle-ci va... se fermer. J'ai ensuite adoré quand il se cache sous les cochons. L'avion ne l’aperçoit pas et décide de repartir avant de lâcher une heure plus tard... des robots chercheurs. Robots efficaces puisque à six dans une ville de quelques dizaines de millions d'habitants ils retrouvent notre Max dès qu'il met son pied dehors. Max parvient heureusement à s'échapper mais évite de retourner prévenir Frey qu'elle risque de recevoir de la visite. Probablement par peur que la gosse lui raconte encore une histoire à base d'hippopotame et de suricate. Gamine à qui il refuse de donner une ID pour une raison inexplicable. Pourquoi Kruger laisse Max rentrer dans le vaisseau avec sa grenade alors qu'il a deux otages à disposition ? Pourquoi le ministre utilise-t-elle un psychopathe et non pas un robot ou à minima un agent sain d'esprit ? Ce film n'arrête jamais et c'est terrible parce que trois, quatre absurdités c'est pas grave mais quand c'est tout au long du film comment peut-on s'attacher aux personnages et croire en leur histoire ? Pareil, où sont les robots de défense quand Max atterri, quand le vaisseau de Spider atterrit, quand Kruger attente son coup d'état ? Pourquoi le PDG choisit-il qu'un téléchargement du programme soit létale puisqu'il est sensé le faire lui-même ? Pourquoi l'exosquelette de Max ne lui sert qu'une scène sur deux ? Pourquoi Kruger et ses deux acolytes se baladent-t-ils partout pour retrouver Max alors que celui-ci viendra forcément secourir sa belle ? Pourquoi le PDG est-il accompagné de seulement deux robots... qui se batte l'un après l'autre ? Comment Max fait-il pour s'échapper après la mort du PDG alors qu'un vaisseau le survole ? Pourquoi personne ne remarque Max qui est allongé à 5 mètres de l’hôpital ? J'ai beaucoup aimé lors du reboot la succession de plans larges sur Elysium et rapprochés auprès des acteurs : jour, nuit, jour, nuit, énorme !!! Enfin le plus drôle, notre écossais favoris se fait arracher la moitiée de la tête sans en mourir, mieux : "the brain is not damaged"... silence. La fin est complètement abracadabrante. Les robots (qui apparaissent enfin) guidé par le président (n'était-il pas en prison ?) ne peuvent arrêter les citoyens ? Personne ne peut rebooter le système ?
    Je justifie mon étoile par l'esthétique soignée (Elysium est très réussie), les scènes d'action honnêtes et les gros guns très cool. Je finirais en citant une critique de CinemaTeaser : [Blomkamp est] "confiant en l’intelligence de son public", pardon ?
    Guimzy
    Guimzy

    169 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2013
    Avec District 9, Neill Blomkamp s'imposait immédiatement comme le grand espoir du cinéma de science-fiction, en réussissant à transcender un budget minuscule pour ce type de production. Des idées en pagailles, un sens de la mise en scène très affirmé, une volonté d’ancrer le film de genre dans une réalité sociale forte, le sud-africain a définitivement tout compris à la portée du cinéma de SF. Avec Elysium, il continue de tracer sa route en affirmant son style qu’il peaufine depuis ses premiers courts métrages pour lui donner toujours plus d’ampleur et signe une petite merveille, à la fois contestataire, visionnaire et violente, mais qui n'est pas dénué de défauts. Neill Blomkamp est un réalisateur avec une signature évidente, des thèmes qui lui sont chers, et une vision novatrice des choses. C'est clairement ce qu'il démontre dans Elysium qui est sans doute un des meilleurs films de l'année, sans pour autant être un chef d'oeuvre. L’univers d’Elysium est bâti sur le contraste entre d’un côté une Terre désertée par les populations les plus riches, où les prestations médicales et sociales sont restreintes au minimum vital, où la politique sécuritaire est excessivement fascisante, et de l’autre Elysium, station spatiale au rendu clinique, vision parabolique des paradis fiscaux actuels. Ce n’est pas un hasard si sur Terre la langue dominante semble être devenue l’espagnol, le monde ressemblant à une gigantesque favela, tandis que sur Elysium l’anglais et le français dominent. La volonté de Neill Blomkamp, qu’il s’agisse de son récit ou de son traitement visuel, est d’apporter une touche de réalisme particulière. Un réalisme qui avait déjà frappé avec District 9. Et c'est là le gros point fort du film : on y croit. On y croit jusqu'au bout sans qu'une onde d'incohérences frappantes viennent troubler le récit. Et pourtant il y a quelques facilités : on en sait pas plus sur ce concept d'Elysium alors qu'on aurait bien aimé avoir quelques connaissances au sujet de cette terre utopiste. L'ensemble du film reproduit, avec une maîtrise toujours plus affirmée, l’approche du film précédent (caméra à l’épaule façon cinéma vérité, utilisation de diverses sources d’images pour doper la narration, multiplication de points de vue et ruptures de ton), Mais il y aussi des séquences plus apaisées, voire carrément lyriques, qu’il s’agisse des très lumineux flashbacks construisant la complicité nécessaire entre deux personnages majeurs, ou d’inserts ralentis incroyables lors des séquences d’action. Et derrière ses séquences faramineuses, Blomkamp parvient à créer une certaine émotion, tout comme dans District 9. La bonne idée est de ne pas tomber dans une romance facile ou un ton bêtement pleurnichard mais de trouver une sorte de pureté. Dommage que la fin du film tombe malheureusement dans ce cas. Neill Blomkamp élabore un dispositif dérivé de District 9, avec une première partie dans laquelle les nombreux enjeux sociaux sont exposés et une seconde qui laisse plus de place à l’action pure et dure, avec des ponts permanents entre les deux. Il est donc question d'une mise en scène incroyablement bien maîtrisée, laissant place à un scénario certes simple mais pour le moins efficace. Elysium laisse place aussi à une ambiance SF crade et sanglante, dopée à l’imagerie cyberpunk et aux explosions gores. Blomkamp va donc bel et bien jusqu'au bout de son concept et ce, avec une justesse qui mérite le respect. Elysium s’impose donc aisément comme une expérience de SF très élaborée et brutale, portée par un Matt Damon transformé, à la fois massif et émouvant, et un Sharlto Copley génial en bad guy psychopathe. Et malgré quelques facilités et quelques défauts (notamment la bande-son qui n'a vraiment rien d'impressionnant), c'est un film qui parvient à s'affirmer et confirme le talent de Neill Blomkamp. Un bon moment de cinéma SF.
    septembergirl
    septembergirl

    603 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2013
    Un film de science-fiction à grand spectacle, tout aussi intelligent que "District 9". Un divertissement de haute volée qui nous offre un scénario crédible et bien bâti, constituant une subtile allégorie du monde actuel avec ses problématiques écologiques et sociales. Une réalisation efficace qui fonctionne à plein régime du début à la fin, soulignée par les très bonnes interprétations de Matt Damon et de Jodie Foster. Un excellent film d'action !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 août 2013
    Le premier film du réalisateur, District 9 était une agréable surprise à sa sortie même s'il n'était pas exempt de défauts, notamment un certain manichéisme, même si ça se justifiait dans le scénario.

    Et bien le principal problème problème d'Elysium, c'est justement le manichéisme... D'un côté vous avez les riches, ces "salauds de riches" comme le dit l'expression. Ces sales riches comme vous vous en doutez, ce sont les méchants, ils n'ont strictement rien pour eux. Ils sont égoïstes, pervers, sadiques, n'ont que faire de la vie des pauvres Terriens qu'ils traitent comme du bétail etc. je vais m'arrêter là pour les clichés vous avez très bien compris où je veux en venir... Et de l'autre côté on a la plèbe terrienne... Eux ce sont les gentils, et ça on le comprend très vite. La vie n'est pas facile dans ce gigantesque favela qu'est devenu Los Angeles mais même les rares voyous qu'on y croise sont des types sympathiques au fond (dans le futur le grand banditisme a disparu, j'ai hâte d'y être !). A ce titre, le sidekick de Matt Damon incarne parfaitement ce cliché du "gentil voyou", toujours prêt à aider et à se sacrifier pour les autres, trop mignon.

    Enfin voilà, dès les premières minutes du film on comprend déjà comment tout ça se finira... A ce sujet, j'ai trouvé la fin un peu douteuse : spoiler: les frontières d'Elysium sont finalement ouvertes... Faut-il vraiment s'en réjouir ? On peut imaginer que dans le futur des masses de population se déplaceront sur Elysium et ce petit paradis deviendra un taudis comme sur Terre, super, au moins on est tous égaux dans la misère.


    Signalons aussi que le film a du être tourné par un parkinsonien puisqu'on ne pige rien mais alors rien aux scènes de combats. Ça bouge dans tous les sens, c'est illisible, vraiment insupportable. Alors malgré tout ça se laisse regarder mais bon, sans grand enthousiasme.
    Edgar L.
    Edgar L.

    193 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2014
    D'une vision désastreuse du futur, le réalisateur néo-zélandais Neill Blomkamp nous offre un film de science-fiction particulièrement réussi, qui, s'il ne parvient pas à atteindre le niveau très élevé de son précédent "District 9", lui permet néanmoins de confirmer toute l'étendue de son jeune talent. [...]
    Du bel art ! Après l'excellent "District 9", Neill Blomkamp transforme l'essai et confirme aux yeux de tous toute l'étendue de son talent. Il impose une mise en scène stylistique et est accompagné d'un casting savoureux et talentueux. Cette vision noire et désastreuse du futur est loin des standards actuels du cinéma de science-fiction, et ça fait du bien. Néanmoins, quelques petits défauts empêchent gâchent la copie finale, et on peut regretter que le jeune réalisateur n'ait pas atteint le niveau de l'excellent "Disctrict 9". Nul doute que quelques années lui suffiront à rectifier le tir et à prouver définitivement qu'il est l'un des plus grands réalisateurs de sa génération.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    133 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 août 2013
    Il est vrai que le réalisateur de "District 9" aurait pu s'enfoncer dans une vedettariat et poursuivre avec une suite. Mais non : il à en effet décider de continuer avec un film des plus originaux : Elysium. Ce long-métrage est le génie même de la S.F. ! Un film qu'on n'attendait pas à voir ces temps-ci.

    Car oui, c'est avec un génie tout particulier et des acteurs tout aussi grandioses que nous fait plonger Neill Blomkanp. Nous fait plonger dans un monde sans foi ni loi. Un monde qui fait peur.

    Outre un scénario pour le moins haletant et inattendu, Matt Damon réussit à nous faire ressentir une ÉNORME pression! On a peur pour lui, mais aussi pour les autres habitants de la Terre, qui, dès le début et ce jusqu'à la fin spoiler: sacrificiel
    , sont dans une misère noire! Max (Damon) devra donc affronter la ministre de la justice d'Elysium : Madame Rhodes (superbement orchestrée par l'unes des actrices la plus reconnue d'Hollywood : Judie Foster).

    En bref : L'uns des plus grands films de S.F. de l'été 2013.
    Le Christ Cosmique
    Le Christ Cosmique

    50 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 août 2013
    Apres l'excellent District 9, la pépite du cinéma de science fiction nous revient avec Elysium, film traitant entre autre des inégalités sociales, thème qui était déjà présenté (de manière fort admirable) dans le précédent long métrage de Neill Blomkamp. En un mot ? Déception. En somme le film ne se résume qu'à un ramassis de clichés, de stéréotypes qui se trimbale en plus, et ce tout le long du film, une morale abjecte. Question mise en scène, on oscille entre le bon et le moins bon. On a donc d'un coté des scènes d'actions plutôt bien foutues avec ce coté "sale" bien retranscrit qui colle assez bien au film, et d'un autre des mouvements de caméra foireux accompagnés comme il se le doit dans tous blockbusters de maintenant, de ralentis façon bullet time complètement inutiles et surfaits. Mais bon "cé tro kool !!" comme on dit... Mais bon il y a de bonnes idées, comme la mise en situation des exosquelettes qui même si elle nest pas tres poussée, apporte un petit style à l'ensemble. Là où le bat blesse vraiment c'est sur son histoire et ses personnages. C'est simple, par moments on pourrait croire a un vieux téléfilm catastrophe. On a donc droit aux hispaniques larmoyant, auquel on ajoute une bonne dose de pathos et des méchants au delà du ridicule. Concernant les méchants, sous entendus les richards, je n'ai rien vu d'aussi stéréotypé depuis bien longtemps. Les riches sont donc des gens avides de pouvoir, n'ayant aucun respect pour les autres classes sociales ni même pour leur propres employés. Apres on a les autres méchants, des mercenaires avides de chair humaine, tous bien méchants et débiles avec leurs bonnes vannes et leur gout prononcé pour la violence. Quand a l'histoire, bien que le pitch soit très intéressant, il n'est pas vraiment exploité, Blomkamp préférant faire dans le facile, sans oublier d'introduire du manichéisme a tout va. On se retrouve alors avec quelque chose d'original sur la forme, mais de cruellement banal sur fond. Pour finir, les acteurs ne sont pas en reste. Matt Damon est celui qui s'en sort le mieux sans pour autant faire des étincelles, il fait ici le strict minimum et Alice Braga s'en sort plutôt bien aussi. Par contre Jodie Foster, elle, c'est un désastre. Cliché au possible, elle représente tout ce qu'il ne faut plus faire pour caractériser un méchant, car elle n'a ici qu'un seul but : le pouvoir. Muahahaha ! Quant à Sharlto Copley, là où il brillait dans D9, il n'est ici qu'effarant de médiocrité. Il faut le voir pour le croire réellement. En somme Elysium est une immense déception, hollywoodien a la limite du supportable, banal, sans fond et qui en plus se paye le luxe d'afficher une morale complaisant, niaise, voire carrément agaçante. Un blockbuster faussement engagé, qui n'a aucun message a transmettre, malgré sa "thématique" principale. Heureusement que le visuel est abouti sans ça on courrait droit a la catastrophe. En bref, un beau ratage sur le fond, mais un ratage globalement divertissant qui a le mérite de proposer quelque chose de légèrement original.
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