Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
tony-76
1 071 abonnés
1 410 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 5 août 2013
Tomer Sisley interprète un flic ripoux qui lui va bien, l'histoire se passe dans une boite de nuit. Il a une nuit pour retrouver son fils ( Samy Seghir ). Il est embarqué dans un engrenage que j'aime. Beaucoup d'actions et trop de violence ! Si non un bon moment.
Un polar à l'ancienne, étonnant, et plutôt stylé. Le casting n'est pas mauvais, Tomer Sisley est toujours très juste, de même pour la plupart des comédiens, à part Samy Seghir, mais on lui pardonne, il est jeune... Même si ça manque cruellement de morale, et de sérieux, "Nuit Blanche" reste un film sympa et étonnement léger. Avec un peu d'humour, une bonne mise en scène, et un scénario correct, cette chasse à l'homme pas comme les autres, dans une boîte de nuit arrive à surprendre et à ne pas ennuyer le spectateur.
13 699 abonnés
12 420 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 15 novembre 2017
On n'a pas souvent l'occasion de voir un polar rythmè made in France en salles ou ailleurs, et la curiositè ètait d'autant plus forte que Frèdèric Jardin change ici complètement de registre avec un casting solide comme le roc : Tomer Sisley (à ce jour son meilleur rôle) prêt a tout pour sauver son fils, mais surtout des gueules tels que JoeyStarr, Julien Boisselier, Serge Riaboukine ou Adel Bencherif! Le rèalisateur maîtrise son sujet et se dèbarrasse de ses tics commerciaux qui agacent! Avec une camèra à l'èpaule redoutable, Jardin nous entraîne dans une nuit blanche haletante! Le secret de la rèussite du film est là : Tomer Sisley trouve enfin un beau personnage, imparfait mais touchant, abîmè par son boulot de flic et par un fils dont les rapports sont difficiles! ça court de partout, ça saute, ça flingue, ça se bastonne...avec un metteur en scène qui appose à chaque scène d'action le ton le plus juste et le plus efficace possible! C'est du bon boulot et ça fait un bien fou de voir un film français nerveux et tendu comme un clip! Avec des dialogues hilarants (le kebab à la sauce Riaboukine) et une actrice sublime : Pom Klementieff...
Les ayatollahs de la vraisemblance vont encore avaler leur chapeau. L'intention du réalisateur n'était à l'évidence pas de nous faire un polar réaliste, mais un film d'action badass. Et de ce point de vue c'est plutôt réussi, le début est palpitant, ensuite ça s'essouffle un peu mais la tension ne retombe pas, certains scènes sont carrément démentes (la meilleure étant le bagarre dans les cuisines). Tomer Sisley se débrouille bien, les seconds rôles aussi, Julien Boisselier et Joey Starr beaucoup moins bien. Un bon moment de cinéma mais qu'est-ce que ça fait mal aux yeux !
Neuf ans après « Cravate Club » Frédéric Jardin revient à la réalisation avec « Nuit Blanche» thriller épileptique avec Tomer Sisley en protagoniste principal. Dans l’esprit du théâtre classique Jardin déroule l’action de « Nuit blanche » dans un lieu unique durant une seule nuit ceci lui permettant d’installer une tension qui ne retombe jamais. Il flirt sans faux semblants avec le cinéma américain grand pourvoyeur de ce cinéma ultra vitaminé. Tomer Sisley y incarne de manière convaincante un flic en infiltration qui se retrouve à devoir échanger son fils contre un sac d’héroïne, échange compliqué par une fliquette débutante et trop zélée et un flic ripoux qui cherche en même temps à le faire tomber et à mettre la main sur la drogue. Le film plutôt décapant fait même parfois usage d’un humour second degré qui permet d’alléger une ambiance noire et 100% tournée vers l’action. Il n’échappe pourtant pas à certains clichés sur les flics et les gangsters qui lassent un peu et parfois par un certain manque de réalisme qui sans nuire fait un peu sourire. En bref un film français qui ne se prend pas au sérieux et utilise tous les codes du film d’action américain et ses défauts également, mais qui dans sa tension au cordeau donne une impression de vitesse qui ne laisse pas au spectateur le temps de s’appesantir sur ces invraisemblances et autres absurdité pour s’abandonner dans la même urgence que le héros. À voir pour se distraire sans autre intention.
Ficelé d'un bon scénario plutôt classique (un fic ripoux vient récupérer son fils kidnappé par des trafiquant de drogue), le film qui se passe au trois quart dans une boite de nuit finit par fatiguer les nerfs. La foule , les lumières , le bruit , l'histoire qui se déroule à huis clos la nuit ne laisse, c'est vrai, pas le temps de s'ennuyer (surtout le dénouement !) et aurait mérité quelques retour plus fréquent à la lumière du jour. A part l'acteur principal, les autres n'ont pas l'air dans leur élément , à part peut être Joey Starr. Les acteurs ne sont pas les meilleurs (sans etre mauvais non plus !) et cela décrédibilise le film. Un film policier bourré d'actions à découvrir si vous aimez l'acteur principal.
"Nuit blanche" est loin d'être une réussite (même si la critique a été injustement généreuse). Un manque de crédibilité énorme se dégage de ce film, balançant ici et là des défauts à coups de pelle. Le scénario est simple, et la mise en scène n'arrivera pas à le relever, tout comme le faible jeu de Tomer Sisley (bien qu'on y soit habitué). "Nuit blanche" tire son semblant d'originalité dans son unique décor (discothèque), mais n'arrivera jamais à nous entraîner, nous laissant constamment l'impression d'assister à un travail inachevé...
Un excellent film policier bourré de suspense, de rebondissements et d'action. Un huis clos sombre, survolté et survitaminé où les bons flics, les boeuf-carottes, les ripoux et les gangsters s'affrontent.
Le thriller à la française connait un certain renouveau avec les bonnes surprises que pouvaient représenter les très bon Pour elle et A bout portant et le surprenant Une Nuit. Ce Nuit Blanche rejoint donc cette liste et s'avère être aussi une bonne surprise. Scénario sans grande originalité il est vrai, mais la sincérité de sa réalisation fait plaisir à voir. Violent, sec, brutal et sans superflu. Nuit Blanche va directement à l'essentiel et le fait bien. Film d'action à unité de temps et de lieu (90 % du film se déroule d'une boite de nuit la nuit, oui le titre n'est pas trompeur !) et à la réalisation efficace et souvent inventive (les plans de Tomer Sisley à la steadicam sont bien amenés), Nuit Blanche fait partie de ce cinéma français peu médiatisé mais qui mérite surement plus d’intérêt que les comédies répétitives dont on nous abreuve chaque année. Imparfait du fait d'un scénario un peu trop léger, le film montre que les thrillers à la française ont encore un bel avenir. Et c'est tant mieux !
Rien à dire : je trouve ça bien que le cinéma français puisse aborder le film de genre sans complexe, encore faudrait-il qu'il s'en donne les moyens. Alors c'est vrai, « Nuit blanche » peut compter sur un rythme soutenu, quelques poursuites prenantes et le scénario a beau être en définitive assez banal avec sa part de moments abracadabrantesques, cela se tient à peu près. Dommage alors que Frédéric Jardin démontre autant de limites techniques (sans doute le budget ne l'a t-il pas aidé non plus), que ce soit ce montage épileptique, ces éclairages fatigants ou ces scènes d'action « à l'arrache » donnant une quasi-impression d'amateurisme. Malgré tout, et aussi anecdotique soit-il, il y a une petite personnalité, une noirceur et une brutalité rappelant parfois (si l'on est très, très indulgent) certains films de Michael Mann, et l'interprétation a beau être inégale (Samy Seghir, Joey Starr et surtout Lizzie Brocheré font pâle figure), Tomer Sisley s'en sort avec les honneurs tandis que Serge Riaboukine et Julien Boisselier sont vraiment les deux grands bonhommes du film. Honnête.
Un thriller au concept simple (un père tente de libérer son fils) mais qui mise avant tout sur l’efficacité quitte à en faire un peu trop. Le décors, clos, bruyant, désagréable, renforce l’impression d’urgence.
Nuit blanche (2011) ne se résume pas seulement à un thriller où il serait question d’une chasse à l’homme dans une discothèque durant près de 100 minutes. C’est un habile mélange flirtant entre le polar et le thriller où il est à la fois question de flic infiltré, de flics corrompus, de trafic de cocaïne, de kidnapping, bref un beau foutoir, le tout réunit dans un seul et même lieu, à savoir un immense complexe où sont réunit une discothèque, un restaurant, une salle de billard et de pocker. Si le scénario s’avère relativement simpliste, c’est pour mieux nous surprendre par la suite (ce qui n’évite pas au film de devenir prévisible par moment). Concernant la mise en scène, jouant sur le principe que la course poursuite se déroule en temps réel (soit toute la durée du film), c’est un véritable exercice de style auquel on se retrouve confronté ici, certes, le film en devient répétitif mais on l’excusera sans problème à la vue de l’ébouriffante scène de castagne dans les cuisines du restaurant. Un thriller mineur mais survolté et qui épuise dans le bon sens du terme, d’autant plus que c’est un véritable régal d’y retrouver une distribution aussi éclectique que celle-ci (Tomer Sisley, Julien Boisselier, Joey Starr & Serge Riaboukine).