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ffred
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3,0
Publiée le 19 novembre 2011
Mis en scène par Frédéric Jardin (Cravate club) et écrit par Olivier Douyère (Scènes de crime, Agents secrets) et Nicolas Saada, scénariste et réalisateur de l’excellent Espion(s), Nuit blanche est une excellente surprise. Dans la parfaite lignée des polars musclés à la française de ses dernières années de 36 quai des orfèvres à Pour elle et A bout portant. 1h40 d’action pure qui ne nous laisse pas une seconde de répit... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
Le film d'action français est à la mode et se combine souvent au polar. Depuis l'avènenement de la saga Jason Bourne, un tas de réals se sont dit que, désormais, on pouvait faire des scènes d'action super rythmées tant qu'on enchaînait 50 plans en moins d'une minute. Mais ce qui marche dans le thriller US n'est pas forcément transposable car l'autre paramètre important, c'est d'avoir un vrai réal derrière la caméra. Sans faire injure à F. Jardin, on est loin de P. Greengrass. Le principe d'unité de lieu et de temps est intéressante mais très dure à tenir sur plus d' 1h20. Si bien que, au bout de 40 minutes dans la boîte, le script tourne en rond et multiplie les invraisemblances pour durer. Dommage car les acteurs étaient plutôt très bons, l'intrigue bien fichue et la mise en scène parfois intéressante (avec les belles images de T. Stern en sus). L'action et la tension sont bien réglées, la baston dans la cuisine est hyper réaliste et dévastatrice mais c'est parfois trop cliché, mal ficelé et trop attendu, avec un final pas très réussi. A voir tout de même. D'autres critiques sur
Un thriller haletant tourné sous la forme d'un huis-clos en boîte de nuit. Le film tient en haleine et est un cocktail explosif d'action et de rebondissements multiples (peut-être trop ?). En tout cas, le spectateur n'a aucun répis et n'a pas le temps de s'ennuyer.
Des boeufs-carottes plus ripoux que ceux qu'ils pourchassent. Un Antillais à moitié Turc. Une boite de nuit remplie de barjots. Une nuit blanche mi-farine mi-cocaïne, haletante et réussie avec une mise en scène à la hauteur . 3 étoiles et demie.
Une nuit pour récupérer son fils. Un pitch plutôt simple, à la façon de "24 heures chrono", avec multiples personnages et rebondissements. Le film n'a pas de temps morts, on est tout de suite dans l'intrigue réellement palpitante et rondement menée. Tout est fait pour rendre le tout crédible, au sens divertissant, et ça marche. Une très bonne surprise qu'on aurait tort de prendre de haut d'un regard blasé. Pour une fois qu'un film français réussi l'ambition qu'il se fixe sans paraître prétentieux...
Un flic dérobe un gros sac de cocaïne à des trafiquants, mais il est identifié au cours de l’opération. Les truands prennent alors son fils en otage. Vincent doit faire l’échange - son fils contre le sac - dans une immense boîte de nuit tenue par les mafieux. La nuit qui commence sera la plus longue de sa vie et peut-être même la dernière. Coécrit par Nicolas Saada (réalisateur du très bon Espion(s) avec Guillaume Canet), ce polar en huis-clos est très prenant avec beaucoup de suspense et des acteurs très convaincants, dont un Julien Boisselier parfait dans un rôle de parfaite ordure. Le film assume son côté série B et ses clichés et se veut un film de genre efficace et divertissant et c'est très réussi. Dommage que le film n'ait pas trouvé son public.
Neuf ans après son adaptation ciné de la pièce Cravate Club, le réalisateur Frédéric Jardin revient derrière la caméra pour mettre en scène un thriller écrit par Nicolas Saada (Espion(s)). Principalement (voire quasi-intégralement) situé dans une boîte de nuit parisienne, le long-métrage suit un flic un peu voleur sur les bords qui, pour arrondir ses fin de mois, a braqué un convoi de gangsters travaillant pour un caïd local. Hélas démasqué, notre héros va devoir rendre la came à son propriétaire s'il veut revoir son fils vivant, ce dernier étant retenu prisonnier dans la boîte de nuit du gros bonnet. Et c'est le début des emmerdes pour ce jeune flic aussi intrépide qu'insouciant... Le pitch est original, l'intrigue s'essouffle parfois mais réussit toujours à tenir la route, les scènes d'action sont prenantes et ce lieu clos qu'est la discothèque ajoute un côté imaginatif à ce thriller hollywoodien tout ce qu'il y a de plus bénéluxien. Toutefois, le long-métrage possède quelques défauts auxquels le spectateur ne peut passer à côté avec en premier lieu ces baisses de rythme (principalement des scènes inutiles ou étendues) gênantes, ces quelques acteurs cabotins (Serge Riaboukine et Julien Boisselier notamment) ainsi qu'un final interminable qui aurait très bien pu être raccourci. La mise en scène de Frédéric Jardin est, elle aussi, inégale : la photographie n'est pas toujours au top (obscurité de la boîte de nuit oblige) et certains gros plans et autres séquences de courses-poursuites s'avèrent très grossiers. En revanche, Tomer Sisley confirme une fois de plus son habileté à camper des personnages d'action torturés, enchaînant les bastons brutales (comme on en voyait dans les années 90) et les moments d'émotion sincères. Ainsi, pourvu de défauts mais terriblement efficace dans l'ensemble, Nuit blanche est une nouvelle confirmation que le thriller d'action tricolore s'impose de plus en plus en matière de qualité et d'originalité, le film rejoignant les nouvelles productions du genre Pour elle, À bout portant ou encore La Proie.
On est bien loin des prods Américaines... C'est un fait. MAis pour le reste, le film arrive à se démarquer ; tout en nous tenant plus ou moins en "haleine". Malheureusement, le film se veut assez lent, pas trop poussif et a contrario ; par moment plutot violent et riche en action. C'est d'un extreme à l'autre. LA brochette d'acteurs, dont les seconds rôles ; sont plutot bon. tout comme le jeu de chacun. Et le synopsis, bien que plausible sur papier ; se révèle quand même assez irréaliste (du moins pas dans ses conditions). On ne s'attendais pas à du grand art, mais à quelques choses d'un peu plus poussif. Un coktail un peu plus à l'Américaine, mais se démarquant quand même par sa touche française. Dommmage, car il y a du potentiel. A la limite, un dimanche soir...
Il est clair que cette « Nuit blanche » est bien loin d'être une grande œuvre du cinéma et qu'elle manque vraiment d'originalité. Cependant, elle assure un divertissement de facture très honnête. Et en huis-clos qui plus est. Quiconque aimant le genre y trouvera son compte. L'ensemble ne manque pas de défauts : sans inventivité donc, mais ça à la limite, on s'en fout, des cadrages hasardeux, un éclairage de mauvaise qualité et une réalisation (bien que nerveuse) n'aidant pas franchement à la lisibilité de certaines scènes. Mais il faut certainement penser que le film à été tourné avec un budget dérisoire. Expliquant la « faillite » esthétique. Cet ensemble speed, nerveux, sombre et parfois violent repose en grande partie sur les épaules de Tomer Sisley qui se démène et surtout sur celles de Serge Riaboukine, égal à lui-même : à son aise et imposant. Sans oublier JoeyStarr, dans un rôle beaucoup plus minime, mais qu'il semble jouer avec beaucoup de naturel. Mais il y a un intrus dans tout ça : Julien Boisselier. Non mais, qu'est-ce qu'il fout ici celui-là ? Parce qu'en plus de son charisme zéro, il faut supporter sa voix monotone de puceau pubère s'en étant coincé une dans une porte, ne collant pas avec le type de personnage qu'il joue. Perso, j'aurais bien aimé voir Darroussin ou Bacri dans un rôle comme ça. Je zappe volontairement la très mignonne Lizzy je sais plus quoi, totalement inexistante. « Nuit blanche », film portant très bien son nom, vous fera passer un petit moment sympa. Ce qui était sans doute son seul objectif.
Nuit blanche s'inscrit dans cette lignée de nouveaux thrillers français tels que Gardiens de l'ordre, A bout portant ou Pour elle. On a un gros casting, ici Tomer Sisley, Julien Boisselier, Joey Starr ou Serge Riaboukine. Quant à l'action, elle se déroule la nuit (d'où le titre) et uniquement dans une boîte de nuit. Ce qui peut expliquer, d'une part, qu'on tourne en rond au bout d'un moment et que d'autre part, il y ait un budget aussi réduit pour ce film par ailleurs passé complétement inaperçu. Dans cet affrontement entre flics et truands, rien de bien neuf. Des flics ripoux veulent intercepter une valise pleine de drogue destinée à un patron de boîte de nuit qui traite avec d'autres trafiquants menés par Joey Starr. A part la fliquette de base, qui est d'ailleurs affectée à une enquête aussi sérieuse alors que visiblement elle sort de l'école, ce qui ne dérange personne, tout le monde est pourri. Tout ce joli petit monde va donc s'affronter (combat entre Tomer Sisley et Julien Boisselier dans la cuisine du restaurant dantesque) jusqu'au petit matin, ce qui laisse le spectateur lessivé comme les comédiens.
La preuve s'il en était encore besoin qu'il ne suffit pas de faire bouger sa caméra dans tous les sens et de placer des "enculé" dans chaque phrase pour accoucher d'un polar sec et badass. Confondant nervosité avec hystérie, mise en scène tendue avec cadrages hasardeux, Frédéric Jardin nous assène une série B interminable, laide et rempli de clichés, digérant mal ses influences (la baston à la coréenne dans les cuisines, totalement hors-sujet) et réussissant l'exploi de faire mal jouer un casting pourtant constitué d'excellents comédiens. Un ratage sur toute la ligne.
Malgré toute ma bonne volonté, je n'ai pas réussi à me passionner pour cette histoire déjà vue cent fois ni pour ces acteurs qui incarnent des personnages stéréotypés. Ca manque de caractère.
les acteurs jouent assez bien.mais la dose daction ne suffit pas a nous faire oublier quon ne quitte jamais la boite de nuit.et les aller retour de ce huit clos sont trop repetitifs.mais les scenes de combat réhaussent la note de ce polar.