Avis : Nuit blanche - Page 3

Quand un vieux réalisateur veut faire un film d'action à la ricaine, bah ça fait un vieux film pas terrible.
En fait il n'a même pas essayer de faire un film à la ricain, il a fait un film d'action à la française en mode téléfilm presque mieux.
Bon déjà, c'est mal réaliser, le mec ne sait pas cadrer, l'image est dégueu, c'est baclé, le réal touche son cacheton et il est content, nous pas. Bon les acteurs sont bons et ne sont plus à présenter: Les pauvres, on les plaint, ils se dépoutatouillent comme ils peuvent dans ce scénario tout en longueur, mauvais, qui tourne en rond de ce huit clos de discothéque. Même Joey Starr semblent s'ennuyer, TOmer Sisley presque aussi...
Bon on attend que le film se termine, parce qu'on a payé, même si on connait déjà la fin...
Très ennuyeux, pathétique, le réalisateur est mauvais...

Je m'attendais a largement mieux mais je n'ai pas été au bout du film ...
Certaines scènes frisent le ridicule comme la farine ...
Le début (vol de cocaine) va vraiment trop vite je trouve

Bref 2 étoiles pour ce film que je ne regarderai plus

Frédéric Jardin cinéaste jusqu’alors confidentiel livre ici un polar d’une efficacité redoutable qui se déroule dans le huis clos d’une boîte de nuit où malfrats et policiers se livrent à une course au trésor sans merci pour récupérer une mallette bourrée de cocaïne. Pour la structure globale de son film, Jardin s’inspire très clairement de « Snake Eyes » le dernier grand travail de De Palma où un attentat se déroulait dans un stade lors d’un match de boxe. Le film est bourré d’adrénaline et Tomer Sisley tel Rambo est insensible au mal, allant jusqu’à nous offrir la cautérisation à vif d’une plaie au flanc qui remplace en clin d’œil la fameuse scène où le GI se recousait le bras. Les protagonistes du film ne sont pas là pour conter fleurette et pour se faire Jardin a réuni un casting de tronches tout à fait raccord avec l’ambiance souhaitée. Joey Starr fait peur naturellement au point qu’on se demande s’il joue vraiment un rôle , à ses côtés Unel Birol le germano turque de « Head on », sosie de Jean-Louis Aubert ajoute une touche rock destroy plutôt bienvenue dans le cadre d'une boîte de nuit. Mais la palme revient incontestablement à Serge Riaboukine complètement jubilatoire en taulier dealer maniant l’humour en même temps qu’il distribue les gnons et les coups de pétoire. Du grand art dans la lignée des Paul Frankeur et André Pousse. On voit donc que si ça court et ça saute dans tous les sens on n’en oublie pas pour autant les bons mots, ce qui fait tout le sel du film . Plus surprenant est l’utilisation à contre emploi de Julien Boisselier plus habitué aux rôles de dandys mais parfaitement crédible ici en flic pourri. Une réelle réussite qui montre qu’il suffirait de peu de choses pour que le polar à la française renaisse de ses cendres.

Frédéric Jardin est un acteur, réalisateur, scénariste français. Son dernier film en tant que réalisateur et scénariste est sorti en 2002, Cravate Club. Pour Nuit Blanche, il est aussi scénariste avec Olivier Douyère et Nicolas Saada.

Vincent et Manuel, deux flics, braquent une voiture et dérobent un sac de cocaïne. Ils sont reconnus et sont bientôt poursuivis par les gangters. Vincent reçoit un coup de téléphone, son fils Thomas est pris en otage. Il sera libéré en échange de la cocaïne. Vincent se rend dans la discothèque de Marciano pour faire l'échange. Tout ne se passe pas comme prévu ...

Le scénario est classique, un flic seul contre tous, des gangsters, des flics ripoux, un otage, de la drogue, et une dead line. Malgré tout, le film est efficace. C'est un film énergique, bien ficelé, haletant. La première heure démarre particulièrement fort. Quelques scènes sont musclées, et particulièrement la scène dans la cuisine qui est incroyable. Tomer Sisley est Vincent, le flic qui se bat pour récupérer son fils. Pour le reste du casting, Joey Starr est crédible, Serge Riaboukine et Julien Boisselier surjouent et Laurent Stocker trop rare.

Il est quand même dommage que toute l'histoire se passe dans un seul lieu, l'idée de la discothèque hyper grande avec restaurant, salle de billard, .... est bonne mais on tourne vite en rond. On suit le héros dans la boite, et on passe, re-passe, re-re-repasse aux mêmes endroits. Quelques scènes trainent en longueur. Et quelques personnages sont comiques malgré eux, la jeune femme qui suit le héros, le ganster qui suit Joey Starr...

Nuit Blanche reste tout de même un divertissement agréable, musclé, rythmé ... et Tomer Sisley est au top !

http://framboisemood.wordpress.com/

Un bon petit film d'action.
Le défaut : des scènes parfois irréalistes

C'est quoi cette purge ? Le caméraman il avait Parkinson ou quoi ? Sans déconner, faudra dire à M.Jardin que c'est pas parce qu'il fait bouger sa caméra dans tous les sens du début à la fin qu'on se croit pour autant dans un film d'action US ou asiatique ! Le scénario de base, bien que vu et revu, pouvait rendre le film sympa et distrayant. La distribution étant en plus au rendez-vous, je suis rentré dans ce film sans trop me poser de questions. Mais les 10 premières minutes m'ont d'emblée fait sentir qu'on allait droit dans le mur, quelques séquences frolaient même
par moment l'amateurisme. On tourne en rond, les scènes d'actions sont tellement grosses et surjouées que ça en est même parfois insultant, et le final est au même niveau que tout le reste : inabouti et à la limite du ridicule. Ça m'aura au moins permis de passer une soirée en boite de nuit, depuis le temps... Bref, l'ensemble est pale et sans saveur. Copie blanche.

J'ai trouvé ça excellent comme film d'action français, on ne s'ennuie pas une minute et c'est en plus pas trop gros alors on n'y croit assez pour être totalement dans le suspens du film, c'est très prenant parce qu'ultra rythmé, l'interprétation est plutôt correcte, le scénario tient la route, la mise en scène assez nerveuse... Le tout donne un film au suspens accrocheur qui ne vous lâche pas une minute grâce notamment à Sisley assez attachant en paternel.... Pour ceux qui veulent voir l'un des meilleurs film d'action français, je vous le recommande.

Un scénario bancal et rempli d'invraisemblances mais la réalisation époustouflante et nerveuse sans baisse de rythme sauve le tout dans un magnifique paquet cadeau ... Tomer Sisley assure et Julien Boisselier est excellent ... par contre ça se termine un peu en eau de boudin ...

Un flic ripoux doit rendre la drogue qu’il a volé à un truand local qui détient son fils. Rendez-vous est donné dans la boite de nuit du gangster, mais d’autres flics, ainsi que des collègues truands décident également de passer faire une petite visite.

Le film parvient à tirer profit de SA bonne idée : l’unicité de lieu et de temps. En s’enfermant volontairement dans cette discothèque pendant toute une nuit, et en croisant points de vue, personnages et événements, le film s’assure d’une certaine efficacité. La quête du flic incarné par Tomer Sisley prend ainsi des allures de chemin de croix, le film suivant parfaitement la loi de Murphy de l’emmerdement maximum. Sous les lumières du dance-floor, dans les escaliers de secours ou les backrooms peu fréquentables, c'est un jeu du chat et de la souris qui s’engage, à base de poursuites, de faux-semblants, de quelques démonstrations de close-combat et de bluff intensif. Si cette nuit s’écarte rarement des chemins balisés, elle est parfois traversée de vraies fulgurances comme cette empoignade dans les cuisines, ou encore cette rencontre aussi agréable que furtive sur une piste de danse puis dans un ascenseur.

Bref, un petit polar nerveux plutôt agréable, parce que à fleur de peau. Ce qui lui permet souvent de camoufler un casting assez hétérogène. Pour tenir la distance, le scénario repose en effet sur une galerie de personnages hauts en couleur, qui gravitent autour du héros en en faisant des tonnes, avec le risque évident du surjeu. Et si Tomer Sisley fait plutôt bien le job, si Joey Star n’a pas trop de mal à se mettre dans les baskets d’un gangster hargneux, c’est plus difficile pour un Julien Boisselier borderline dans un contre-emploi de bœuf-carotte psychopathe, et c’est carrément le naufrage pour Lizzie Brocheré pas crédible une demi-seconde en flic de choc. On en parle même pas du grand acteur turc Birol Unel, qui vient se fourvoyer dans un numéro de taré mutique qui laisse complètement indifférent.

Un bon concept, un réalisateur suffisamment malin pour faire le métier sans trop de vagues, ça donne un bon moment à l’arrivée, mais qui donne vraiment envie de revoir le même film avec de seconds rôles qui tiennent la route et un virtuose de la caméra aux manettes. Pour une fois, c’est peut-être une très bonne nouvelle que les américains aient déjà acquis les droits pour un remake.

http://dh84.over-blog.com/

"Nuit blanche" ou un thriller peu remarqué mais qui vaut vraiment le détour ! Dôté d'une réalisation excellente qui donne un vrai rythme au long-métrage, mélangée à un scénario vraiment bon et un jeu d'acteurs plus que convainquant, ce film est intéressant en beaucoup de points. On assiste à de très belles scènes de bagarres ou de courses poursuites mais aussi des scènes d'émotions. Les mauvais points sont spoiler: qu'avec tous les coups qu'encaisse Tomer Sisley, au bout d'un moment, il aurait dû facilement s'arrêter et tomber de fatigue, comme la scène où Julien Boisselier tombe sur le dos de 5 mètres sur les escaliers où il se serait casser la clavicule voir autre chose dans la vie réelle.
Néanmoins, "Nuit blanche" est un très bon film à voir.

très mauvais film c'est sur-jouer les acteurs sont d'une médiocrité déconcertante surtout Tomer Sisley le scénario est plus que médiocre rien de bon dans ce film

J'en suis sorti fatigué et avec un bon mal de crane, en effet la nervosité ambiante dans ce film a des bons et des mauvais côtés. On ne s' ennui pas une seconde mais ça parait long au final. Côté acteurs, Tomer Sisley s'en sort très bien, il est habité par son personnage, par contre les gangsters ne passent pas tout comme l'émotion pour ma part. "Nuit Blanche" est un bon polar/thriller sans en révolutionner le genre.

Pouaaa excellent, j'ai souvent entendu dire que les français ne savaient pas faire de bon film d'action, Nuit blanche, prouve le contraire, on ne voit pas passer les 1h40 du film, un scénario simple mais efficace, sans non plus en faire trop! Quand on veut, on peut, on sait faire de bons films qui bougent et Tomer Sisley en est (pour moi) le maître en France... :-)

Injustement passé inaperçu lors de sa sortie en salles, ce polar français est pourtant une belle réussite, bien réalisé et efficace de bout en bout.

Du déjà vu , se laisse regarder malgré quelques brutalités