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    Le Miroir
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    Max Rss
    Max Rss

    204 abonnés 1 855 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2024
    Là, ça va être de l'ultra balèze de chez ultra balèze. Comment parler d'un film pareil ? A commencer par le titre, quel est donc ce miroir ? On peut en faire mille et unes interprétations. Comment parler d'un film qui n'a de cesse d'entremêler le passé et le présent ? Comment parler d'un film qui mélange de véritables souvenirs et des souvenirs qui semblent purement être de la vue de l'esprit ? Comment parler d'un film qui plus d'une fois alterne la couleur et le noir et blanc, parfois même au sein d'une seule et même séquence ? Et surtout, comment parler d'un film qui accumule les séquences incongrues dont Tarkovski, et c'est de coutume chez lui (il faisait confiance à l'intelligence du spectateur en toute circonstance), n'expliquera jamais les raisons d'être. Que signifie cette grange qui brûle alors que le temps est à la pluie ? Que signifie ce petit oiseau s'envolant de la main d'un Aliocha allongé sur son lit de mort ? Que signifie cette hallucinante séquence de la mère en lévitation au-dessus de son lit ? Ajoutez à cela un récit qui s'affranchit de toute logique chronologique et vous obtenez un "Miroir" à l'hermétisme absolu. Mais, étrangement, c'est peut-être cet hermétisme qui fait l'intérêt du film, tout en sachant qu'il se fait parfois pesant. Ce que veut nous dire Tarkovski est impossible à comprendre, même plusieurs visionnages n'y changeront rien. Mais, il y a quelque chose de beau qui s'en dégage. Jamais vous ne pourrez trouver une critique (la mienne la première) qui sera en mesure de vous donner quelques clés. Regardez le et faites vous votre propre idée. C'est la seule solution.
    Charlotte28
    Charlotte28

    130 abonnés 2 048 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 novembre 2024
    Tarkovsky s'offre un voyage très personnel entre souvenirs, fantasmes, rêves et réalité que scandent les vers de son propre père dont l'absence infuse le drame. Difficile alors de trouver un lien entre ces différentes séquences qui alternent couleurs, focalisations, registres (et même documents d'archives) mais conservent une lourdeur que la froideur de la mise en scène ne saurait pallier. On assiste ainsi avec une distance ennuyeuse à la mise en images des regrets, des blessures, des ambitions d'un mourant qui ne peut que réparer son passé au travers du cinéma, le miroir fallacieux du titre - enjeu qu'un court métrage nous aurait aussi bien permis de saisir. Un ego trip austère.
    Alolfer
    Alolfer

    137 abonnés 1 192 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 août 2024
    Hypnotisant par sa mise en scène, émotionnellement brillant par son histoire, "Le Miroir" de Tarkovsky, est un film de "nostalgie" où l'on plonge sur la vie d'un personnage rempli de mélancolie et d'interrogation. Par son montage, son mixage sonore, on plonge dans l'intimité de ce personnage. On en ressort épuisé par le niveau proposé. Également, il s'agit d'un des plus beaux films du Cinéma ! Une photographie magnifique. Tarkovsky rentre dans le petit cercle des réalisateurs les plus importants en termes de mise en scène ! Excellent film
    Fryzer
    Fryzer

    15 abonnés 371 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2024
    Oui bah Tarkovsky t’es juste l’intellectuel que tu penses être, j’ai juste rien à dire appart c’est du grand génie, un rewatch encore meilleur que la première fois, la barre est tellement haute, un des meilleurs films audiovisuels que j’ai pu voir de mon existence.
    kibruk
    kibruk

    152 abonnés 2 588 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 avril 2024
    On sait que les films d'Andreï Tarkovsky sont des œuvres exigeantes et qu'il est facile de s'y perdre et d'y rester étranger, mais il y a toujours quelque chose de fascinant à y trouver. Alors comme le film est court pour un Tarkovsky (seulement 1h48) je me suis lancé et j'ai vu ce à quoi je m'attendais. Formellement c'est magnifique et l'œuvre est traversée de quelques moments de grâce, c'est forcément très lent, mais qu'est-ce que c'est confus et difficile à comprendre. Donc globalement "Le miroir" n'a pas été pour moi une expérience satisfaisante.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 205 abonnés 5 231 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juillet 2023
    Il faut considérer ce film comme une expérience.
    Mais ce n'est une aussi pour le spectateur. J'avais déjà vu trois de ses films intellectuels et énigmatiques et cela fait un certain temps. J'avais aimé. Aujourd'hui le temps passe et je suis lassé de ces considérations psychanalytiques. Soit il fait un film personnel, et cela peut intéresser ceux qui aiment l'auteur, soit il prend de la distance. Et là il est trop abscons. Ennuyeux c'est sûr et incompréhensible. Il vit dans les méandres du cerveau. On s'égare comme un Resnais obscur mais le fil se perd vite.
    Lauradesfleur
    Lauradesfleur

    9 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2023
    Un beau film qui nous fait part de manière très esthétique et singulière la vision que nous avons nous-même de nos souvenirs
    AdriBrody
    AdriBrody

    11 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2023
    Souvenir d'un passé tumultueux. "Le Miroir" est un film semi-autobiographique où Andreï Tarkovski revisite son passé à sa sauce. Peut-être n'aurais-je pas dû débuter mon parcours initiatique du réalisateur russe avec ce film. Mais les choses sont ainsi faites et "Le Miroir" est mon premier Tarkovski. Pour un homme si acclamé par la critique, je m'attendais donc à pouvoir moi aussi faire partie de ce petit cercle très privé. Mais force est de constater que je ne suis pas du tout réceptif.
    Avec une réalisation non linéaire, on finit complètement perdu, comme il n'y a pas vraiment de scénario, on ne sait pas trop où on va, les acteurs sont globalement tous mauvais, enfin seule la mise en scène parvient à proposer quelques idées intéressantes. Ce fut donc 1h30 de profonde déception, mais peut-être que je pourrais me rattraper avec le reste de sa filmographie.
    David Chollet
    David Chollet

    5 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2023
    L'aboutissement de l'art si singulier de Andrei Tarkovsky. Petit avertissement : si vous n'avez rien vu de ce cinéaste, il est préférable de ne pas commencer par ce film si énigmatique.
    Caverneux Boutonneux
    Caverneux Boutonneux

    4 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 août 2022
    Je suis fan du style d'andreï Tarkovski, cependant je dois bien admettre que j'ai vraiment du mal avec Le Miroir. Si la scène d'intro m'emballe totalement, la narration non-linéaire me perd bien vite et je décroche au bout d'une heure. La réussite esthétique ne m'aide même pas à me maintenir éveillé face à ce somnifère sur pellicule. Peut-être est-ce seulement la vie du réalisateur qui ne m'intrigue pas, en tout cas je n'ai clairement pas été passionné par cette autobiographie originale certes, mais trop pénible à regarder.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 avril 2022
    La première scène. La scène d'ouverture. Un jeune homme bègue apprend à parler correctement lors d'une séance d'hypnose. Il s'adresse à la caméra, on voit l'ombre de la perche du micro, le ton est donné : Andreï Tarkovski va parler de lui à travers son film, il va se livrer à cœur ouvert à son spectateur, brisant la frontière entre la fiction et la réalité, et la superbe scène d'ouverture place les jalons de l'œuvre à venir.

    L'art de Tarkovski est peu évident à aborder. De par sa lenteur contemplative et ses longues réflexions philosophiques sur le bonheur, la foi, l'Homme et le sens de la vie, entre ses fidèles adorateurs et ses inlassables détracteurs il a déchaîné les passions dans la sphère du Septième Art. Ma position est assez claire, à voir mes films préférés et la place de choix que je réserve à Stalker et surtout à Le Sacrifice. Le réalisateur russe astreint beaucoup à la réflexion par ses œuvres exigeantes, mais il sait y incorporer autre chose : une ambiance. Cette ambiance est ce qui déterminera si le spectateur va prendre sa claque cinématographique monstrueuse ou hurler à l'imposture d'un cinéma trop sec et clinique pour s'y sentir impliqué.

    À titre personnel je n'ai jamais trop été frappé par l'ennui devant ses films, à la seule exception de L'Enfance d'Ivan qui cependant comporte bien d'autres qualités pour tolérer quelques longueurs. L'exigence des films de Tarkovski sait rendre au centuple ce pour quoi le spectateur s'est battu - arriver jusqu'à la fin sans plisser des yeux - et délivre toujours une beauté et une profondeur vertigineuse qui n'aura de cesse de hanter son sujet pour les jours à venir. C'est d'autant plus triste qu'après avoir adoré des objets de fascination comme Solaris et Nostalghia je me suis mis à méchamment piquer du nez devant Le Miroir...

    Revenons à la scène d'introduction, voulez-vous. Le cinéaste parle dans ce film de lui-même, il se remémore des souvenirs qu'il met en images, il nous perd dans les limbes de sa mémoire. Personnellement ce genre de scénarios, c'est totalement ma came, et quand c'est porté par un réalisateur que j'adore autant que le brillant cerveau à l'origine de Stalker je ne vois aucune raison à ce que je reste totalement hermétique au film. Pourtant Dieu sait que j'ai dû m'y coller à quatre fois (en relançant le film depuis le début à chaque fois bien entendu) avant de pouvoir enfin arriver au bout ! Et encore, au bout... mon visionnage a quand même salement été amputé de longues plages de somnolence quoi.

    Alors autant mettre les choses au clair : ça ne reste pas n'importe qui derrière la caméra, ni même tenant la plume. On le reconnait le Tarkovski génie plasticien, spirituel dans l'âme (j'adore les pléonasmes), l'atmosphère incorporée dans le récit dans les premières minutes - voire plusieurs dizaines de minutes - est remarquablement efficace et, jouant de la non-linéarité de son intrigue et de partis pris abstraits que j'apprécie tout particulièrement (le choix de la même actrice pour jouer l'ex-femme et la mère du protagoniste, symbolisant la confusion des souvenirs opérés par la mémoire), laisse présager la plus fascinante des autobiographies.

    Cela dit... En repoussant toujours plus loin la confusion et les expérimentations, ma fascination s'est vite altérée en perplexité. À redoubler de mystère et s'enfonçant toujours plus dans des directions multiples qui s'entrecroisent, j'ai très rapidement perdu le fil en même temps que le film semblait instaurer une constance dans son intrigue. La narration est non-linéaire, le ton l'est, et c'est au bout de 45 minutes que j'ai commencé à lentement décéder sur mon siège et à sombrer non seulement dans l'incompréhension totale, dans la froideur face aux situations mises en scène et dans l'ennui le plus mortel qui soit. De temps en temps je me rattachai à un plan magnifique, à une scène formellement formidable (la lévitation est vraiment un motif récurrent chez l'ami Andreï, et à voir comment il filme ça je ne m'en plains pas, au contraire).

    Qu'un film soit esthétiquement magnifique c'est une chose. Qu'il ait une thématique cohérente et aboutie de bout en bout aussi. Mais qu'il soit désespérément chiant en est une toute autre. Peut-être que je ne suis simplement pas touché par la vie d'Andreï Tarkovski, mais je suis resté totalement insensible à ce qui m'était montré. Alors que ça n'annonçait que du grand pour la suite, la scène d'introduction est le seul élément qui a pu un tant soit peu me faire rentrer dans le film pour une bonne demi-heure où l'atmosphère n'opérait pas trop de fioritures extrêmes.

    On savait Le Miroir comme une œuvre infiniment difficile d'accès, la moins appréhendable de son auteur, qui nécessite un visionnage supplémentaire, ou deux, ou trois, sûrement d'ailleurs le reverrai-je un jour pour mieux voir où il veut vraiment en venir, mais quand c'est trop c'est trop, et malgré ma volonté et de rares moments d'extase, j'ai finalement - dans ma fatigante lassitude - sombré dans mes propres onirismes plutôt que dans ceux de Tarkovski.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 février 2021
    Sûrement la critique la plus difficile à faire qui soit car c'est l'un des rares films où l'art cinématique est utilisé dans sa forme la plus pure. Les plus grands films se ressentent et on les comprend sans avoir à les intellectualiser, c'est le cas ici. Tarkovski pousse ici le sens d' "image artistique" à son meilleur en les laissant s'exprimer d'elles mêmes. Aucun point de vue n'est imposé par l'auteur malgré l'aspect autobiographique de l'oeuvre ce qui relève du miracle.Tarkovski comprend l'importance du symbolisme et l'utilise de manière récurrente à juste titre, comme l'écrit Ricoeur : " (le symbolisme) c'est le logos même d'un sentiment qui sans lui resterait vague, non explicité, incommunicable. Nous sommes en face d'un langage insubstituable." Chaque image de ce film restera gravée dans ma mémoire comme symbole de beauté.
    Musomuse
    Musomuse

    9 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2020
    Typiquement je pense qu'il s'agit ici d'un film poétique sur l'ensemble. Création d'images et bien d'autres. On a tout de même une ligne directrice, le reflet et l'essence de ce reflet. Tout cela s'articulant autour du thème récurent chez Tarkovski la Russie. En opposant la campagne et la ville. Donc tradition et modernisme. Mais aussi les âges, jeunes et vieux. On a donc un dualisme omniprésent dans le film. Cela ne semblant pas linéaire je pense que le but de Tarkovski était véritablement d'expérimenté un portrait comportent une listes des choses qu'il souhaite montrer. Et Franchement y a un véritable rendu.
    Seulement c'est pas très intelligible. On a pas vraiment de symbolique. C'est plus de la poésie. Pas de critique particulière autre que l'on sent bien la préférence pour le champêtre.
    Je ne ne vois donc pas Le Miroir comme un film pure jus. Il s'agit d'une expérience audio-visuel. Et pour ma part je pense que le réalisateur est ici en train de mettre en place ses prochains films qui auront un message autre que les choses s'oppose. D'ailleurs c'est remplie d'idées de mise en scène se retrouvant ailleurs dans sa filmographie. Notamment dans Stalker. Ce qui est vrai comme faux.
    Au fond c'est une œuvre à part entière, seulement pour moi ça me semble moins intéressant de traiter le cinéma comme un simple laboratoire. Il faut aussi savoir faire construire de manière plus traditionnel. Le concept a des limites que l'on doit considérer. Donc c'est bien beau et temps mieux. Profitons de choses plus captivante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mars 2019
    C’est un grand cinéaste russe effectivement au même titre que son homologue américain de « 2001, l’odyssée de l’espace ». Que de poésie lyrique dans la forme de sa mise en scène contemplative et qui se déplace la caméra en avançant vers le temps, ça ne court pas mais marche au rythme de la mélodie, du classique éblouissant. De l’œuvre d’art parsemée de mirage et d’illusion optique, on se serait cru effrayé par l’effet voulu venu de l’immensité silencieuse agissant la nature tout autour. Des oiseaux qui s’envolent évaporés, des traces vaporeux qui s’évanouissent successivement, une maison mystérieusement hantée et son miroir habité. Du spiritualisme universaliste dans ce pays « d’Andrei Roublev » réglementé, le régime ne laisse filtrer aucune fuite dans ce scénario, de la démagogie historique, quelques rares gouttes laissées, ce n’est que du pure souci voué au détail. Après la planète esprit eau de vie « Solaris », voilà l’esprit terrien envoûté à son tour du monde cosmique, la lévitation de la belle au bois dormant, des personnages toujours aussi troublés pour transporter leurs états d’esprit. Les souvenirs du passé jusqu’au présent s’y mêle ou l’ouverture d’un univers parallèle cinématographique en ouvrant simplement la porte. Le thème fantomatique de cette réalisation est intrigant pour le cinéma angoissant, ça m’inspire l’école des métiers du multimédia. On se fraye un passage devant ces cheveux plongées emmêlés, une chambre de cinéma obscur inconfortablement fascinant.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 756 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 novembre 2018
    Bon... Voilà si on aime la poésie russe abstraite en voix off, les films sans queue ni tête, le vent qui souffle dans les champs pendant 3 minutes chrono, l'absence totale d'un scénario et des scènes sans liens alors ce film est fait pour vous. Si par contre, malgré tant d'efforts Tarkovski reste pour vous une énigme cinématographique et un véritable bourreaux cinephilique alors comme moi ce film est un supplice. Désolé Andreï mais je crois bien que nous deux ça ne sera jamais possible...
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