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robert_ginty
15 abonnés
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2,5
Publiée le 29 septembre 2006
Sous le film de SF, une virulente critique de la société américaine. Sont dénoncés, pèle-mèle : la société de consommation, la normalisation, l'abrutissement par la télévision, le rôle de l'église qui n'est qu'un instrument du pouvoir pour s'assurer la servitude des masses, la chasse aux sorcières, le rejet de la différence, la déshumanisation, l'état policier, la course au profit... mais quel révolutionnaire enragé a-t-il pu pondre un tel brûlot ? Un certain George Lucas. Difficile d'imaginer le nabab d'aujourd'hui le poing levé et le couteau entre les dents, mais bon, c'était il y a trente ans et le petit George a largement eu le temps de retourner sa veste et se goinfrer de beaux dollars. Revenons donc au film : les thèmes abordés plus haut sont intéressants, mais le film est parfois un peu confus (les dialogues abusent d'obscurs codes techniques) et n'éblouit pas par son dynamisme, les aspirations auteurisantes du réalisateur provoquant leur lot de baisses de rythme. Au milieu d'un casting "boule à Z" (de toutes façons, Robert Duvall n'a jamais rivalisé avec Rahan et ça n'a pas changé grand chose pour Donald Pleasance), on peut retrouver avec amusement Sid Haig dans un petit rôle de psychopathe et noter une performance très émouvante de Maggie McOmie. Bref, le film est pas mal et prend une tournure particulièrement savoureuse au vu de ce qu'est devenu son auteur. Ce dernier, s'il ne renie pas son film, n'a d'ailleurs pas pu s'empêcher de lui faire subir le même lifting numérique qu'à la première trilogie Starwars, et on se retrouve donc avec des plans supplémentaires tranchant singulièrement avec le look minimaliste de l'oeuvre originale, voire des personnages en images de synthèse ajoutés de-ci de-là, ce qui ne fait que perturber le spectateur. A quand American graffiti avec Jar-Jar Binks ?
Jamais l’allégorie de la caverne de Platon n’avait été aussi bien illustré au cinéma. Bénéficiant de peu de moyens par rapport aux grands film de Science-fiction de l’époque, THX-1138 devait être le film de fin d’étude de George Lucas. S’inspirant d’ouvrages de Science fiction classique (1984) et de visionnaires tel Philip K.Dick, Lucas entends nous donner sa propre vision du mythe, dans cet univers froid, austère et en apparence parfait, contrôlé par un Etat totalitaire. Cette dominante politique du film importante pour le réalisateur faisant échos à la fois l’avenir et au présent, comme souvent chez le réalisateur. Doté d’un scénario simple mais efficace, d’une photographie des plus sobre et des plus évocatrice, dans des décors à l’esthétique unique, Robert Duvall nous livre une de ses plus belles prestations en interprétant cet Homme, nommé par un simple code, cet Homme qui a succombé, qui s’est élevé contre le système jusqu’à enfreindre les règles mise en place par le mensonges d’Etat dans une scène finale d’une intensité effroyable annonçant une vérité tout aussi terrifiante. Un film riche en significations et interprétations, qui ravira tous les amateurs de vrai Science fiction, et à la manière d’un 2001, d’un cinéma plus contemplatif et cérébral.
THX est un délire de Georges Lucas pas toujours évident à suivre mais qui fait preuve d'imagination. L'esthétique épurée est mise en avant avec une une photographie soignée. Le rythme est très (trop) lent et alterne les passages ennuyeux (la prison blanche) avec les moment réussis (la course poursuite). Heureusement on a droit a quelques beaux plans futuristes. Tout ceci fait beaucoup penser à un film expérimental. Coté inspiration, le scénario emprunte beaucoup à George Orwell et Philip K. Dick, égratignant au passage la religion, la violence à la télévision, le racisme, l'absence de liberté, le danger du nucléaire... On reconnait une foule d'éléments que Lucas réutilisera plus tard dans Star Wars, qui passe pour un film pour enfants à coté de celui ci nettement plus mature. Quoi qu'on en dise, ce film reste un incontournable de culture SF qui a inspiré entre autres "The Island" (pour le scénario), Matrix (la salle blanche), Matrix Reloaded (la scène d'amour), Tron (l'univers)... et tant d'autres. (Moyen)
Film d'une beauté et d'une intelligence rares, THX 1138 satisfera à la fois les fans de SF et les amateurs de réflexion sur la condition humaine mais aussi les amoureux d'images épurées et de scènes d'ambiance. A voir absolument !
Je ne sais pas pourquoi je n'arrive toujours pas aller au bout de ce film après deux tentative. Probablement à cause de l'extrême lenteur de l'histoire. Au bout de 45 ième minute, je décroche ! comme si le film se lançait dans une digression qui détournait finalement mon intérêt. Pourtant l'histoire en elle même est intéressante.
A bien y regarder, ce film délivre un message étonnamment actuel, avec cette vision d'un futur aseptisé, gavé de pilules et gadgets visant à inhiber ou satisfaire les désirs les plus immédiats. On a vite fait de convoquer Orwell et surtout Huxley, mais l'histoire de Lucas apparaît beaucoup plus radicale et minimaliste que cela, réduisant tout individu à n'être que le simple maillon d'une chaîne, totalement semblable aux autres, une chaîne dont non ne saura jamais qui la manipule et pourquoi. Au milieu de ce climat angoissant se tisse une histoire d'amour assez adroitement mise en scène mais hélas un peu trop vite expédiée, la dernière partie du film pouvant se résumer à une course-poursuite vers un final attendu. Économe en moyens comme en dialogues ou dans le jeu des acteurs, le film fait son petit effet et démontre que Lucas est bon à autre chose que filmer des feux d'artifices ou des effets numériques.
Ce tout premier film de George Lucas est en fait le développement d'un court-métrage qu'il avait commencé à l'âge de 23 ans alors qu'il était encore étudiant. Il offre une vision bien sombre du futur à travers une variation sur le thème du 1984 de George Orwell. C'est très différent de la science-fiction des années 50 dont le thème était la peur de l'atome, ici on est dans l'anticipation, dans un univers froid, glacé, aseptisé, mécanisé, déshumanisé, sans âme et vide de toute émotion puisque l'amour y est interdit et les naissances contrôlées sévèrement. Ce sentiment est accentué par des décors blancs et minimalistes très impersonnels, où règne l' absence de fantaisie et de gaieté. C'est donc une vision très pessimiste de l'avenir, conforme à la plupart des films de SF qui sortiront dans cette décennie 70, tels Soleil Vert, L'Age de cristal, New York ne répond plus... mais contrairement à ces films qui disposaient de gros budgets, le film de Lucas fut tourné avec un budget ridicule, c'est l'antithèse de Star Wars... La bonne dénonciation d'une certaine société en brassant plusieurs thèmes reste intéressante, de même que les performances d'acteurs de Robert Duvall et Donald Pleasance, mais l'ambiance un peu claustrophobique, le manque de dynamisme, le ton froid un peu pesant et la sécheresse de la mise en scène rendent le film peu captivant, ce fut d'ailleurs un échec commercial à sa sortie (mais il impressionna favorablement les responsables du studio Universal)... je l'ai revu il y a peu dans sa version d'origine (sans les rajouts numériques opérés par Lucas), et j'ai eu ce sentiment, mais ça reste un film expérimental à voir par curiosité et plus si affinité..
THX 1138 : Et oui, avant d’être le célèbre son THX que tout le monde connais, il y a le film et plus particulièrement le premier film de George Lucas (il n’a pas fait que les Stars Wars ^^). Donc, on a le droit un a un film de SF d’anticipation assez spécial car j’ai eu vraiment du mal a adhéré. C’est qu’il ne ce passe pas grand-chose au début et on se demande ce que l’on fait la. L’univers est bizarre, les dialogues et les scènes peu captivantes et franchement, j’ai trouvé le temps long au début et j’allais mettre à peine la moyenne pour ce film. Heureusement que la fin rattrape un peu le film : avec la fuite et course poursuite de tout ça. Mais globalement, c’est très fade, dommage car il y avait d’excellentes idées et je pense qu’elles sont bien exploités car c’est ce que voulais George Lucas mais ça manque de rythme. Car, ce film critique la société qui pourrait être dans un futur proche, ou on serait constamment surveiller, avec pas de liberté et ou l’amour serait le crime ultime. Non, de ce point de vue la, le film est bien et maitrise son sujet. Et l’ambiance correspond bien au thème, une ambiance sans vie, blanche, sans couleur et très oppressante. D’ailleurs, la réalisation est assez astucieuse et bien menée, surtout pour un film à petit budget, George Lucas avait déjà de l’idée et un sens du 7 art. En plus, l’ambiance sonore est tous aussi soignée. Mais voila, c’est que on a du mal à accroché à tout ça, enfin pour moi donc c’est pour cela que je vous conseil ce film pour vous faire votre propre avis.
George Lucas signe un film de SF expérimental très original, aux images très marquantes, qui a dû inspirer un paquet de cinéastes par la suite. Après le premier Star Wars il a mis ses ambitions au placard et essentiellement pensé au tiroir caisse, dommage...
Une expérience unique en son genre car assez expérimentale et novatrice pour l’époque ! Alors c’est loin d’être parfait vu que l’intrigue est plutôt mal gérée je trouve, puis les thématiques sont assez survolées, mais l’ambiance est particulièrement prenante. Une sorte de rêve étrange à l’esthétique glaciale.
Un film de science-fiction intéressant, mais qui semble avoir aujourd'hui un peu de son effet. On a du mal à rentrer dedans et l'action n'est qu'assez peu présente au départ. En revanche, la deuxième partie est nettement plus enlevé, avec un univers nouveau rendu de manière plutot intéressante, notamment l'immensité du blanc dans certains endroits, moments plutot impressionnants. On sent aussi un travail soigné de Lucas, notamment au niveau de la lumière et certains moments sont vraimet prenants, notamment lors de la fuite des deux héros (Robert Duvall est solide mais on peut lui préférer Donald Pleasence). La fin est quant à elle assez déconcertante, mais plutot intéressante. De plus, ce film nous livre une critique intéressante de la société, sous forme d'anticipation donc. Sans être selon moi un coup de maitre donc, THX 1138 n'en reste pas moins un film de science-fiction de qualité, qui laissait entrevoir l'univers d'un cinéaste intelligent. Ce n'est déja pas si mal.
Le film est égal à son univers froid et sans sentiments, j'avais découvert il y a quelques années THX 1138 lors d'une reprise en salles et j'en suis ressorti quelque peu dépité. Décidant de le revoir en espérant que mon avis change mais non je reste sur ma première impression (c'est-à-dire une certaine déception) ; malgré des qualités indéniables THX 1138 peine à nous intéresser, Lucas est aux antipodes de l'univers de Star wars avec un ton hermétique, beaucoup de lenteurs, ça avance péniblement. THX 1138 a mieux subi le passage du temps que d'autres productions de SF de la même époque, rien de kitsch ici donc de ce côté le film a bien vieilli. C'est dommage tout de même THX 1138 fait partie de ces films que j'étais persuadé d'adorer avant même de les découvrir. A voir avant tout pour gonfler sa culture cinématographique.
Je n'ai pas vraiment accoché au film. Je n'ai pas toujours tout compris a l'histoire, il y a certes des passages interresants, une pointe d'humour par ci par là mais rien de réellement transcendant.
Et je trouve qu'il y a des longeurs! fort étrange pour un film 1h28.