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JamesDomb
105 abonnés
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Au XXV ème siècle il est interdit pour les hommes de ressentir. Les humains (qui ne sont que des numéros), drogués, travaillent à la chaine sous l'oeil de robots policiers et construisant leurs propres gardiens. THX 1138 sous l'impulsion de sa compagne, cesse de prendre ses pilules et découvre un monde de sensations. Film minimaliste tourné en 1971, le scénario de George Lucas dépeint une société futuriste et totalitaire controlée par ordinateur. Produit par Francis Ford Coppola, THX 1138 fut un échec commercial mais demeure à ce jour le film de lui-meme que George Lucas préfère. George Lucas explore déjà les thèmes qui constitueront ses prochains films à savoir la déshumanisation, le controle Big Brother ainsi qu' un héros luttant contre un univers contraignant. THX 1138 impressionne par son travail sur le son et c'est là toute l'originalité du film de Lucas à savoir inverser les roles de la musique et des effets sonores. Expérimental, Lucas réalise un film froid comme l'acier, d'une maturité surprenante, inclassable, psychologique, à suspense, dramatique, fantaisiste, excitant et envoutant. En un mot, passionnant.
Premier long-métrage de Georges Lucas, "THX 1138 Director's Cut" montre déjà l'orientation que prendra le réalisateur dans les années suivantes, mais il faut bien avouer que l'on s'ennuie tout de même un peu durant la majeure partie de cette fiction petit budget. On y retrouve en vedette Robert Duvall qui contrairement à son habitude nous donne une pâle image de son personnage qui de plus, est le point central du récit. Peu accrocheur, THX 1138 peut difficilement séduire le spectateur qui en est réduit à observer les scènes tel un voyeur. Certaines idées sont bien entendues bonnes voire très bonnes et serviront d'ailleurs de références pour bon nombre de films similaires qui sortiront dans les années 2000, mais la fragilité du scénario et la quantité plus que réduite de dialogues détériorent irrémédiablement l'appréciation du film qui auraient justement du s'appuyer sur ces éléments pour donner une profondeur accrue. On reconnaît tout de même des effets spéciaux réussis en vue des moyens mis à dispositions et une course poursuite convenable qui clôture la première œuvre d'une star d'Hollywood.
Dès son 1er film, G. Lucas pose les bases de son cinéma, beaucoup de références, un sens du spectacle aiguisé et une imagination assez débordante. Son esthétique très travaillée participe à crée une ambiance assez oppressante, renforcée par la partition de L. Schiffrin. Devant la caméra, les acteurs sont convaincants, notamment un R. Duvall impressionnant de bout en bout. Le gros point faible du film, c'est son scénario, assez peu palpitant, parfois incompréhensible car manquant d'explications et surtout, un thème massacré (l'histoire d'amour s'arrête vite, le personnage féminin disparaît et la critique de cette société manque de portée) et le personnage de D. Pleasance qui apparaît inutile dans la partie se situant dans la prison (ses monologues soûlent). A la fin, G. Lucas montre toutes ses qualités d'entertainer (prémices de la poursuite en speeder du "Retour du Jedi", avec pas mal de sons qui seront repris dans la saga). Une fin ouverte avec une image finale d'une beauté incroyable mais trop inégal malgré un look qui a peu vieillit. D'autres critiques sur
Curiosité pour cinéphiles et fans de Lucas, ce film de science-fiction étonne par sa froideur digne de l'univers de Orwell et son économie de moyens. Sans doute une oeuvre mineure mais une rareté à découvrir.
Film expérimental, très chiant à suivre pour le commun des mortels, la première moitié de THX 1138 est pasionnante à suivre. son ambiance plus qu'épuré, ses dialogues bizarre et son découpage strange en font sa force et son identité. Mais hélàs j'ai cru relevé une énorme bourde scénarstique ou bien j'ai loupé un épisode.spoiler: Pourquoi diable a il oublié son amoureuse lorsqu'il s'enfuit ? cette question gâche vraiment la fin. trois décennies plus tard, Michael Bay pompera ce film pour "The island".
Ca ne ressemble à aucun autre film. C'est hyper original. En plus, le film est visuellement très beau. Lucas a créé un (autre) univers très complexe et très vaste.
Il est de bon ton de voir dans le premier long-métrage de Georges Lucas une œuvre visionnaire. Pourtant le rusé cinéaste n’éclaire pas grand-chose. Sa société futuriste a des contours bien flous, un pouvoir invisible, des moyens pas très définis, des lois obscures. Ses robots policiers semblent impuissants, ses prisons entrouvertes, ses barrières franchissables. Il y a certes le flicage, la délation et l’espionnage de tous par tous, la blancheur aseptisée d’un décor sans relief ni passion. Mais cet univers est ô combien moins étouffant, moins asphyxiant qu’un 1984, qu’un Meilleur des mondes, même qu’un Brazil ou qu’un Gattaca. Quand Orwell, Huxkley, Dick ou Bradbury inventaient des rouages irrépressibles pour écraser l’homme, quand ils développaient une intrigue à partir des éléments d’un puzzle construit avec précision et cohérence, le réalisateur de Star wars se contente de laisser notre imagination dériver. La sublime bande son de Lalo Shifrin lui vient grandement en aide, tout comme le parti pris esthétique résolument minimaliste. Mais la ficelle est un peu grosse. Et son résultat n’aurait pas perdu à rester au stade du court-métrage. Au moins les jediistes de tous bords ont de quoi gonfler leur collection.
Un OVNI! Dans le monde très policé du cinéma, les films qui sortent des sentiers battus sont rares. Et d'autant mieux appréciés. Esthétiquement bluffant, avec un univers SF prenant (inspiré des plus grands de la littérature, Huxley et Orwell en tête) ce qui ne gâche rien. A peine reprocherais-je un manque de liant dans le scénario, bien qu'il ne serve que de trame à une expérience bien plus globale.
THX 1138 dénonce beaucoup de choses, la manipulation des masses, la religieux qui manipule, l'abrutissement des masses, le contrôle total de la société, l'état policier, la société de consommation etc ... Tout ces propos dénonciateurs sont bons, néanmoins le traitement du récit pour les mettre en œuvre est raté . Ambiance froide qui colle bien a l'univers mais récit d'un ennui ravageur, ennui de bout en bout, ou rien n'arrive vraiment a captiver et il suffit d'avoir deja vu un où deux films qui propose le même genre de dénonciation d'une société dictatorial-futuriste pour trouver ce film profondément gavant .
Lucas n'a pas fait que Star wars, avec son premier film il faisait dans la science fiction expérimental avec cet ovni qui démontrait tout le potentiel de son créateur directement inspiré de 1984. Aidé par 2 acteurs de talent ( Pleseance et Duvall), Lucas sait parfaitement créer une ambiance et un univers futuriste aussi aseptisé qu'angoissant où le blanc devient menaçant et peut également rajouter un peu d'action sur sa fin. On a beaucoup parler du film comme une métaphore de son époque, il n'en reste pas moins un film à part et un véritable ovni à découvrir.
Vu le talent de George Lucas, je m'attendais à beaucoup mieux que ça. Les décors neutres et le grands maques de dialogues est voulu, en effet, mais cela gâche complètement cette histoire des plus bizarres et presque incompréhensible. Heureusement que les effets spéciaux de la poursuite en voiture sont bien faits, sinon j'aurais considéré ce film comme un navet.
Premier film de George Lucas, produit par Francis Ford Coppola. Un film de science-fiction et d'anticipation dans une atmosphère froide dans une société du futur ou les hommes vivent sons sédatifs. Une histoire dramatique et envoutante entre l'ouvrier THX 1138 et sa compagne LUH 3417 dans un monde ou les rapports sexuels entre humains sont interdits. Robert Duvall, Donald Pleasence et Maggie McOmie sont excellents.
Un film d'anticipation, entre ovni et film de fin d'études, avec déjà d'excellentes idées de la part du grand Georges Lucas et de nouvelles techniques de réalisation. On sent déjà la patte Star Wars qui le guette (avec notamment ces robots ressemblant étrangement à C3PO). Le message s'inspire de la SF de l'époque, entre George Orwell ou Aldous Huxley. Pour le reste, tout n'est pas forcément facile à suivre (avec une multitude de codes incompréhensibles) mais on note les bonnes intentions. Robert Duvall est très bon mais franchement, il faut reconnaitre que c'est très lent, un peu fade et qu'on s'ennuie beaucoup par moments (spoiler: tout le début, la pièce blanche notamment ). La fin permet de relancer un peu l'intérêt du film avec une bonne course poursuite.
Vrai film de SF, et le meilleur que j'ai vu du réalisateur toujours culte mais controversé Georges Lucas. Dans un ton proche d'un 1984 pour son âpreté et sa froideur, On explore des tas de pistes, des métaphores intéressantes, tout en adoptant un ton sérieux qui marche. Si le passage d'incarcération dure un peu trop longtemps (on évite pas les baisse de tension), le film tient la route en général, et devrait satisfaire les amateurs d'utopies futures. Tout à fait satisfaisant.