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    La Solitude des nombres premiers
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    83 critiques spectateurs

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    Marc Taton (Belgique)
    Marc Taton (Belgique)

    32 abonnés 649 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2024
    Un film-puzzle italien vraiment original, comment passer outre des traumatismes de l'enfance ? En s'attachant à une autre personne écorchée par son enfance ? L'histoire se déroule sur plusieurs années (de l'enfance à l'âge adulte) mais d'une façon non linéaire , on se demande d'ailleurs pendant les vingt premières minutes mais qu'est ce que c'est que ce foutoir ? Tout prend place peu à peu, et au fur et à mesure qu'avance le film on veut savoir ou et comment tout cela va finir. Si ce n'est pas le film de la décennie, c'est une expérience qui vaut vraiment le détour.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 539 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 octobre 2020
    Je n'ai pas lu de livre mais j'ai été attiré par le titre. C'est un fouillis de chronologies et un scénario rempli d'angoisse pour les adolescents dans un drame inutile. Il est également plein de scènes inutilement prolongées qui n'ont aucun sens mais vous pouvez sentir que le réalisateur Saverio Costanzo en est fier. De plus ce film n'a rien à voir avec les nombres premiers. Les nombres premiers ont peut-être été mentionnés dans une ou deux phrases dans le film mais n'ont jamais été au centre de l'attention. Je me demande s'il y avait un meilleur raison dans le livre d'utiliser les mots nombres premiers. La Solitude des nombres premiers mérite une étoile et je suis vraiment généreux...
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2019
    Les nombres premiers, nous explique le film au plus profond de ses délires, sont solitaires parce qu’ils sont parfois séparés d’un seul intrus : 11 et 13, 17 et 19. Pourtant, les nombres sont sans fin, de même qu’une société qui se démène pour faire tout le mal qu’elle peut à ses pupilles prétendument protégés.

    Dans une luminosité tranchée, un éclairage blafard à l’extrême qui peut devenir radieux au gré des caprices d’une météo qui a perdu la tête, Costanzo veut déranger. Il n’hésite pas à faire une partie énorme du film – d’une longueur de 17 ou 19 minutes, peut-être ! – sur fond de musique de boîte, des rythmes devenus maladifs parce qu’on a compris qu’ils accompagnaient la torsion faustienne des corps amaigris.

    On entre dans le club amorphe des ruinés par la vie dont Luca Marinelli (vu et admiré dans On l’appelle Jeeg Robot (Gabriele Mainetti, 2017)) sait animer l’œil déjà mort comme un nécromancien de la prestation. Je ne suis pas censé le citer en oubliant son binôme Alba Rohrwacher, mais elle est plus passive. Quoique pas amoindrie dans le résultat, surtout que les différencier dans leur complémentarité, c’est bien le but, et aussi de la contrarier par la volte-face cauchemardesque d’une amitié tierce qui promettait d’être salvatrice avant de céder sous la pression du groupe. Non, décidément, il n’y a que l’un dans l’autre qu’ils trouvent un peu de salvation, juste de quoi se faire survivre jusqu’au prochain âge.

    Car mieux que beaucoup de films non-linéaires (et je suis forcé de me rappeler Mullholland Drive et Mr Nobody, déjà que Marinelli a, je trouve, beaucoup en commun avec le type Leto-Gyllenhaal d’acteurs sans présence ni charisme qui nous embarquent), Les Nombres Premiers connectent remarquablement les personnages d’une époque à une autre.

    L’innocence enfantine, blessée, se mue en une adolescence mutilée puis un âge adulte traumatisé, et dans chacune de ces trois époques, deux personnes reconnaissent leur blessure au travers d’un sentiment qu’ils ne sont capables ni l’un ni l’autre d’aborder et qu’ils vont prendre longtemps – vingt ans – à dompter. Le physique change, parfois l’acteur, mais leur âme fait pousser ses propres raisons d’être dans une autre non-linéarité : l’ambiance.

    Oui, Costanzo veut déranger mais il a confiance qu’on saura éviter de le résumer à une partie ou une autre du film : à tous les âges son humeur si l’on arrive à voir que, dans l’outrance, c’est la causalité qui parle et la non-linéarité qui s’exsude.

    septiemeartetdemi.com
    Jerem69tt
    Jerem69tt

    103 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 novembre 2018
    Bof, bof, bof, … Le découpage dans le temps de l’histoire est pourtant pas mal, mais l’histoire en elle-même est vague, c’est mou, beaucoup de non-dit (parfois intéressant, parfois non) notamment avec la sœur, peu de dialogue et même si c’est intéressant sur la partie enfant, on se demande toujours à quoi sert la partie adulte. Au final, on ne sait pas trop quoi penser du but de se film. L’histoire est confuse, sans profondeur, sans but. C’est mou, un peu long. Heureusement que les différentes époques viennent découpe un peu… Le synopsis résume finalement assez bien le film. Le titre était intéressant, et c’est d’ailleurs ce qui m’a poussé à le regarder, mais il n’y a aucune connexion avec les nombres premiers, la solitude en revanche c’est une autre histoire.
    Adeline L.
    Adeline L.

    28 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 février 2016
    Le livre La Solitude des Nombres Premiers étant un chef-d'œuvre, je me suis tout naturellement tournée vers le film après avoir terminé l'ouvrage.

    J'ai été très déçue. Le film n'est clairement pas à la hauteur du livre. Ou peut-être que cela vient de moi : on est toujours un peu désenchanté quand on voit un livre porté à l'écran.
    Je raconte brièvement la synopsis pour ceux qui n'auraient pas lu l'ouvrage. En gros c'est l'histoire d'Alice et Matthia, deux enfants puis adultes un peu malmenés par la vie de par leur histoire personnelle. Elles se croisent, de décroisent mais finissent par se retrouver.

    Au départ, ce sont des enfants timides, souvent en proie aux moqueries de leurs camarades. Puis on les voit grandir, évoluer, tous deux un peu cassés, fêlés, différents mais essayant de se frayer un chemin dans la vie.
    Il s'aiment mais leur relation est aussi compliquée que leurs vies donc cet attrait reste très platonique.
    Je me suis un peu perdue dans le film avec beaucoup de flash-back certes bienvenus, mais on s'y perd vite car il y en a beaucoup (trop?).

    Le jeu des acteurs est pourtant bon, surtout celui d'Alice adolescente mais il manque quelque chose à la force du livre.
    Peut-être est-ce dans le rythme du film ? Je l'ai trouvé lent et j'ai fini par me lasser.
    L'histoire de l'ouvrage est respectée, mais il aurait été peut être plus judicieux de faire quelques entorses pour rendre le film plus haletant. On ne raconte par une vie dans un film comme on le fait dans un livre.

    Non, je n'adhère pas à ce film, malgré l'histoire qui reste belle, je me suis vraiment ennuyée en fait.

    C'est vraiment dommage car avec un tel matériau, Saverio Costanzo avait de quoi faire vraiment beaucoup mieux.
    Captain fantastic
    Captain fantastic

    26 abonnés 285 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2015
    Film vraiment trop spécial pour être abordable !! Le sujet était pourtant intéressant (des ados mal dans leur peau qui vivent l'enfer au collège) mais le film est trop un OVNI et il ne se passe vraiment rien du tout !! les relations entre les personnages ne sont pas réalistes et il y a parfois 10 à 15 minutes sans dialogues !!! C'est trop long, vraiment trop long !!!
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mars 2014
    Si le film bénéficie d'une interprétation sans faille et d'un scénario habilement construit ménageant un certain suspense, il peine toutefois à nous emballer. Première faiblesse de "La solitude des nombres premiers", l'esthétique. Le travail sur la photographie est bel et bien réel mais il est démoli par une qualité d'image qui rappelle les films des années 90. Second regret, les trop nombreuses longueurs. Le film aurait nettement gagné à tenir dans un format d'1h30. Certains passages sont si longuets qu'ils découragent le spectateur d'aller plus loin. Enfin, l'intrigue manque de volume. On devine assez rapidement les dessous du traumatisme de chacun des deux personnages, mais l'intérêt n'est pas relancé ensuite par d'autres éléments.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 septembre 2013
    Attention film spécial en approche ! Adapté du roman éponyme de Paolo Giordano, ce film d'auteur italien de presque 2 heures parle de l'évolution de deux personnages marginaux de la société contemporaine, qui préfèrent vivent et rêver dans leur tête loin des autres. Ces deux personnes dont le destin va être changé par leur rencontre sont Mattia et Alicia.

    Mais ne vous attendez pas à une histoire d'amour classique, du style les petits oiseaux qui chantent et la queue qui sort à la moitié du film. Non, ce qui est intéressant dans ce film (Pardonnez la flemme de dire le nom en entier), c'est le parcours et l'évolution de ces personnages, et de la répercussion de leur acte sur 4 époques : 1984 où ils vivent tous les deux une expérience traumatisante, 1991 où ils vont en cours ensemble, 1995 où ils ont une aventure et enfin 200è où il se retrouvent -pour le meilleur et pour le pire-.

    Vous l'aurez compris, le film ne respire pas la joie, et sa morbidité accablante nous transmet ses remords, portés par des jeunes et moins jeunes acteurs (En fonction des époques). Vous l'aurez aussi compris, pas d'action, peu de dialogues, beaucoup de scènes de contemplation sur des paysages et couleurs fades, le tout pour un maximum d'émotion, au risque de perdre certains spectateurs en route !

    Autre point fort : des scènes crues qui ravive l'esprit parfois somnolent, comme lorsque Alicia (Attention santé mentale en approche) veut s'ôter un tatouage en se découpant un bout de peau à l'aide d'un morceau de verre brisé...Ouais bon okay, dis comme ça ça donne pas franchement envie...Mais c'est cool, je vous assure ! :) Enfin le réalisateur met un point d'honneur à tout peaufiner, jusqu'au travail du corps de ses acteurs. En effet l'anorexie d'Alicia n'est pas simulée, Alba Rohrwacher a vraiment du perdre un max de poids pour passer d'une corpulence normale à une corpulence...un peu moins normale !

    Malheureusement "La Solitude des Nombres Premiers" n'a pas bon sur tous les tableaux et n'est pas un chef-d'oeuvre; sinon ça se saurait ! Effectivement, même si la musique permet souvent de souligner l'émotion ou le caractère malsain de certaines scènes, des fois c'est un peu abusé...Comme cette scène de boîte de nuit (Une scène de boîte e nuit ne dis pas forcément de la joie, hein...) où l'ambiance techno des années 90 est un peu trop palpable. Aussi, et beaucoup l'ont remarque : la ressemblance des acteurs choisis pour incarner les personnages durant les différentes époques n'est pas franchement flagrante !

    Pour le reste des points faibles, ou un peu moins bon ; vous pourrez voir le film vous-même pour voir les différents moments ou "La solitude des nombres premiers" va un peu trop loin dans son idée, ce qui donne des fois une idée de too-much (Ouais moi je parle anglais, ouais ouais !)
    Obligeance française
    Obligeance française

    6 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2013
    Un film original et captivant. Tout n'est pas si simple dans cette œuvre mais elle reste accessible malgré tout. Un film d'une émotion étrange et qui se vit comme une expérience unique. C'est incroyable comment certains films parviennent à vous envoûter sans crier gare. Je m'attendais à pas grand chose et au final je suis heureux d'avoir eu la chance de le découvrir. Je n'arrive pas vraiment à mettre des mots pour décrire mon impression. Mais si je devais en dire qu'un ce serait : vibrant. Un ovni à ne pas manquer.
    Sebmagic
    Sebmagic

    172 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2013
    Un film perturbant à l'ambiance très froide. Les différentes parties de l'histoire sont toutes aussi passionnantes les unes que les autres, même la partie adolescente qui aurait pu devenir lourdingue mais frappe le spectateur où il faut. Les parties concernant l'âge adulte des protagonistes sont excellentes et les différents liens faits entre les diverses époques savoureux à voir. De même, j'ai adoré l'étrange subtilité et mystère qui se cachent derrière le lien entre les deux personnages principaux. En presque deux heures, le film raconte la vie de deux êtres isolés, traitant à la fois les drames de leur enfance et les conséquences de ces drames sur leur vie. Les regards souvent dénués de dialogues sont hypnotisants, pour moi la mention revient à Arianna Nastro qui campe son personnage à merveille, à la fois mûr et torturé. Malgré tout, je suis resté sur ma faim et j'ai trouvé que le film manquait d'une fin un peu plus explicite.
    selenie
    selenie

    6 226 abonnés 6 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2012
    Adapté du roman éponyme (2008) du romancier Paolo Giordano le film suit l'histoire d'un garçon et d'une fille sur quatre épisodes en 1984, 1991, 1998 et 2007. Le montage alterne les flash-backs entre les différentes époques sans réelle cohérence, surtout parce que le récit n'ets pas enrichi par ce procédé. Optant pour des procédés proche du giallo (pas toujours très probant) notamment pour la musique (synthé et techno) il ne semble pas que ce choix ait été des plus judicieux, ça ne colle pas au propos ni au thème du film. Néanmoins la justesse et la subtilité parsème le film, le scénario laisse une place prépondérante à la psychologie et offre un drame sur la culpabilité, les remords comme la solitde extrême de deux êtres particulièrement fragiles. Aucun bonheur de transpire de ce film, un film qui broie du noir de façon presque morbide. Bémol sur le choix de acteurs aux différentes époques, la ressemblance physique n'ayant, semble-t-il pas été une priorité. Un film atypique et original, peut-être trop aseptisé et froid, ça manque de chair mais pas d'émotion. on reste ébranlé par ces destins égarés voir damnés.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 22 juillet 2012
    Je ne sais comment expliquer ma déception pour le film, peut-être est-ce parce que j'ai lu le livre ?
    Le début du film pour moi est très bien, acteurs bien choisi, bon jeux, bon scénario, l'intrigue du film, tous les ingrédients pour un bon film. une fois que les personnages de l'histoire grandissent, le physique des acteurs est totalement différent, regardez par exemple Alice qui petite est maigre, visage fin etc et plus tard elle a un visage carré ... incohérent ... pareil pour ses parents, on en devine même a chaque nouvelle scène que ce sont ses parents. Sinon, du cinéma italien, ca change, la façon dont le film est fait.
    Je reste quand même très déçue.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 176 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2012
    Costanzo Saverio suit sur plus de 20 ans le parcours de deux jeunes adultes qui fortement traumatisés dès leur enfance ont des difficultés à s'immiscer dans le monde des adultes. On navigue entre les différentes époques de la vie des deux jeunes gens par de multiples flashbacks qui déroutent un moment le spectateur mais montrent bien l'impact de tout ce que l'on vit sur la construction de nos personnalités d'adultes. Hors normes tous les deux, Alice parce qu'elle boîte suite à un accident de ski survenu dans l'enfance, Mattia parce qu'il est surdoué et porte un lourd secret lié à la mort de sa sœur jumelle, ils se sont réfugiés dans un mutisme qui les empêche d'aller l'un vers l'autre. L'amour est pourtant bien là et il finira à triompher malgré les difficultés imposées par ces deux personnalités complexes. La démarche de Constanzo originale mais parfois déroutante est une manière tout à fait convaincante d'aborder les tourments de l'adolescence qui souvent isolent l'individu de ses parents tellement les modifications qui s'opèrent à l'intérieur du corps et de l'être absorbent toute l'attention du sujet. Costanzo montre très bien cette cloison opaque entre le monde des adolescents celui des adultes, filmant ces derniers comme des ectoplasmes représentant un au-delà inaccessible pour les héros de son film. "La solitude des nombres premiers" sélectionné à Venise a reçu quelques prix dans des festivals mineurs montrant ainsi que cette œuvre difficile d'accès pouvait recevoir un écho favorable auprès de certains publics. De ce film somme toute assez cohérent dans sa structure il faut ressortir la remarquable prestation de la jeune actrice italienne Alba Rohrwacher qui n'est pas allemande comme son nom semble l'indiquer et qui certainement se fera un nom dans le cinéma européen.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 avril 2012
    Une oeuvre intéressante d'un point de vue psychologique. Le film peut paraître un peu long, cependant à y regarder de plus près, aucun détail n'est laissé au hasard et il est suceptible d'entraîner une certaine réflexion. Le regret que j'ai étant qu'il ne m'ait pas plus marqué, voilà quelques moi que je l'ai vu et très peu de souvenirs... Bon tout de même.
    Caine78
    Caine78

    6 692 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2012
    C'est drôle : alors que j'en garde un bon souvenir de cette « Solitude des nombres premiers », je me rends compte que je n'ai aujourd'hui quasiment plus une image en tête, preuve que s'il a su me séduire sur le coup, il ne m'a pas pour autant marqué... Reste que cette façon d'échapper aux conventions, de proposer un univers très personnel et des personnages que l'on a peu l'habitude de voir au cinéma m'a touché, tandis que l'oeuvre sait nous surprendre par la direction qu'elle prend tout en nous offrant quelques scènes saisissantes... Le résultat est imparfait et moins mémorable que l'on aurait pu penser en sortant de la salle, mais l'expérience demeure intéressante : une jolie curiosité.
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