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Un visiteur
5,0
Publiée le 15 juin 2011
Magnifique, en VO italienne, tout simplement parfait. Du grand art. A voir absolument, volet fermé, et sans dérangement. Une Oeuvre cinématographique rarement aussi prenante.
Cela fait bien 3 semaines que j'ai vu ce petit chef d'oeuvre et la BO me trotte toujours dans la tête (Bette Davis Eyes)... De belles scènes froides et troublantes, des acteurs que j'ai adoré... et surtout le rythme, très inégal mais fort interessant
Très beau film et très touchant. Une réalisation très soignée et le choix de la bande originale colle parfaitement. On assiste ici à un voyage intemporel entre deux personnes. Deux personnes qui ont tout en commun mais dont les épreuves de la vie vont les marquer chacun de leur coté. On notera tout de même quelques longueurs. Une belle réussite néanmoins.
En premier lieu, j'adore le titre. Ce film n'est pas bien réalisé, a une mauvaise musique, mais les acteurs sont très convaincants, et l'histoire particulièrement touchante, et puis j'adore le titre du film et encore plus ce qu'il représente quand on en a l'explication.
Le seul et unique conseil qui nous vient à l'esprit après avoir vu le film de Saverio Costanzo, c'est "armez vous de patience" ! Car si le film ne dure à peine 120 minutes, il nous paraît bien plus long, assommant et contemplatif. Véritable somnifère à lui tout seul, le film a le dont d'embrouiller le spectateur (sauf pour ceux qui auraient déjà pris connaissance du livre éponyme de Paolo Giordano dont le film est adapté), car il est important de rappeler que le film se déroule sur quatre années différentes (1984, 1991, 1998 & 2007), alternant les flash-backs, ils faut être constamment aux aguets si l'on ne veut pas perdre le fil de l'histoire. Si le scénario s'avère rapidement inintéressant, heureusement ce qui nous poussera à rester jusqu'au bout, ce sont les prestations des jeunes acteurs ainsi que la B.O qui contrairement au film, est très rythmée (et loin d'être déplaisante).
Beau film dont on sent qu'il prend le risque de porter à l'écran un récit littéraire. Acteurs justes et sensibles. Emouvant et mélancolique. On ne comprend pas tout mais on devine. J'adore ces films dont la nostalgie dramatique est la raison d'être. A voir sans retenue.
Ce film raconte la rencontre (l'amour ?) de deux destins brisés par l'inconséquence de leurs parents, mais dont la force vitale qui les habite les conduira sur un autre chemin, plus difficile sans doute mais tout aussi riche. Les acteurs sont parfaits (aussi bien enfants qu'adultes) et la réalisation presque autant. Une tension permanente nous maintient en éveil, mais cependant il manque un je-ne-sais-quoi qui le prive d'une quatrième étoile. Une histoire de rythme peut-être.
Film assez dérangeant qui met le spectateur dans une situation inconfortable. Les différentes époques et ages des personnages sont intelligemment combinées pour amener des éléments de réponses à l'énigme initiale : pourquoi sont ils à part ? Le film souffre de quelques longueurs et la musique prend le pas sur l'image à quelques moments. Une musique omniprésente souvent à base de synthé, de nappes lancinantes et pulsantes qui contribue au charisme indéniable de l'ensemble.
Aux premières images on se demande si on ne s'est pas trompé de salle, ensuite on comprend que non, mais on reste inquiet sur la suite du film. On a un film assez bien construit, triste et profond à l'image des personnages abimés par la vie. Un film énigmatique à la vue de la bande annonce, qui se dévoile peu à peu et explique par flash back l'histoire des deux personnages principaux. Je ne comprends toujours pas l'utilisation de ces musiques ultra flippantes à la dario argento qui ne servent pas ce film, mais plus adaptées à des films d'épouvantante... L'ensemble reste bon.
Chronique atemporelle du traumatisme infantile berceau des névroses et autres déviances adultes. Registre d'émotion au delà des paroles, le subtilité du non dit laisse libre court à l'interprétation du spectateur. Alba Rohrwacher est encore une fois merveilleuse.
Superbe film , bouleversant, virtuose, original , très sensible et d' une finesse psychologique étonnante! J'ai trouve géniale la construction du récit qui renvoie une scène a une autre , une époque a une autre. Car le présent s'éclaire a la lumière du passe , et ce dernier détermine l'avenir de ces êtres brises , seuls au monde car différents et incompris des autres. Les acteurs sont géniaux , émouvant et très juste. La bande son magnifique et participe grandement a l'ambiance étrange du film. Quand a la mise en scène , elle est très originale , virtuose et instaure une atmosphère étrange proche du fantastique a plusieurs moments. Très élégante aussi , elle sait se faire plus discrète sur la fin , plus dépouillée pour laisser de déployer l'émotion énorme qui nous étreins au moment des retrouvailles de ce couple si atypique et touchant! L'union de deux solitudes ... Superbe !
Dans un premier temps, je n'ai pas compris grand-chose à ce que je voyais. Le réalisateur tresse l'écheveau d'histoires se déroulant à 3 époques différentes (1984, 1991, 1998) présentées de façon entrelaçée. Pas facile donc de s'y retrouver, mais au bout de 15 minutes, c'est bon.
Les personnages : Mattia (génie des maths), Alice (boiteuse), Michela (soeur jumelle de Mattia, handicapée), Viola (à la fois copine et bourreau d'Alice).
Le scénario est puissant et je ne peux pas en révéler grand-chose sans courir le risque de vous gâcher le plaisir.
La mise en scène est très variée, riche, foisonnante et parfois même baroque, dans une veine qui n'est pas sans rappeler celle d'Amore, vu l'an passé. L'actrice Alba Rohrwacher, charismatique, jour d'ailleurs dans les deux films. Mais on s'attache ici encore plus aux personnages qu'à ceux d'Amore. Une dernière partie (située en 2007) nous projette dans l'avenir avec une rupture de ton assez incroyable, mais assez bien maîtrisée, jusqu'à une dernière scène réussie, ce qui est toujours une gageure pour un film de cette ambition.
Une petite question pour ceux qui vu le film (ou lu le roman) : avez vous compris cette scène où Alice surprend un groupe d'adulte en train de réciter des nombres ? Plus globalement qu'avez vous compris concernant la mère d'Alice ? Est ce que dans le roman les parents d'Alice apparaissent dans les autres époques que la première ?
Dans ces temps d'uniformité je conseille en tout cas La solitude des nombres premiers, à la fois thriller psychologique à la limite du fantastique (l'ouverture, le clown) ou du teen movie horrifique (les scènes d'humiliation), et chronique d'un amour contrarié par les différentes altérations de l'esprit (anorexie, auto-mutilation...). D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/