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traversay1
3 568 abonnés
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2,0
Publiée le 4 mai 2011
L'adaptation du (bon) roman de Paolo Giordano est fidèle mais, force est de constater, qu'une fois de plus, les images ont du mal à retranscrire la puissance des mots. La solitude des nombres premiers est un film sinistre, constamment, avec une construction beaucoup trop sophistiquée, les époques se contaminant dans un savant désordre, qui rend l'entreprise d'une grande artificialité. Saverio Costanzo crée un climat opaque, oppressant, densifie un mystère alors qu'il aurait pu jouer la carte de la simplicité. Traumatisés par l'enfance, Alice et Mattia se frôlent, se reconnaissent, mais sont incapables de communiquer et de confronter leurs angoisses respectives. Le film a tendance à niveler tous les sentiments et joue avec maladresse sur le symbolique, dans une ambiance à rendre suicidaire un dépressif. Le qualités d'écriture et de pudeur du livre de Giordano se transforment en un lourd lamento dans le film de Costanzo. Un cinéphile trouve toujours des petites choses à picorer, même dans un film qui ne l'a guère séduit, là, on a vraiment du mal.
Le film plaira certainement aux spectateurs peu exigeants qui attendent en priorité du cinéma un postulat scénaristique solide. Pour les autres La Solitude des nombres premiers ne sera que le faux-remake insipide des Amants du Cercle Polaire de Julio Medem, l'originalité et la poésie en moins. Les images sont d'une laideur effrayante, les personnages n'ont pas d'épaisseur, l'utilisation du montage morcelé - bien qu'ambitieuse - ne fonctionne pas du tout. Ratage artistique particulièrement vain et rébarbatif, le film de Saverio Costanzo concentre la maigre substance de son film dans un titre pompeux, aguicheur certes, mais finalement superficiel. Tout repose sur ce montage démonstratif, réductible à une thèse maladroite voire ridicule consistant à appuyer la réunion symbolique de deux entités maladives... Alors l'ennui s'installe, implacable, pour ne s'effacer que très rarement au détour de deux ou trois instants efficaces mais paresseux ( scène de teuf timidement énergisante, humiliation dans les vestiaires, et plus globalement esbroufe maniériste ). Creux et plat.
Vu en avant première, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, ben en fait c'est super lourd, signifiant au possible, assez laid visuellement, ça ne raconte pas grand chose, les persos sont creux, et c'est un comble pour ce film en particulier. Mise en scène banale, musique omniprésente composé par l'excellent Mike Patton, mais j'avoue qu'elle ne sert pas le film, au contraire, surtout car elle est très lourde, sans subtilité… Et le film n'a pas besoin de ça. Ce film me fait penser à un exercice de style assez vain, vide d'émotion (à cause justement de cette musique, et de la lourdeur du propos). De plus le réal prend bien le soin d'expliquer son titre, qui est génial au travers d'une scène totalement gratuite… ça sert vraiment à rien. Et je dois avouer que je me suis franchement emmerdé du début à la fin. On peut sauver quelque chose, durant l'époque de l'adolescence le réal arrive à capter quelques petites émotions, maladresses de ses acteurs/personnages… Mais ça reste trop succinct pour sauver le long métrage en entier. La fin peut être au dessus du reste, parce que justement cette musique s'arrête, et il laisse enfin ses personnages s'exprimer dans le silence. Mais bon, ça arrive après 2h de torture, franchement bof, ça ne fera pas remonter le film dans mon estime. Mais ce qui est gênant c'est cette lourdeur omniprésente. Bref un exercice raté… Et pourtant il y a de l'idée. Mais à force de jouer sur le cliché des gens exclus ben on fini par se vautrer dedans…
Un film au premier abord chaotique, adapté du livre de Paolo Giordano sur le poids des blessures passées qui avec le temps et avec pour certain la culpabilité nous plonges dans l'abysse de la solitude humaine.
D'autres trouverons dans le jeux des cameras et des scènes une certaine latence. Mais l'histoire de ces deux personnages (mattias et Alice) émeus d'autant plus que les acteurs sont très juste dans leurs rôle.
Sans nul doute: la solitude des nombres premiers est un film a ne pas manquer.
viens de voir ce film en pré-visionnement : belle esthétique, très bons comédiens mais film trop long, beaucoup de plans séquences inutiles; je n'en voyais pas le bout. Dommage, l'argument de base est très prenant.
Beaucoup trop long et lent...c'est dommage parce que le début du film est très intéressant,prometteur mais ca s'enlise et ca gâche tout! Heureusement les acteurs sont vraiment bons ce qui rend quand même ce film regardable!
Je ne savais pas à quoi m'attendre avec ce film. Plutôt cet exercice de style de 2h, pour le coup on la ressent la solitude, solitude du spectateur, de l'acteur (qui sont bons il faut le dire) du personnage : on s'ennuie à mourir par cette histoire plate où aucune émotion ne passe. Le film est de plus complétement desservi par sa musique lourde et barbante.. alors c'est bien les exercices de style, mais en un peu moins lourd si possible..
Véritiable tenaille oppressante quand il s'agit des volets sur l'enfance et l'adolescence, le film galvaude un peu son énergie et son potentiel dans sa partie adulte et sur les 20 dernières minutes