Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
vidalger
325 abonnés
1 252 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 15 mai 2011
Un beau film, un poil trop maniéré et alourdi, ça et là, d'une bande-son absurde, mais une interprétation remarquable du best-seller de Paolo Giordano. Le kaléidoscope des histoires, découpées en confettis dans l'espace et le temps , rend parfois difficile la perception claire des deux histoires parallèles (qui finissent par se rencontrer tout de même, à l'infini!) mais l'histoire se déroule à la manière d'un thriller dont on veut connaitre la suite. Les comédiens, malgré des scènes particulièrement difficiles, tirent très honorablement leur épingle du jeu. Le cinéma italien se renouvelle à grands pas et va visiter des espaces auxquels il ne nous avait pas habitués.
Un très bon film que j'ai eu beaucoup de plaisir à voir. Les acteurs sont très bons et l'histoire de ces deux personnages isolés, décalés m'a touchée. J'ai aimé l'ambiance surréaliste de certaines scènes, les changements de rythme, la musique. Suivre la métamorphose des personnages à travers les années était également très plaisant. On pourra déplorer quelques longueurs, mais pour une fois, je les ai trouvées poétiques, en accord avec le propos du film.
Des plans travaillés et esthétisants, une certaine audace et des choix judicieux dans la mise en scène, une intrigue somme toute classique, basée sur les mystères et les traumatismes de l'enfance. Tout cela tient le spectateur en haleine un temps, mais face à la mince révélation et au radotage général de dernière partie, on ne peut être que déçu et même consterné par l'orgueil du réalisateur qui imagine que son exercice de style suffit à rendre son oeuvre intéressante. En 2011,le cinéma prétexte, le cinéma prototype sans contenu, avec des ambitions artistiques mais en oubliant celles qui sont cinématographiques, ce cinéma-là, ne passe plus la rampe de satisfaction du public, même averti. Et je pense que c'est plutôt un signe de maturité de sa part.
Au début on se demande pourquoi toutes ces scènes mélangées, on comprend u fur et à mesure comment les histoires des personnages sont liées, quelques scènes interessantes, mais terriblement lent dans l'ensemble, on a envie de secouer les personnages pour qu'ils réagissent ! Quel ennui !!!!!!!
Dès les premières images, Saverio Costanzo donne le ton alors que la musique empruntée à Argento donne le la : le film sera anxiogène, étouffant, mystérieux. Le roman adapté est un best-seller dont la structure narrative est ici morcelée dans un contant aller-retour entre trois époques de la vie des héros, Alice et Mattia, dont un trauma initial déterminant nourrit une adolescence et une vie d'adulte minées par la difficulté d'être, d'échanger, d'aimer. Dans cette manière de casser la linéarité d'un récit pour en tirer le meilleur, on pense au fantastique travail de Gus Van Sant sur Paranoid Park. Chez Costanzo comme chez Van Sant, le trauma se révèle petit à petit dans une lecture jamais intellectualisée des errements de ses personnages. Dans un même ordre d'idée, on pense également à Mysterious skin, le chef-d'œuvre d'Araki magnifiant pour sa part un roman déjà morcelé. Si La solitude des nombres premiers n'atteint pas les sommets que les deux films pré-cités dominent, il s'en rapproche sans rougir tant la maîtrise de Costanzo impressionne. La première heure du film se révèle tout à la fois magique et palpitante. Toujours sur le fil, jamais trop ni trop peu, donnant au spectateur le sentiment trouble que le drame se prépare et que la violence couve, avant qu'il comprenne que ce qu'on craint est déjà arrivé, porté par de jeunes acteurs fantastiques, La solitude des nombres premiers se vit comme un thriller au suspense décalé. Cadrage au plus près, habile montage, musique omniprésente mais légitime et constitutive du processus narratif, le film s'inscrit dans l'exigence d'un cinéma moderne et profond. Et si la présence d'une superbe Isabella Rossellini, fille du père du cinéma italien, nous rappelle que Constanzo fait partie de ceux qui se battent encore pour faire renaître celui qui fut le meilleur cinéma européen de l'après-guerre, nous sommes bien ici dans un cinéma en mouvement, jamais nostalgique ni sclérosé. Aussi tout ici pousserait à crier au chef d'œuvre si la dernière partie ne venait altérer une si belle construction. Bien que réservant quelques belles scènes (retrouvailles sur fond de Kim Carnes), et proposant un épilogue assez logique, la radicale rupture de ton, la lenteur et le silence lorgnant d'un coup vers Antonioni, apparaissent presque comme une faute de goût. Malgré cette fin décevante, peinture angoissante d'enfances bousculées, aussi juste dans le fond que brillant dans la forme, La solitude des nombres premiers s'impose comme l'un des films les plus intéressants de cette année 2011.
Un vrai choc : des musiques ou chansons toujours très bien placées et des coups de caméra originaux, très dynamiques, qui forment un ensemble harmonieux et donnent une ambiance très angoissante au film. J'étais sous tension tout du long, on se dit qu'à tout moment on peut avoir le déclic qui nous fait comprendre l'histoire, et on a aussi un peu peur de ce que l'on va voir ou découvrir. On se pose des questions, on trouve les réponses pour certaines, pas pour d'autres... C'est assez glauque par moments, c'est dur, mais c'est captivant. Les acteurs sont très bons, et la fin vraiment émouvante. Mais je pense qu'il faut avoir le cœur bien accroché pour aller s'y risquer, car j'ai vécu le film comme un véritable thriller psychologique.
tres beau film d'inspiration giallesque, les réferences ne manquent pas (argento, antonioni, "carrie" de De Palma), des scènes d'une troublante beauté, des moments flippants, une bande son très bonne, les acteurs sont tous très bon, bref un futur classique !
J'ai vu le film également et je me permets de poster pour requérir votre aide... Dans la scène de réception du mariage vers la fin du film (ne vous inquiétez pas, je ne dévoile rien à l'intrigue!), il y a une musique classique qui semble être jouée par l'orchestre. Cette musique, particulièrement connue, m'émeut beaucoup mais je suis incapable de mettre un nom soit de titre, soir de compositeur... Est-ce que quelqu'un l'aurait reconnue? Merci de votre aide!
Film émouvant et poignant sur la vie de deux jeunes gens à différentes périodes de leur vie.Le spectateur est maintenu dans une certaine tension.L'atmosphère ainsi que la BO a des notes de films des années 80 à la Dario Argento.A voir!
Ce drame italien est, raconte pour une fois, une histoire d'amour pas ordinaire. Si vous aimez les comédies romantiques qui rassemblent toujours les deux êtres parfaits, le grand bonhomme beau et musclée et la femme au corps parfait, alors passez votre chemin. Là, le scénario est touchant et bouleversant. Les deux protagonistes ont été victimes d'un évènement dans leur jeunesse qui les change à jamais et le destin a fait qu'ils se rencontrent. On peut suivre leur évolution, de leur plus jeune âge à leur quarantaine. La bande originale est superbe et les plans sont variés et prenant. Même si par moment le film est trop, cela reste une découverte à ne pas rater. 14/20.