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norman06
346 abonnés
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3,5
Publiée le 8 mai 2011
Beau récit étalé sur trois périodes qui se télescopent. Du générique très Dario Argento au dénouement antonionien, les références ne manquent pas mais le ton est original, la tension (comme l'attention) permanente et seules quelques affèteries inutiles (les séquences sous la pluie) témoignent de maladresses. Et quel plaisir de revoir la très lynchienne Isabella Rossellini, marquée par les ans mais toujours magnétique !
Une réussite dans la mise en scène, dans le montage parallèle et dans le mariage image/son. Les différents protagonistes sont délicieusement justes pour retranscrire l'âme du couple solitaire. Pas de pathétique débordant. Très subtil!
un film marquant qui confirme le renouveau du cinéma italien,très original par sa mise en scène.les deux personnages principaux de l'histoire,atypiques et attachants sont magnifiquement interprétés à chaque période de leur vie (enfants, adolescents et arrivés dans le monde adulte).la musique qui accompagne renforce l'aspect thriller,bien que ce n'en soit pas un.à voir absolument.
Tout ça pour ça, vraiment décevant et long. Ce film n'avance pas et n'a pas réussi à m'émouvoir, malgré son thème qui aurait pu me toucher, peut- être du a une mise en scène qui s'attarde trop sur certaines scènes ou aux personnages auxquels je n'ai pas réussi à m'identifier, en tout état de cause, un film qui m'a laissé de marbre.
Il y a une vraie proposition de mise en scène, mais un amateurisme trop voyant dans cette difficile entreprise de raconter une histoire sur 24 ans. Les moments de grâce ne manquent pas, la musique est parfaite, les personnages soignés (entre la jeune fille accidentée par un père abruti, molestée par des camarades de classes et le jeune homme culpabilisant pour la disparition de sa soeur, et enfoncé par sa mère) mais l'émotion ne prend pas à chaque fois. Et sur la fin, ce ne sont pas 11, ni 13, ni même 17 mais sûrement 19 minutes qui sont de trop.
Erreur internet, le film que je voulais voir n'était pas au cinéma... ai donc vu "les nombres 1°" par hasard... un heureux hasard. Un beau film, troublant, très esthétique, avec une superbe musique... laisse un peu mal à l'aise mais heureux
En laissant sa caméra fureter sur la scène d’un spectacle de kermesse c’est le Dario Argento de la grande époque que convoque Saverio Costanzo dans la séquence inaugurale. Le thème de cette ouverture a été composé par les Goblin, groupe célèbre pour sa collaboration avec le « maître de l'horreur ». Un peu plus tard, un extrait de la B.O. de L’oiseau au plumage de cristal sera réutilisé. De la première scène argentienne aux dernières images rappelant la conclusion de L’avventura d’Antonioni, le film est ainsi placé sous la tutelle d’influences qui ne l’écrasent à aucun moment. Loin de se résumer à un décalque de références cinéphiliques, La solitude… est une œuvre déconcertante. A l’image de ses deux principaux protagonistes, Alice et Mattia. Deux personnages écorchés vifs que l'on voit évoluer à des périodes clefs de leur existence (1984, 1991, 2001 et 2008). L’intrigue effectue de nombreux aller-retour d’une époque à une autre -les télescopant parfois- et c’est par bribes que le spectateur découvre les origines traumatiques de leurs souffrances futures. Simple et pertinente idée qui crée un suspense en même temps qu’elle développe l’impression de malaise. D’autant plus que chaque image, même la plus anodine a priori, porte une charge anxiogène latente. Si le film perd de son souffle dans le dernier quart, il emporte quand même l’adhésion. Car il concilie parfaitement un vaste programme thématique – mal-être adolescent, difficulté à communiquer, boulet de la culpabilité – et esthétique ambitieuse. Avis complet sur mon blog : http://klapzoomhue.blogspot.com
Le rythme lent de cette triste histoire d'amitié difficile rend les scènes réellement émouvantes vraiment rares. Si les principaux acteurs incarnent bien leurs personnages à leurs âges différents, c'est justement cette narration totalement anachronique qui nous empêche de suivre avec attention leur relation ambiguë liés à leurs problèmes psychologiques respectifs freinant leur communication avec le reste du monde.
Ils sont bien seuls, les nombres premiers, et désespérément voués à être incompris. C'est le lot de Mattia et d'Alice, deux jeunes gens qui ont tout pour vivre ensemble et qui ne cessent de se repousser comme si qui se ressemble ne s'assemblait pas nécessairement. Le film de Saverio Costanzo rappellera bien des choses aux spectateurs cinéphiles : David Lynch, Brian De Palma ou Dario Argento semblent constamment présents dans cette oeuvre où l'horreur est à deux doigts de poindre. La caméra oeuvre toujours en virtuose et le montage est une vraie réussite même si d'aucuns peuvent trouver parfois une telle virtuosité gratuite. Mais ne boudons surtout pas notre plaisir: c'est devenu tellement rare de voir un bon film italien...
Une véritable surprise, un choc émotionnel total, une puissance visuelle étonnante. Alba Rohrwacher est bouleversante, le film est fort, troublant, bouleversant. A l'image de son titre, il est unique.
J'aime n'est pas un mot assez fort pour dire à quel point j'ai adoré ce film. C'est peut-être un peu lent et la mise à scène peut dérouter avec ses effets, ses longs silences et sa chronologie brisée; mais si pour certains cela peut leur faire détester, je dirais que c'est au contraire ce qui a fait que je l'ai adoré. Les acteurs et actrices sont excellents. Cela faisait longtemps qu'un film ne m'avait pas autant ému.