C'est la propre fille de Dave Brown qui peut encore le mieux caractériser son père : raciste, alcoolique, misogyne, sexiste, homophobe. Quel CV. C'est un vétéran du Vietnam. Sans être un grand psychologue, sans doute que ce conflit a laissé des traces. Bon après, c'est sûr que niveau magouilles avec les commerçants, tabassage de mexicains, trafics, auto-justice, la liste est longue. C'est même incroyable qu'il ne se soit pas fait pincer plus tôt et qu'il a fallu une caméra pour que le point de non-retour soit atteint. Là, c'est la descente aux enfers qui s'amorce. Il prétend encore tout contrôler grâce à deux, trois contacts mais, en réalité, il contrôle que dalle. Tout doucement, il s'enfonce et perd tout ce qu'il a. Son boulot, sa femme ou ses femmes devrais-je dire, ses filles. C'est même étonnant qu'il arrive encore à se dégoter des aventures d'un soir vu son état mental. Comparable à un volcan prêt à entrer en éruption. Le prestige de l'uniforme, qui sait...La caméra tourbillonnante, les effets de lumière, les déformations de l'image prouvent qu'il ne sait plus où il en est, qu'il se perd, se noie, petit à petit. Je ne vois pas comment il peut remonter la pente en étant cerné de toutes parts. Comme un étau se resserrant. Il n'est pas du genre à se laisser abattre. Mais il peut aussi complétement plonger et finir en prison. A chacun de voir, d'imaginer.