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bsalvert
407 abonnés
3 576 critiques
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4,0
Publiée le 19 octobre 2024
Un film qui vous entraine dès les premières minutes et dont vous ne pourrez pas partir avant la fin. Tout est prenant, l'histoire, les personnages, l'ambiance, une vraie réussite.
les situations improbables et le léger zeste d'humour toujours efficace font de ce film un huis-clos très intéressant. Huis-clos pas tout à fait, mais c'est vraiment tout comme !
Prix de la mise en scène (cannes 1986), " After hours" figure parmi les titres intimistes de Scorcese.
Un informaticien New Yorkais, célibataire mais intéressé par les choses de l'amour et de la sexualité (sa lecture de " tropique du cancer" de H.Miller, qu'il présente comme une des ses favorites en témoigne) rencontre une jeune et jolie jeune femme dans un café. Leur échange de numéro de téléphone va le conduire à vivre une nuit agitée.
La première heure est particulièrement réussie avant que les effets de surprises proposées par le scénario finissent par manquer de renouvellement.
Par delà le premier degré de lecture ou la dimension onirique est évidente : une nuit de rencontres abracadabrantes dans Soho " After hours" est ( c'est ma proposition) une réflexion amusée sur le désir masculin, la solitude urbaine, l'incompréhension masculine à l'égard du beau sexe, le quotidien banal mais aussi garant de stabilité.
Avec le temps, " After hours" a gardé un certain attrait ( il m'avait toutefois laissé lors de sa sortie un meilleur souvenir que fût mon ressenti en le renvoyant - il fait l'objet d'une réédition opportune en salles ).
Cependant, même un opus secondaire de cet excellent cinéaste qu'est Scorcese, ça ne se manque pas.
Déçu. Ce film est mis dans la catégorie "comédie", pourtant je n'ai pas senti le besoin de rire. Peut-être que je ne suis pas sensible à l'humour noir. Un film qui n'a pas eu d'effet sur moi. Pourtant la première scène était intéressante, mais plus le film avancé, plus je me disais qu'il s'agissait d'un rêve. Jusqu'à la dernière scène que je trouve absurde. Besoin d'un nouveau visionnage. Point positif, j'apprécie toujours autant le New York by night de Scorsese.
Un Scorsese mineur mais très plaisant. Un rendez-vous galant nocturne qui se transforme en cauchemar urbain. Une fille plus étrange que prévue, un billet de 20 dollars qui s'envole. Les ennuis qui s'accumulent , et donnent le rythme du film, qui après une première heure formidable, tombe dans une forme de voyage absurde pas toujours réussi. Mais entre ce kaléidoscope de citadins paranos névrosés , et stressés, c'est une peinture catharsique et amusée d'un jeune cadre trentenaire. Brillante composition de Griffin Dunne et New York est bien mis en valeur par Scorsese
Il est fortement déconseillé de se perdre la nuit à SOHO - New York au début des années 80, dans une ville (à l'époque) en pleine décadence et dangereuse. Et ce n'est pas les femmes rencontrées qui pourront vous apporter une quelconque forme d'aide ( selon certains, Scorsese est plutôt misogyne), le chacun pour soi étant la règle absolue. On peut en rire, mais au delà de la forme, le sujet du film est plutôt cafardeux. Quelques moments davantage intimiste (comme la rencontre avec Rosanna Arquette et une autre, lorsque il danse avec une inconnue sur la musique sublime de la chanson "is that all there is ? chanté par Paggy Lee) sont impayables et font oublier une certaine répétition dans le déroulement des évènements. Sans attend le chef d'oeuvre, vous découvrirez un petit film plus profond qu'il ne parait (la scène finale du film est très éloquente...) très soigné dans sa mise en scène (il s'agit quand même de Scorsese) et dans le choix des décors. A découvrir.
Une comédie à l'américaine fortement appréciable. Cet enchaînement d'événements plus tordus les uns que les autres font passer aux spectateurs un agréable moment très drôle.
Pas le meilleur de Scorcese, le film vieillit mal je trouve. Le pitch de départ est sympa, mais les personnages font trop bizarres et trop décalés par moment. On rie parfois, et est surpris, mais dans le genre, on a déjà vu mieux.
Encore un film exceptionnel de Marty. Ce film exprime parfaitement la nuit, le sentiment d'être coupable en permanence. Quel film ! Décidément, la nuit, c'est un thème et obsession récurrente chez Scorsese. Ce film est hyper original, hyper intriguant, un peu flippant, et si angoissant, on a l'impression de se perdre dans l'immensité de la foule et de ce monde. Tous les plans sont inventés avec minution, et si bien orchestrés. Un véritable chef d'oeuvre.
Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 1986, “After Hours” décrit la nuit infernale d’un informaticien timide. Chacune de ses rencontres va le pousser dans un engrenage de situations aussi étranges que risibles. Construit sur le modèle kafkaïen qui pousse le personnage toujours plus loin de son but initial, l’intrigue est imprévisible. Dressée sur l’épaule du technicien, la caméra nous invite au cœur du New York nocturne des années 80. Une expérience déroutante et absurde qui souffre de quelques lenteurs. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Paul est un New-yorkais célibataire, dont l'emploi ne le passionne guère. Un soir, son quotidien semble s'élever, avec une jolie jeune femme qui l'aborde au restaurant. Espérant "conclure", il la retrouve chez elle, mais sa nuit va se transformer en série de rencontres surréalistes et infernales... "After Hours" n'a pas rencontré grand succès à sa sortie, et continue aujourd'hui de diviser son public. Et on comprend pourquoi devant le résultat. Peu coutumier des comédies, Martin Scorcese joue ici avec un humour très noir. Il envoie un protagoniste pas particulièrement attachant (son côté "homme lambda qui cherche juste une partie de jambe en l'air" est même presque antipathique !) dans une série de situations très sombres, voire malsaines. Ainsi, certains seront ennuyés par cette cascade de péripéties presque morbides et de personnages déviants évoluant dans le quartier de Soho. D'autres, plus réceptifs au second degré et à l'humour noir, apprécieront l'inventivité des situations et l'énergie de la mise en scène. Côté acteurs, Griffin Dunne convient bien au rôle du New-Yorkais moyen écrasé par des péripéties qui le dépassent, mais il n'est pas très attachant (mais peut-être était-ce volontaire devant la misanthropie du scénario ?). Face à lui, on repère une Rosanna Arquette déjantée, et une galerie de seconds rôles amusants : Linda Fiorentino, alors toute jeune, en artiste SM, Dick Miller dans une petite apparition qui nous ferait presque croire que l'on est chez Joe Dante, ou encore le tandem "McCallister" avant l'heure, John Heard et Catherine O'Hara !
After Hours est un vrai Ovni. Un film qui est vraiment intriguant et qui le rend totalement captivant. On assiste à une soirée particulièrement mouvementée pour Paul, et on ne sait pas ce qui le reste de la nuit lui réserve durant tout le film, ce qui nous place dans une constante tension. Alors certes, je trouve le film vraiment perché dans le sens où j'ai l'impression que le scénario part un peu dans tous les sens sans donner d'explication finale à tout cela,contrairement à ce que pourrait faire un film comme The Game de David Fincher. Cependant comme je le disais précédemment, l'angoisse qu'on a pour le personnage et la curiosité de voir ce qui va se passer durant la nuit comble cette comble cette lacune et contribue à faire de After Hours un film divertissant à regarder, même si c'est loin d'être le film le plus maîtrisé de Martin Scorsese.
Avec After Hours, Martin Scorsese nous offre une comédie noire très déstabilisante. En effet l'histoire qui se passe de nuit et dans des ruelles peu fréquentables n'est pas le cadre imaginé pour ce genre cinématographique et pourtant le résultat est de qualité. On va suivre cette nuit de galère que va vivre Paul qui pourtant n'a rien demandé à personne mais qui malgré lui va se retrouver plongé dans un cauchemar dans lequel il s'enfonce de plus en plus et qui parait interminable. C'est très sympa à suivre, on ressent de l'empathie pour ce personnage qui est très sympathique. Il va faire des rencontres improbables et l'humour a un côté burlesque tant certains passages semblent surréalistes. Les personnages sont une réussite et les acteurs qui les incarnent jouent parfaitement leurs rôles. J'ai beaucoup aimé Rosanna Arquette et j'ai trouvé dommage que son personnage disparaisse si rapidement du film. J'aimais bien la relation entre Marcy et Paul ainsi que son personnage de fille un peu cinglée qui ne sait pas trop ce qu'elle veut, mystérieuse et qui semble caché des choses. C'est regrettable qu'elle n'aie pas été spoiler: plus exploitée de son vivant . Les dialogues eux qui sont nombreux sont de qualités et donnent lieu à des échanges lunaires. Côté réalisation, Scorsese nous gratifie de sa palette habituelle, c'est dynamique et par moments répétitif dans ses effets de style mais ça colle justement bien avec le côté déjanté du long-métrage. La b.o. pour sa part se veut éclectique et très présente. Certaines musiques confèrent une ambiance très particulière à l'ensemble et le fait que l'on ne sache pas trop vers ou l'on va dans cette histoire se ressent à travers elle. La fin quant à elle est totalement en roue libre et conclut très bien l'oeuvre même si le dernier tiers est moins surprenant que la première heure d'après moi. Mais au final, After Hours est un très bon Scorsese qui mérite plus de reconnaissance et que je ne peut que vous conseiller de regarder.
Présenté comme un des films cultes de Martin Scorsese, "After Hours" m'a profondément déçu. Le film est véritablement trop lent et surtout bien moins noir que ce à quoi on pouvait s'attendre. En plus, aucune empathie ne naît pour le personnage principal, ce qui fait qu'on se moque un peu des malheurs qui lui tombent dessus. Inégal et même pas drôle!!