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Hotinhere
551 abonnés
4 958 critiques
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2,5
Publiée le 24 mars 2024
À travers l’itinéraire d’un collégien à l'avenir prometteur, victime de son environnement social, un portrait sombre et fataliste d’une jeunesse à la dérive dans l’Ecosse des 70’s. Un récit d’apprentissage qui démarre pas mal avant de s’éparpiller.
Un grand film anglais, dans la lignée de This Is England. Des jeunes acteurs magnifiques de naturel, pour un film brute sur la délingance, la domination. Le film prend de ton celui drame (bien britannique) et la comédie mais arrive à trouvé un juste milieu. La musique est assez mal choisi, un poil trop long. Un vraie grand filme qui marque les esprits.
4 554 abonnés
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1,5
Publiée le 25 février 2021
Mullan nous a fourni un excellent film The Magdalene Sisters mais Neds est extrêmement décevant. Il y a eu des moments drôles et des moments brutaux mais la grande déception a été l'histoire. Fallait-il vraiment accepter qu'un jeune garçon calme et studieux qui excelle en latin et à l'école en général se transforme en un voyou armé d'un couteau en l'espace de 4 à 5 semaines pendant les vacances scolaires parce que la mère de son ami ne l'aime pas. Nous avons également très peu de développement pour beaucoup de personnages. Mullan nous donne un père alcoolique typique de Glasgow mais le réalisateur ne prend jamais le temps de nous donner un indice sur la raison pour laquelle il est devenu menaçant. Je suis sûr qu'une partie des détails convenait à un Glasgow vu à travers les yeux de Mullan mais dans aucune autre école les enseignants ne fumaient en classe. Je pense qu'il y a là un manque de mémoire fantaisiste. L'ambiance des années 1970 n'a pas été respectée et à un moment donné le personnage principal John se dit Ned alors que c'est un terme qui n'était même pas utilisé par les gens ordinaires à l'époque..
Ce film est extrêmement décevant...quel gâchis vu le thème !! La première demie heure est à peu près convaincante (mais sans plus) mais alors la suite est à se pendre !!! Il ne se passe plus rien, le personnage si attachant au départ devient exaspérant et honnêtement c'est le vide, l'ennui...2h c'est très long dans des moments comme ça !! On est très loin de This Is England !!
Excellent drame social avec une très bonne prestation de Conor McCarron. Il incarne John McGill, un jeune garçon qui se cherche, malheureusement le destin fait qu'il devienne un délinquant. On est pris, on a envie de l'aider mais on ne peux pas. J'ai été scotché.
Dans la lignée d'un "Hooligans" et d'un "This is England", "Neds" raconte l'histoire d'une jeunesse en perte de repères qui ne trouve d'exutoire que dans la violence et dans les liens fraternels que les jeunes délinquants ont entre eux. Entre scène émotionnellement fortes et de violence, "Neds" nous prend aux tripes et nous bouleverse grâce, notamment, à une interprétation sans faille de Conor McCarron dans le rôle principal.
"Neds" est un film sympa mais malheureusement qu'on oublie vite, sur la violence entre jeunes britanniques issus de quartiers. Sorte de croisement entre Ken Loach (Sweet Sixteen) et Shane Meadows (This is England) mais sans le talent des deux! Il se regarde mais ne marque pas plus que ça. On s'ennuie même assez vite. C'est peut-être dû au fait que le film soit assez brouillon. A voir une fois.
Exemple typique du film qui commençait très bien mais qui finit torchon chiffon carpette, NEDS narre l'histoire du jeune John McGill, élève surdoué et sensible vivant dans l'ombre de son délinquant de grand frère qui, malgré un avenir prometteur et une absence de raisons objectives, sombre dans la connerie la plus crasse à l'occasion d'une rencontre avec les branleurs du coin qui l'adoubent immédiatement après avoir pris connaissance de sa filiation avec son caïd d'ainé.
Passé ce point, la dégringolade du personnage énerve plus qu'elle n'émeut, et ce malgré l'étalage de toutes les causes possibles et imaginables pour la justifier, comme si de part le sujet du film, le réalisateur avait voulu démontrer ce fatalisme dont il affuble, contre toute vraisemblance, son personnage, emmenant le spectateur vers un final pour le moins mystérieux voir vaseux, en complet décalage avec la rigueur démonstrative d'une première partie semblant vouloir exposer les mécaniques de la violence.
Peter Mullan réalisateur du remarquable "the magdalene sisters" s'attaque au sujet de la délinquance juvénile avec ce film tiré de faits autobiographiques d'époque. L'entreprise tient plus au moins la route la première demi-heure, ensuite c'est l'embardée! Le cinéaste peine à diriger son acteur principal (le très moyen Conor McCarron), accumule les bévues, et perd complétement pied dans des délires psychologiques et hallucinatoires. On en ressort très déçu du résultat car même si le scénario relevait plus de l'exercice de style, la mise en scène se devait d'être mieux originale et irréprochable.
Sur fond de drame social anglais, propice à ce genre de sujets, le film dresse le portrait d'un adolescent qui se cherche, emporté par les autres puis par lui-même pour trouver sa place, pour devenir ce qu'il est vraiment. L'image de fin est à ce titre très parlante (ceux qui l'ont vu s'y référeront, pas de spoil !). Le film est touchant mais surtout glaçant, et on appréciera la prestation des jeunes, en particulier celle de McCarron, à qui le rôle colle à la peau.
Un film coup de poing qui arrive a bien se differencier des autres films du genre mais bizzarement vite oubliable... Peter Mullans a la realisation est encore une fois tres bon , il arrive a nous percuter mais parfois l'on aussi un peux perdue dans ce qu'il veux nous faire passer comme message . Le scenario , pas des plus originale mais reussie par moment a bien surprendre ! La b.o a certains moments exellentes et d'autres moments plus moles... J'ai pas necesseraiment envie d'en dire plus , je le conseille on passe un agreable moment ( choc ) ...
Neds, Non Educated Delinquents. Cela ne vous dit peut-être rien en France mais en Écosse, ce sont les petites frappes qui ont semé la panique dans les rues de Glasgow. Nous sommes en 1973, et John McGill va faire ses débuts au collège. Il y a cependant plusieurs obstacles qui ne lui facilitent pas la route pour faire de belles études. D'abord son père, alcoolique et violent ; mais aussi les bandes cherchant à le racketter ; ou son frère devenu délinquant, qui peut servir en mal (décrédibiliser John aux yeux de ses professeurs) comme en bien (le protéger des gangs ennemis). Très peu de couleurs apparaissent dans ce film, afin de souligner l'ambiance dans laquelle nous nous trouvons, comme si aucun espoir n'était possible. Et c'est bien ce sentiment que nous avons en voyant John, où ses antécédents familiaux et cette société défaillante semblent plus forts que lui, et le font basculer de l'autre côté. Avec ce film Peter Mullan, en intégrant des éléments autobiographiques, arrive à dénoncer le fait que l'on ne donne aucune chance aux enfants qui ont les moyens de s'en sortir. Ces délinquants ne sont pas nés comme ça, mais le sont devenus par la faute de professeurs pas assez pédagogues, de familles fragiles, ou de l'insouciance de l'état. Tout sauf didactique, ce récit touchant et efficace captive le spectateur jusqu'à cette scène finale qui par ailleurs, pleine de légèreté et de subtilité, nous laisse à réfléchir. À bon entendeur...
Pas du tout ce dont à quoi je m'attendais. Grosse déception, film beaucoup trop lent, long et brouillon. Aucun personnage n'est un minimum attachant alors on s'ennuie ferme devant si peu d'actions ce qui était pourtant l'argument premier de ce film. Déçu...
Le comédien Peter Mullan revient à la mise en scène et s'attaque une fois de plus à un sujet difficile, traîté avec toute la pudeur requise. Décrivant comment un gamin craintif et intelligent va petit à petit se transformer en boule de haine, le cinéaste pointe sévèrement du doigt les institutions, et en premier lieu un système éducatif à la ramasse, poussant les individus à se combattre les uns les autres et surtout à se haïr soi-même. Si le film s'égare parfois plus que de raison, il a l'immense mérite de ne jamais juger ses personnages (tous interprétés avec force et naturel), ni les condamner, montrant toute fois que chaque acte a des conséquences, parfois irrémédiables. Sans jamais se départir d'un certain humour et ne sombrant à aucun moment dans un sensationnalisme facile, "NEDS" n'est pas le film-choc que la presse a tenté de nous vendre mais assurémment un très beau film, certes engagé mais jamais moralisateur, ne pretendant pas apporter la moindre réponse à un sujet plus que jamais d'actualité.