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    Neds
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    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2011
    On frôle le très grand film... Un jeune d'un milieu défavorisé mais malgré tout gentil, bien élevé et excellent élève se transforme en un membre de gang violent et sans pitié ; On dirait du Ken Loach version hard. Outre la bonne reconstitution d'une époque et d'une ambiance on note remarque les excellents choix d'acteurs et des scènes marquantes (le prof déçu, le père insultant son épouse le soir tombé...). Le seul problème important est sans doute ce changement de cap radical de l'adolsescent en si peu de temps (vacances scolaires après 2 ans d'études forcenées) ; pourquoi ce virage aussi brutal ?! Quoi, qui, pourquoi cet ado change si vite ?! Un scène paraît également maladroite, autant dans le choix de la musique que la mise en image (rencontre avec Jésus)... Cependant on reste dans un cinéma social et réaliste comme seul les britanniques savent le faire. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 avril 2013
    Je suis sorti éreinté de NEDS. Tout ici est dur et violent: les personnages, le système éducatif dépeint, Glasgow, la mise en scène. En tant que spectateur, je suis frustré d'avoir du rester assis impuissant face à ce qui passait devant moi...
    Pour parler plus concrètement du film, son point fort est assurément ses acteurs. Conor McCarron et Peter Mullan mènent la barque, mais tous sont dévoués. Cette sincérité se voit jusque dans le générique final, bouleversant (je n'avais jamais imaginé pouvoir dire ça d'un générique)... Son autre point fort est selon moi le regard implacable que porte Mullan sur la société de sa jeunesse.
    J'ai toutefois trouvé que certains évènements arrivaient trop rapidement et sans réelles explications, et que d'autres divergeaient un peu. Mais en tout cas, NEDS est film à la fois sincère et puissant. Je n'en attendais d'ailleurs pas moins de la part de Mullan.
    Thomas K
    Thomas K

    4 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 septembre 2011
    Neds, ou la vie d'un jeune garçon issue de milieu défavorisé, et que la solitude que son grade de 1er de la clase entrâine va progressivement le pousser aux bras d'amis autrefois bourreaux. Un sujet fort, traité d'une façon très sec, à voir pour l'aspect psychologique (et physique) de la transformation. Malheuresement, pas de quoi rameuter les foules (salle presque vide) du fait de cette mise en scène si crue.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 septembre 2011
    J'attendais ce film avec pas mal d'impatience. Le sujet me faisait penser plus ou moins à "This is England", un film et une mini-série qui traite avec beaucoup d'intelligence de l'Angleterre prolétarienne. Petite déception ici, tout est bien reconstitué mais globalement on apprend pas grand chose et niveau psychologie, c'est un peu limité. Il est assez difficile de saisir le contexte et de comprendre le basculement aussi soudain du protagoniste. On sombre presque dans le grotesque dans quelques scènes assez maladroites. Je me suis surtout demandé le but de ce film: oui, la société est violente, les rapports humaines le sont aussi. A t-on besoin de voir pendant deux heures des gosses qui se cognent pour le comprendre? Pas sûr.
    En revanche, le réalisateur, quand il les filme ces gosses, cela transpire la vérité et ils sont parfois drôles, souvent attachants. Mais cela ne suffit sans doute pas à faire tenir le film qui s'inscrit dans un schéma somme toute assez classique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 août 2011
    En partie autobiographique, « Neds » permet à l’acteur-réalisateur Peter Mullan de relater son adolescence tumultueuse (et celles de nombreux autres jeunes) en Ecosse dans les années 1970. L’Ecosse n’est donc pas qu’une terre verdoyante fournie en lochs, mais également un endroit assez violent où il ne fait pas bon sortir le soir. Mullan réussit parfaitement à retranscrire cette délinquance et cette rivalité entre quartiers. Il est également aidé par un casting excellent, y compris pour les petits rôles (Mullan lui-même, dans le rôle du père du personnage principal). S’il en profite pour pointer du doigt les méthodes d’éducation parfois musclées des enseignants, il ne tombe pas dans le manichéisme, ni dans la fatalité. Au contraire, il fait souvent appel à l’ironie, peut-être un peu trop, notamment lors de la scène avec « Jésus ». Enfin, le film dure deux heures, et certaines scènes sont un peu redondantes. Un film intéressant, mais un peu gâché par le manque de rigueur de son auteur.
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 août 2011
    Très souvent présent chez Ken Loach en tant qu'acteur, le quinquagénaire écossais Peter Mullan est devenu depuis une dizaine d'années un réalisateur reconnu. En fait, c'est même la réalisation qui l'avait attiré dans la sphère cinématographique et ce n'est que parce qu'il n'avait pu intégrer l'école nationale de cinéma qu'il s'est orienté vers le métier d'acteur. Après les excellents "Orphans" (1988) et "The Magdalene Sisters" (2002), "Neds" est son 3ème long métrage de cinéma. Un film qui a représenté pour moi une énorme déception : voilà un film très personnel, avec un sujet a priori très fort et qui, pour moi, passe complètement à côté de celui-ci. Tout d'abord, il faut savoir que "Neds" signifie "Non-educated delinquents", "délinquants sans éducation" si vous préférez; ou "sauvageons" en langage Chevènement. Par rapport à tous les films qu'on a pu voir sur un tel sujet, "Neds" présente la particularité de s'intéresser à un cas un peu particulier : issu d'un milieu défavorisé, John McGill est, au départ, un élève timide et brillant à l'école. Cela existe dans la vraie vie, heureusement, et il arrive que ça continue ainsi jusqu'au bout. Moins qu'il y a 30 ou 40 ans mais ça arrive encore. Mais ça, on ne peut guère en faire un film ! Par contre, si l'enfant sage, timide et brillant se transforme en animal violent et brutal, cela peut faire un bon sujet de film avec l'évolution psychologique de l'individu devenant le sujet principal de film : pourquoi cette évolution ? Comment ? Et c'est là que "Neds" est raté : il n'y a pratiquement pas d'évolution progressive, il y a un passage brutal d'un état à l'autre, sans qu'on sache ni pourquoi, ni comment ! Au lieu d'un film passionnant (dans un milieu défavorisé, un élément positif et brillant est-il condamné inéluctablement à se transformer en bête sauvage ? Si les injustices de la société le pousse à se révolter, n'a-t-il pas le choix entre la révolte positive de type politique et la révolte de type délinquante ? etc.), on a droit à deux demi-films peu intéressants : la description d'un enfant timide et brillant dans un milieu défavorisé et la description, déjà souvent vue, d'un jeune délinquant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 septembre 2011
    John McGill, un jeune d'un milieu défavorisé, élève brillant aussi bien au niveau du travail que du comportement se trouve confronté aux influences diverses de son entourage. Verdict: vraiment un très bon film, on est ici dans le cinéma social, réaliste et poignant, dans la lignée des films de Meadows ou Loach. Mullan fait une très bonne reconstitution d'époque et d'ambiance, autant lorsqu'il dépeint le système éducatif que lorsqu'il montre le contraste entre les jeunes qui trainent dehors et leur attitude en famille. La bande originale est parfaitement adaptée à cet ambiance. En quelques apparitions seulement, on devine et comprend le caractère des personnages. Quant au personnage principal, John McGill, il est particulièrement complexe et dur à cerner, son évolution tout au long du film se fait de façon un peu brutale par moment, mais on a vu peu de personnage comme cela, partagé entre folie et raison
    (raison d'apaisement et raison de révolte) depuis Travis Bickle dans Taxi Driver. Les acteurs participent à cette fresque réaliste par d'excellentes prestations. Le récit est diversifié entre touches d'humour bien placées et scènes de violence jamais gratuites. D'ailleurs la violence est plus morale que physique, car même quand elle est physique, elle est plus suggérée que vraiment montrée malgré quelques bonnes scènes de bagarres parfois un peu sanglantes. Mullan réussit aussi à inscrire dans le réalisme de son film un certain symbolisme assez intéressant. Enfin, la fin est réussie, même si on pense comprendre l'idée générale qu'elle diffuse, il reste une ambiguité. Je ne peux donc que conseiller ce film.
    timM32
    timM32

    10 abonnés 331 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2012
    Des acteurs extraordinaire, surtout le rôle principale, qui à un personnage très complexe et extrêmement travaillé, ce film est tout simplement un bijou du cinéma, c'est le genre de film qui est bourré de messages dans les paroles et les petits détails qui font sa force. A voir absolument !
    Thomas P
    Thomas P

    35 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2011
    A nouveau plongé dans la Grande-Bretagne des 80’s, Petter Mullan offre un film prenant avec une certaine dose de violence qui fait penser au film « This Is England » de Shane Meadows. Dans les deux films, un garçon innocent qui se retrouve emporté dans les dérives de bandes de jeunes et en pleine guerre des clans. Neds (Non Educated DelinquentS) commence par l’entrée de John McGill au collège. A cette époque c’est un surdoué mais aussi un souffre douleur. Il traîne également au pied un boulet en la personne de son grand frère qui a choisi la sortie du monde éducatif pour se forger un non-avenir de délinquant. Tout comme dans This Is England, John ne possède pas une famille comme les autres. Dans la sienne, le père est alcoolique, vulgaire et violent, la mère soumise et la petite sœur spectatrice du tout depuis sa naissance. John est donc l’espoir de la famille même si son milieu social et son grand frère sont de nombreux obstacles. Il finira par se rebeller. Si son frère est un poids pour sa réussite scolaire et social, il sera un atout pour rentrer dans un clan et se faire respecter. Il perdra ses repères et ses moyens à de nombreuses reprises face à un costume de délinquant qui n’est pas à sa taille. John va prendre les choses en main, deviendra violent à la limite de la folie. Une montée de la violence vraiment prenante quand on se rappelle de ce même John au début du film. Neds fait parti des films sur la violence et la vengeance qui ne laissent pas indifférent et qui est maîtrisé par de très bonnes interprétations et une mise en scène horriblement captivante. On reverra ce Conor McCarron très vite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 juillet 2011
    Beaucoup aimé ce film qui nous plonge au cœur des quartiers pauvres écossais au début des années 70. C'est un film réaliste parfois assez violent, un peu à la Loach. Il raconte la vie d'un jeune homme doué pour les études qui sera mal influencé par son environnement indigent et cruel.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 octobre 2011
    Peut-on être le frère d’une petite frappe, le fils d’un alcoolique déboussolé et échapper à son destin déjà tout tracé ? Transcender sa condition sociale ou sera-t-on victime toute sa vie de son environnement ?! Dans la lignée du meilleur film jamais fait sur ce thème des enfants délinquants (voir dans ce cas-ci, psychopathes) en la personne de Class 1984 de Mark Lester, et peu de temps après le superbe Eden Lake sortit il y’a maintenant 3 ans, c’est maintenant au tour de Peter Mullan (Orphans, Magdalene Sisters) d’essayer de répondre à ces questions-ci en nous livrant une chronique sociale sur la délinquance des jeunes vraiment époustouflante. NEDS (Non-Educated DelinquentS) raconte l’histoire de John Mcgill, sur le point d’entrer au collège, fils d’un père alcoolique et bien qu’il soit élève modèle, il va vite subir les préjugés de ses professeurs dût à son frère Benny, membre d’un gang et exclut à vie du collège. Menacé par un jeune de banlieue, John va faire appel à son frère et ses fréquentations pour le défendre, chose qui va vite lui ouvrir les portes du gang et de la délinquance, très répandu à cette époque. Tout d’abord, saluons le casting parfaitement mené par un Conor McCarron (John McGill – prix d’interprétation masculine au festival de San Sebastian) vraiment génial à la prestation électrique dans son rôle, fort en psychologie, véritable métamorphose d’un enfant modèle en petite frappe, passage de l’école à la rue, de victime à bourreau, de persécuté à persécuteur, de John McGill à John McGill, le passage au statut de NEDS. Cette métamorphose si efficace soit elle avec le recul, est rondement bien commencé avec un Gregg Forrest que nous saluons également pour sa jolie prestation (John McGill enfant). Ce film est à « 35% » autobiographique comme l’a souligné le réalisateur Peter Mullan puisque lui aussi était un élève studieux avant de fuir avec un gang de Glasgow. Egalement une approche quelque peu impressionniste comme de superbes plans et d’autres filmés à travers le point de vue du personnage principal aussi attachant que charismatique et auquel s’identifie le réalisateur comme cette scène avec Jésus-Christ peu probable, dans ces scènes on se doute que Peter Mullan veut y faire passer sa vision des faits, son témoignage comme ce plan final ou j’y est compris qu’au final tout est question de rapports de force animaux, de confrontations physiques, d’esprit de domination sur ce plan final avec les lions entre John et Canta. Une mise en scène d’exception, une jolie bande sonore contrastant parfois efficacement avec la violence de certaines scènes réalistes et d’une efficacité remarquables, un scénario très plaisant, ou chacun y trouvera ses points positifs. NEDS, malgré cette violence évidente peut aussi résonner comme un film plein d’espoir ou Peter Mullan ne prend ni le camp de la délinquance, ni le camp de la sagesse mais plutôt de nous démontrer ce qui se passe dans chacun d’entre eux, car dans chacun des cas, la violence y sera grandement présente étant donné la violence de notre monde actuel. Doté d’une photographie fortement réussit et de caractère, ce film 100 % briton est un vrai film puissant auquel on s’attend bien évidemment ( 2 prix et 2 nominations) car vite conscient de ces qualités indéniables, on ne peut qu’admirer des scènes fortes en émotion, en suggestion propre au réalisateur, en efficacité maître, des plans vraiment puissants et une direction d’acteur intelligente. A souligner que j’ai vu ce film en version originale sous-titré (V.O.S.T), ce qui ne m’a aucunement dérangé, au contraire ça nous aide à nous fondre dans la masse et l’univers de ces NEDS, ici au niveau vocale.
    Financé en partit par de l’argent français , NEDS est une pure beauté, cependant contrairement à ce que certaines pensent, NEDS n’est en aucun cas une thèse mais plutôt une puissante démonstration de la délinquance chez les jeunes. Vous voulez-voir un NEDS ?! Vous allez voir un putain de NEDS ! Epoustouflant et brillant !
    Thierry M
    Thierry M

    160 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juillet 2011
    Vue en Av premiere, j'avoue avoir bien aimer, malgres de tres curieuses scenes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 juillet 2011
    Vu en avant première. Pas de résumé à faire, poignant.

    Violent physiquement, mais finalement pas tant que ça. Violent psychologiquement mais finalement pas tant que ça.

    Peter Mullan le réalisateur qui campe également le rôle du père dans ce film nous donne une performance d'acteur (répugnant jusqu'à sa façon de manger) et de réalisateur, absolument humaine et honnête.

    On ne tombe ni d'un côté, ni de l'autre.

    C'est un film comme j'aimerais en voir plus souvent. Un casting sans faute, du personnage principale au chauffeur de bus.

    Merci monsieur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 avril 2011
    Un bon film social anglais!
    Le jeune acteur qui tient le rôle de John Mc Gill est sublime,les autres acteurs sont aussi justes et l'histoire est bien menée même si le film est un peu long à la fin...
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 janvier 2011
    "NEDS", le dernier Peter Mullan, un cinéaste qu'on apprécie pour sa rudesse "prolétarienne" et qui tranche avec 99% de ses confrères réalisateurs, mais que l'on redoute pour sa tendance à asséner ses vérités comme des coups, passe assez près de la réussite pour qu'on ne se sente pas frustré d'écrire : "Encore raté, Peter, sorry !". C'est que le film commence de manière assez impressionnante, avec une justesse et une finesse qui rappelle l'époque du grand cinéma-BBC anglais des années 70 (le fait que "NEDS" s'inscrive dans cette époque aide évidemment...) et les meilleurs Ken Loach (ses premiers films) : grâce à des acteurs à la rugosité et au naturel stupéfiants (...mais s'agit-il d'acteurs professionnels ? Sans doute pas...), à une image ultra-réaliste supportée par un montage sans fioritures, c'est bien simple, "on y est", et on vibre à chaque pas de cette véritable tragédie de l'exclusion sociale, du stéréotypage, qui emprisonne le passionnant personnage principal dans le piège implacable de ses origines. Et puis, surprise, je ne saurais dire ce qui se passe dans la tête de Mullan (par ailleurs extraordinaire dans un rôle "secondaire" mais essentiel, mais il décide de faire du Coppola, voire du Peckinpah (c'est lui qui le dit dans un interview), et "NEDS" prend un tournant littéralement grotesque, qui prouve clairement que Mullan ne maîtrise pas la transcendance ou le symbolisme. La dernière scène, fausse bonne idée à la symbolique pesante, enfonce encore le clou d'un semi-ratage d'autant plus décevant que le film avait merveilleusement débuté.
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