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    Neds
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    120 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 septembre 2012
    Le début est assez clair et maîtrisé mais très vite on tombe dans la succession de scènes violentes sans queue ni tête. On ne sait pas trop où Mullan veut nous emmener. Le film se termine sur une espèce de métaphore aussi clair que le reste du film. Comprennes qui pourra. Pour moi, ça reste une grande bouillasse.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2012
    Autant la première heure est maitrisée et prenante, autant la deuxième heure est assez brouillonne, on perd en intensité et ça traine en longueur: le film aurait gagné à être plus court de 15-20min. Pour ce qui est du personnage de John, il est assez décevant au final car même s'il y avait matière à, il manque de profondeur, sa psychologie et sa montée en puissance sont malheureusement assez mal maitrisées, et on a du mal ressentir quoi que ce soit pour lui.
    Impossible de ne pas rapprocher Neds à This Is England, et bien que dans un style légèrement différent, pour moi ce dernier l'emporte assez facilement car tout y est mieux retranscrit: scénario, personnages, psychologie, message. Neds pèche, mais reste finalement assez correct dans l'ensemble.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 septembre 2012
    Neds fait partie de ce genre de films que j'appelle les « Burning out movies ». Ceux où les personnages s'apprêtent à amorcer une descente aux enfers, durant laquelle leur corps et leur esprit deviennent des martyrs, brûlant de rage et de douleur. Récemment nous en avons eu deux exemples avec Chronicle et Bellflower. Ici le style est différent puisque c'est une approche centrée sur le réalisme qu'adopte Peter Mullan. John McGuill, personnage au cœur de la peinture sociale que dresse le réalisateur, est celui qui va connaître sous nos yeux la déchéance, pallier après pallier, drame après drame...

    Fils modèle jusqu'à l'adolescence, premier de la classe et bien loin des fréquentations délinquantes de son quartier ou de son frère aîné, il va connaître ce moment charnière, ce déclic qui va le conduire à sa chute. Chute que l'on pourrait juger, à chaud, évitable, mais qui, à froid, n'est que la conséquence logique d'une vie qui l'incite à perdre pied depuis son tout jeune âge. Un père alcoolique, un frère paumé, une mère passive, et lui, l'espoir de la famille (si on peut appeler ça une famille), le rayon de soleil d'une ville cernée par le mauvais temps, la violence, et la décadence.

    Mais après des années de travail acharné il comprend que le monde lui ferme ses portes. Ce monde là c'est celui de la réussite, de l'avenir, du redressement, bref, c'est le paradis. Et ce paradis ne l'accepte pas, pire, il le rejette ; John n'a alors plus qu'un seul chemin à emprunter, celui qui le mène vers l'enfer. C'est un nouveau monde qui lui ouvre ses portes. Un monde où il trouve enfin une place, une vie, une identité. Les lois, les restrictions, tout cela s'en va à mesure qu'il découvre les plaisirs de sa nouvelle vie. Les limites disparaissent, et l'élève devient alors un maître, le faible devient un fort. La déshumanisation est progressive, comme si un chien bien élevé rejoignait une meute enragée, où seuls comptent les aboiements, les crocs et les coups.

    John McGuill se transforme lui-même en animal, finissant à moitié nu, maculé de sang, prêt à mordre quiconque se trouve sur sa route. La jeunesse en perdition totale coure les rues, à toute heure, défiant l'autorité, la loi, la raison. Comme si toute une génération se trouvait la tête sous l'eau, incapable de remonter à la surface. La logique, la temporalité, l'espoir, tous ces sentiments fuient le cadre et il ne reste qu'une vague impression de liberté où tout est permis. Les hommes deviennent des fauves, marchant au milieu des lions avec plus de sérénité que dans leurs rues. Ils n'ont plus conscience de rien, plus de repères, et si la vie ne leur importe plus, la mort non plus, et en ce sens ils ne sont ni vivants ni morts, mais de simples légumes.

    Peter Mullan fait de son personnage un symbole, comme un cœur explosé en mille morceaux qui ne battrait presque plus. Il le mutile, le malmène et lui fait perdre toute sa pureté au fil des minutes. Ce sont les quartiers qui déteignent sur lui, il devient sale, stupide et fou. Les images et la musique accompagnent cette plaie qui se creuse en lui avec toujours plus d'intensité, rendant au film un impact qui ne faiblit à aucun moment. Le tableau est sombre et pessimiste, et le génie qui écrit dessus avec sa craie noire de dépit en fait une œuvre poignante qui marque les esprits.
    Hastur64
    Hastur64

    223 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2012
    Si l’on veut se faire une vague idée de ce qu’est « NEDS », on pourrait dire que c’est le croisement entre « Sweet sixteen » de Ken Loach et « This is England » de Shane Meadows. Leur point commun : le destin d’un jeune garçon des classes populaires à la famille plus ou moins déstructurée qui essaye de trouver son chemin entre délinquance et vie plus rangée. Ici John McGill élève brillant fils d’un père alcoolique et frère d’une petite frappe, voit son adolescence tanguer entre le gang de rue dans lequel il est entré et sa vie scolaire dans laquelle il brille. Peter Mullan qui, outre la réalisation joue également le rôle de ce père alcoolique et désespéré, suit au plus près ce garçon hypersensible qui incapable d’exprimer ses sentiments envers les deux êtres qu’il aime le plus – son père et son frère – se livre de plus en plus dans une violence jusqu’au-boutiste à la limite du suicide. Le jeune acteur pour qui c’est le premier rôle (comme pas mal des jeunes acteurs de ce film) livre une prestation saisissante de réalisme et de force et les moments où les dialogues sont absents, notamment pendant les faces à faces avec son père, sont des moments où son talent éclabousse l’écran. Le film peut rebuter un peu cependant par l’absence d’indice quand au mal-être de ce garçon dont la violence semble parfois outrée et gratuite, mais il s’avère au contraire sobre et subtil dans son exposition des forces qui sous-tendent cette attitude autodestructrice. L’examen que fait Mullan du système scolaire écossais dans les années soixante-dix n’est pas tendre : violence des rapports profs-élèves à base de punition corporelles et de stigmatisation de l’échec avec pour effet pervers de stigmatiser les bons élèves de façon plus aiguë face à leurs pairs. Un film âpre sur l’adolescence, la famille et son influence sur les enfants et qui évite sans l’exclure tout happy-ending consensuel. Un film injustement ignoré qui pourtant est l’excellent troisième opus d’un réalisateur au talent brut.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 4 septembre 2012
    Mon verdict : j'ai le sentiment d'avoir gaché deux heures de ma vie. Un film ultra lent. Si vous aimez un peu le genre britannique, regardez plutot This is england.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 juillet 2012
    La vie des ados en Angleterre dans les années 70, entre éducation stricte (port de l'uniforme, profs autoritaires et démotivés), et gangs censés faire régner la loi. Si le film se réfère réellement à ces bandes de jeunes, on a des doutes sur la crédibilité et sur le rendu à l'écran: soit une version grand public et édulcorée, où la violence reste relativement soft, alors que dans la réalité les affrontements furent bien plus sanglants. Les morveux se battent mais respectent papa-maman et ne bronchent pas (ou peu) en classe. A l'heure actuelle où les règlements de compte entre racailles se règlent avec des guns, le film paraît bien gentillet, trop propre, et surtout en décalage complet avec la réalité... La première partie du film, critique de l'éducation et étude de mœurs, est plus réussie. L'ensemble est tout de même bien décevant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 juillet 2012
    Tellement spécial que l'on se demande à la fin du film si on l'a aimé ou pas. l'acteur principal est excellent et des scenes chocs qui laissent sans voix. après réflexion c'est vraiment un bon moment de cinéma anglais comme on les adore.
    Jean Michel Passerin
    Jean Michel Passerin

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juillet 2012
    Cinéma anglais comme en manque un peu. Très proche du docu fiction à la "strip-tease".
    Hélas on peut se demander pourquoi en 2011 traiter d'un problème de petits voyoux à la balançoire "à la 1973" alors que l'actualité a largement évolué dans ce domaine...
    Du coup le film (un peu lent, mais la lenteur peut plaire) en devient parfois risible : policiers à la Benny Hill, voyoux polis et respectueux, parents pas si largués que cela, filles potiches même pas violées, couteau de cuisine comme arme difficile à se procurer, bastons à la cow-boys contre indiens, une scène finale aux lions qui laisse dubitatif ... Plus proche de la guerre des boutons que de l'actualité de banlieux...
    Bref, certainement un excellent film si les moeurs n'ont pas évolué plus que cela à ce jour à Glasgow ou si le film était sorti en 1973. Trop tard, trop dépassé. Trainspoting ou Bloody sunday sont restés des témoignages importants d'actualité, celui-ci ne l'ai déjà plus à peine sorti.
    De l'humour cependant, un Jésus décloué, une rencontre improbable avec la mère d'un voyou, un jeune prof dépasé par les événements...
    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juillet 2012
    Rien à dire sur ce film tellement il est juste géniale, ils auraient même pu aller beaucoup plus loin dans la violence.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 juin 2012
    Le véritable intérêt qui réside dans ce film, s'apparentant à être une longue séance de bourre-pif à la violence physique, c'est indéniablement la violence morale qu'arrive à faire ressortir le réalisateur écossais, Peter Mullan ! Le sujet est bien traité, même si en épluchant bien, vous comprendrez que le film manque un peu d'ambition vers la fin. John McGill est un élève-modèle, bien élevé malgré un père violent et les nombreux préjugés qui l'entoure. Issu d'un milieu modeste, il se métamorphosera par la suite en un adolescent particulièrement violent et sans pitié, à cause de son ralliement à un gang. Malgré une durée amplement suffisante pour décrire la descente du personnage, nous comprenons pas vraiment l'intérêt qui le pousse à agir comme il le fait dans le film, pouvant provoquer un détachement entre le spectateur et lui. La retranscription de l'époque est un détail qui est parfaitement réussi, tellement elle se reflète merveilleusement bien. L'ensemble se divise en deux parties, le réalisateur a la chance de réussir à se procurer un petit quelque chose qui arrive à nous tenir en haleine à travers des scènes imprévisibles et captivantes ! La seconde partie se vautre parfois dans des détails par forcément utiles et parfois insipides, tellement ce n'est incompréhensible, heureusement que cela de dure jamais très longtemps. L'interprétation de Conor McCarron est très saisissante et même si son personnage est bon comme mauvais, il ne laissera personne indifférent, à cause de son climat qui surprendra moralement. Neds n'est pas un chef-d'œuvre à cause de son histoire et de son scénario finalement classique, mais suscitera un potentiel dans ce qu'il dégagera, il a le mérite de pouvoir s'en vanté. Un film qui camoufle légèrement le côté bourrin à travers les séquences les plus attractives dans un fond de musique douce.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 juin 2012
    1er film de Conor McCarron qui livre une belle prestation.
    Un bon film dont les morceaux musicaux, et 2 ou 3 scènes marquantes, font de ce dernier,malgré quelques maladresses, un film intéressant à regarder.
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 juin 2012
    Estampillé "étude sociologique de la délinquance juvénile britannique", "Neds" déçoit. Si le personnage incarné par Conor McCarron fascine dans les premières minutes, il bascule ensuite dans la quatrième dimension. En clair, l'incohérence de l'intrigue assassine dans l’œuf le plaisir naissant du spectateur. Je veux bien que le bouillon de culture criminel dans lequel baigne le héros puisse expliquer la tendance au pétage de plombs, mais la caricature est telle qu'elle devient ridicule. Car Peter Mullan semble craindre la nuance comme la peste. Ses personnages évoluent dans un monde sombre dans lequel tout le monde apprécie se mettre sur la gueule. Même les profs s'y mettent, à croire que la fin du monde est proche. La saga Harry Potter aurait gagné à être confiée à Peter Mullan. Si le réalisateur écossais finit par se couper de la réalité à force de forcer le trait, il parvient également à endormir le spectateur, n'offrant qu'une intrigue tristement linéaire. L'impossible identification au héros n'arrange évidemment rien. Au final se pose la question de la comparaison avec "This is England". Il est bien difficile de donner une préférence à l'un ou l'autre, bien que les différences soient non négligeables. "Neds" se démarque tout de même par un supplément d'originalité, ainsi que par certains passages marquants, telle la dernière scène qui vaut franchement le détour.
    Hezbollah78
    Hezbollah78

    4 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2012
    Un film qui decrit a la perfection le sort que reserve parfois la vie en millieu defavorisé. Le destin se joue sur une partie de poker. Souvent le plus gentil deviendra le plus mechant, et inversement.
    Paix et misericorde a tous les disparus victime de la rue. Et encore merci au realisateur pour ce petit bijou.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 mai 2012
    J'ai bien aimé ce film réaliste et social.

    :
    - Les acteurs : mention spéciale à Peter Mullan est épatant dans le rôle du père de famille alcoolique et à Gregg Forest.
    - Le réalisme
    - La musique
    - Les scènes de violences réalistes sans être insupportables à voir

    -:
    - La chute
    - Pas aussi intense que les magdalenes sisters
    JoeLiotta38
    JoeLiotta38

    13 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2012
    Pas mal, un atmosphère qui nous montre que comme souvent, malgré tout le bien qu'on puisse faire, l'entourage mène à la perte: ici le 1er de la classe qui devient un violent membre de gang en est l'exemple type.. Malgré quelques scènes choc, je ne dirai pas que c'est un film coup de poing car il m'a moins fait vibrer qu'un Dog Pound (par ex, à peu près dans le même genre), mais il se regarde tranquillement.
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