Tellement d'énormités qu'on n'arrive même pas à l'apprécier comme du consommable jetable. Luc Besson a pourtant essayé de nous prévenir en apposant sa signature sur ce torchon, gage assuré d'assister à la projection d'un des lamentables navets qu'il collectionne depuis Jeanne d'Arc, mais je n'ai pas su résister à l'appel du blockbuster atroce. Des répliques foireuses, qui peinent à ne décrocher ne serait-ce qu'un sourire, pour rapidement susciter l'indigestion lorsqu'on comprend enfin (et trop rapidement) qu'elles constitueront l'essence même des dialogues jusqu'à la fin. Un scénario absurde, dans sa trame principale comme dans les moindres petits détails techniques, on ne cesse de bondir du siège en maudissant ce jour qui a donné le droit au crétin le plus stupide de pouvoir prétendre faire de la science-fiction. Des effets spéciaux réussis, et je crois qu'il s'agit là de ce qui me mortifie le plus : 30 millions de dollars, ils ne savent pas ce qu'ils vont en faire, ça n'a aucune importance, mais ils savent déjà dans quoi les dépenser, les effets spéciaux. Bref, la fille est mignonne, tout le reste est à jeter.