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    A la merveille
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    tarmokeuf
    tarmokeuf

    8 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 avril 2013
    Je ne mets 4.5 étoiles à cette merveille que j'ai été voir deux fois que par que j'en avais mis 5 à Tree Of Life que j'ai vu 3 fois dans 3 salles différentes et que je juge plus abouti, plus poé. J'ai pu constater à plusieurs reprises que ceux qui le détestent et se posent en grand cinéphile, plutôt que de sortir ou de patienter en silence, se permettent de bavarder, de lire leurs mails, d'allumer leur portable, de rire, sans le moindre respect pour ceux qui, comme mon épouse et moi-même, adorent ce réalisateur hors-norme (c'est sans doute ce qui le dessert le plus auprès d'un public ultra-formaté, aigri, ou cynique au point de ne plus voir la beauté où qu'elle soit), un génie capable de nous transporter dans son propre univers par la grâce de sa réalisation, de la fluidité de sa caméra, de sa direction photo et de ses actrices et acteurs, pour peu qu'on laisse tomber ses barrières et ses préjugés à l'entrée de la salle pour deux petites heures, ce qui n'est visiblement pas à la portée de tous. Moi qui suis athée, la religiosité d'une partie de son propos ne me dérange pas, elle m'interroge, et là est la fonction principale de l'Art. Terrence Mallick n'est pas un divertisseur, au public de le comprendre. Ma seule critique ira donc au casting hyper "bankable" comme souvent chez Mallick qui s'il donne de magnifiques interprétations attire un public de toute évidence "trompé" sur la marchandise...
    Guillaume182
    Guillaume182

    131 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2013
    Cela fait longtemps maintenant que je connais le cinéma de Malick et que je l'aime.

    Les gens qui me connaissent savent à quel point j'aime ce qu'il fait, mais ce n'est pas pour autant que je vais adoré chacun de ses films, même si c'est le cas.

    A chaque fois que je revois un de ses films c'est toujours d'une manière différente.
    Mon attachement à son cinéma est toujours intact même si pour The tree of life le sentiment général dans la salle m'avait influencé, ben oui en même temps on ne peut pas se concentrer sur un film quand des gens parlent ou quittent la salle, j'avais fait l'erreur de me rendre dans un multiplex et les gens deviennent vite désagréables quand rien ne se passe comme ils s'y attendaient.
    Bref, la leçon a été profitable cette fois-ci je vais dans un cinéma indépendant, de toute façon il n'y a pas trop de choix étant donné que le film est projeté dans un seul cinéma chez moi au lieu de trois ou quatre pour The tree of life, celui-ci il ne profite pas de l'effet Cannes et c'est tant mieux.

    Je raconte ça pour dire que c'est curieux, mais regarder un Malick ça se prépare et avant de voir ce nouveau film que j'ai tant attendu, j'ai eu peur de ne pas aimer, mais finalement mes craintes se sont vite dissipées.
    L'ombre de l'immense "Tree of life" plane sur celui-ci et c'est cela qui me faisait peur aussi.
    Comme d'habitude des petits frissons avant d'entrée dans la salle pour un film du maître.
    Peut être son film le plus libre, le plus authentique même s'ils le sont tous, mais celui-ci à un niveau supérieur.
    C'est aussi le plus fragile, le plus simple et le plus auto-biographique car l'histoire évoque une période de la vie riche de Malick.

    Ce nouveau film est une méditation sur l'amour.

    L'amour entre un homme et une femme venant de pays différents et ayant traversé des épreuves différentes.
    L'amour déçu d'une femme seule qui tente de faire survivre son ranch.
    L'amour de la terre incarnée par Ben Affleck qui cherche à comprendre d’où viennent toutes ces blessures qui sont infliger à la nature
    L'amour du divin avec ce Prêtre bienveillant qui se cherche.
    L'amour de la liberté, de la vie avec cette jeune Italienne.
    L'amour paternel et maternel avec l'enfant.
    L'amour des gens ceux qui souffrent, ceux à qui on prend leurs maisons, ceux qui sont contraints.
    L'amour de la vie avec cette caméra qui bouge et est attiré par tout ce qui l'entoure avec un regard curieux.
    L'amour du cinéma: les mouvements, le silence, la beauté, la simplicité.

    C'est une expérience rare dans le cinéma comme tous les films du maître.

    Certain décrive celui-ci comme étant naif, moi j'y vois tellement de simplicité et d'originalité dans un sujet pourtant si compliquer, car le film parle des relations amoureuse.

    Le personnage principal "Marina" est une femme qui souffre et on l'apprend dès le début dans une jolie scène qui se déroule dans un appartement à Paris ou sa fille Tatianna lui demande pourquoi elle est si triste?
    C'est une femme qui se cherche elle est tourmentée par un voile d'illusions et par son passé et elle doit lutter contre ça, afin de ne pas briser son couple. Quand elle rencontre Neil elle le voit comme une sorte de sauveur, ce qui n'est qu'une illusion.
    Voilà pourquoi son histoire avec Neil va échouer.
    Je ne vois aucune naïveté, mais plutôt une nouvelle belle leçon de vie!
    J'apprends toujours beaucoup de choses quand je vois un de ses films et plus encore avec "A la merveille".
    "Il faut prendre des risques dans la vie le risque d'échouer, le risque d'être trahie car celui qui ne fait rien , celui qui cache son talent, celui-la dieu ne le reconnait pas."
    C'est beau et c'est vrai!

    Et puis surtout quelle liberté vraiment ça me laisse sans voix.
    J'aime la trajectoire qu'il prend aujourd'hui.
    C'est un poème, une symphonie, une caresse.
    Tout ces corps qui dansent, chantent, se touchent et la mélodies des langues avec le Français, L'Anglais, L'italien, l'Espagnole, le Latin.
    Toute cette lumière.
    La musique.
    C'est pleins de vie, de sincérité, de tendresse et d'authenticité.
    Vraiment je suis totalement conquis, j'ai ressentie quelque chose de très fort.
    Et puis c'est la première fois qu'il filme le monde moderne et j'en suis très heureux, il y a tellement de chose à faire.

    Sa sensibilité et sa force de rentré un peu dans l'âme du spectateur sont demeurés intactes.

    Et ce que je préfère ce sont ces petits moments qui n'ont l'air de rien, mais qui pourtant évoque tant de choses comme par exemple ce plan très court d'un rosier qui est attaqué par la neige et le froid et qui malgré cela résiste.

    Personne ne fait attention à ce genre de détail, mais pour moi c'est encore cette dualité dans la nature si importante dans son cinéma, mais c'est surtout une image qui sert d'illustration à cette merveilleuse méditation sur l'amour.

    J'y vois l'amour à travers cette rose, l'amour qui résiste au temps et à la violence des attaques extérieurs.

    Javier Bardem dans le film dis que nous devons toujours lutter contre nous-mêmes, voilà une simple phrase qui en dis beaucoup.

    Le génie de Malick c'est de laisser une libre interprétation aux spectateurs.

    Liberté c'est bien le mot qui correspond le mieux au réalisateur tant il ne sait jamais laisser embobiner, il a toujours fait ce qu'il voulait et quand il le voulait au point d'en déconcerter beaucoup, mais au final ses collègues l'admirent énormément pour cela.

    Et c'est une nouvelle fois ce qui ressort de "A la merveille" bien que expérimental il adopte une autre forme de liberté avec le récit une forme que Malick a commencer à travailler avec "The tree of life".
    Il réinvente sans cesse.

    Son amour du cinéma est tellement évident, d'ailleurs je me souviens d'une phrase qu'il avait dit lors de son seul entretien aux journalistes à propos du cinéma: Il y a tant à faire : c'est comme si nous étions sur le territoire du Mississippi, au XVIIIe siècle. Pour une heure, pour deux jours, pour longtemps, les films peuvent provoquer des petits changements de coeur, ces changements qui reviennent à la même chose : vivre mieux, aimer plus.

    Et c'est bien le sentiment que me procure ses films, que demander de plus?

    Je vais laisser faire les gens qui savent écrire et faire des véritables analyses (Oups est-ce possible sur Allocinée?) parce que tout ce que moi j'ai à dire c'est encore une fois merci à Malick, vous me faites voyager, vous me bercer, vous me faites prendre conscience des choses simples et belles qui nous entourent.

    Je vous aime.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 mars 2013
    Après mûre réflexion, je ne sais toujours pas quoi penser de ce film. Arnaque sans nom ou futur grand classique? Terrence Malick aborde ici le thème classique de l'histoire d'amour. L'enthousiasme des débuts, la routine, les déchirements. Le sort qu'il convient de donner à cette histoire. Il est question d'amour au sein d'un couple, d'amour chrétien. Il y a aussi présent de manière insidieuse le mode de vie américain. Cette petite ville tranquille, calme, modèle de la classe moyenne américaine typique, qui cotoie la misère sociale et l'isolement. Finalement ce film traiterait-il de l'isolement? Le texte est principalement constitué de monologues, comme si chacun ne parvenait pas à communiquer clairement avec l'autre. Les rares échanges verbaux sont passionés: amour ou colère. Mais face à cette surcharge d'idées, il est difficile de trouver un fil conducteur, malgré le fait que les plans ou passages de l'intrigue se font souvent écho. Visuellement c'est beau. La musique est belle. Mais au final, que cherche à nous dire Terrence Malick avec A La Merveille?
    elbandito
    elbandito

    345 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Une fresque amoureuse contemplative et épurée dont l’objectif est de montrer l’invisible, l’Amour. A l’instar d’un film publicitaire pour du parfum, Terrence Mallick s’investit plus encore dans le cinéma sensoriel et la quête spirituelle. Alors que "The Tree of Life" était doté d‘un scénario a minima, "A la Merveille" est porté par sa musique lancinante, son mysticisme exacerbé, ses images léchées et ses trois beaux acteurs, suivis au plus près dans leurs moments de vie intime. On adore ou on déteste.
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mai 2013
    En voyant ce film y a un truc que je pense : c'est con que Malick soit le seul à faire ce genre de truc. Parce que du coup, ça reste une expérience assez intéressante, pas inoubliable, mais au moins intéressante. Mais le problème c'est que ce mec qui tente de filmer quelque chose de très poétique nous abreuve de conneries. Enfin je sais pas, mais quand on entend dire la voix l'amour nous rend un ou alors où est-on quand on est là, on est vraiment au niveau des paquerettes quoi. Or, le truc c'est que si ça plait c'est parce que Malick est un des rares à faire ça, à essayer de filmer de cette façon pour créer une certaine poésie, après je suis pas sûr qu'il aie la sensibilité qu'on voudrait lui prêter quand on voit ce qu'il raconte. Le film vaut par le fait qu'il soit original, mais il aurait pu être beaucoup mieux fait par quelqu'un d'autre à mon avis. Et sans toutes les conneries qu'on peut entendre ou voir (Olga qui danse dans les supermarchés, la gamine qui dit que c'est bien, aux USA les supermarchés sont propres... à croire qu'en France non...).
    Mariolle L.
    Mariolle L.

    17 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 mars 2013
    La première fois que j'attend la fin du film avec impatience...
    Les personnages superficiels et les questionnements vus et revus (qu'est-ce que l'amour? Où est la vérité?...), donnés sur le ton de la dernière pub de Brad Pitt, desservent totalement les images splendides proposées (BO très intéressante également). Lancé dans un cahier de tendances et de sensations (eau, air, terre, sensualité....), le film est froid et ne parvient pas à communiquer avec les spectateurs (salle remplie de soupirs d'agacement, de fatigue pour finir sur des moues blasées et généralisées...).
    selenie
    selenie

    6 282 abonnés 6 190 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2013
    Incroyable Terrence Malick accélère la cadence et nous offre un autre film seulement 2 ans après le magnifique "The tree of life" (2011)... Malheureusement il s'est peut-être précipité !... On reconnait tout de suite son style, très peu de dialogue, une voix off omniprésente, le lyrisme des images, une photographie sublime... etc... Mais il faut aussi avouer que ce film est d'un ennui sans nom, un ennui prodond. Les qualités du film sont celles de "The tree of life" (pour comparer facilement) mais avec ce dernier film Malick se repose essentiellement sur la puissance des images et une mise en scène ensorcelante. De plus à contrario de son dernier film ici le scénario est vide, pas de fil conducteur réel ou d'une trame prenante. on suite un drame conjugal où erre un Ben Affleck inexpressif ; heureusement il y a le charme de Olga Kurylenko. La perte de la foi et l'amour (déjà important dans "The tree of life") nous sont bassinés tel un sermon ininterrompu... C'est long, parfois indigeste et pompeux. Mais ça reste Terrence Malick, et si il y a moyen de couper la parole "A la merveille" est une oeuvre d'art magnifique. Le fond est une vraie branlette intellectuelle, la forme est une succession d'images et de poésie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 janvier 2014
    J'ai eu pour ce film une sorte de coup-de-coeur alors qu'il a divisé la critique, pour certains resuçée lourdingue de Tree of Life et pour d'autres géniale allégorie: .
    Plus que dans son grand-frère trop long et schizophrénique, je me suis laissé aller, porté par le rythme méditatif" de "To the Wonder" , les images somptueuses, la caméra mobile sans nervosité, les virevoltes de l'héroïne sur fond de soleil couchant... Il y a incontestablement de la magie, moins dans le propos, finalement assez banal (pauvres dialogues... le film frôle parfois l'indigence à ce niveau-là)) et le caractère ordinaire de l'histoire que dans ce qui est évoqué, au-delà de l'image. Allégorie puissante du Vide, de l'Absence, à l'image de cet étonnant Javier Barden en prêtre désespéré de l'absence de Dieu... mais pas sans foi.L'héroïne est admirablement jouée alors que le personnage joué par Ben Affleck est desservi par le jeu de ce dernier, plus que sobre: fade, insipide et inconsistant.
    Malgré ces travers, le charme est omniprésent et l’œuvre laisse affleurer des thèmes qui me parlent, qui, en quelque sorte, "soulignent l'invisible". Une qualité rare. Essayez!
    Sebmagic
    Sebmagic

    173 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2013
    Je ne sais même pas quoi dire, ce film est dans la parfaite lignée des précédentes oeuvres de Terrence Malick et frôle la perfection. Ses films sont des objets immenses et contemplatifs qui divisent de plus en plus les spectateurs. Jamais le cinéaste n'était allé aussi loin dans l'idée d'offrir une oeuvre visuelle purement expérimentale, à des années-lumières des autres types de cinéma. To the Wonder n'a pas de scénario, mais bizarrement il n'est pas nécessaire d'en exiger avec Malick : la beauté des images et la sensation de méditation visuelle que nous propose le réalisateur suffisent amplement à en faire une chose originale et subtile. Ce film est clairement le film qui creuse le plus l'immense gouffre qui sépare les spectateurs. Certains se feront platement chier, les autres savoureront et en redemanderont. Pour moi, il est clair que Terrence Malick a tout compris à ce que le cinéma peut offrir en tant qu'art. A la Merveille est une oeuvre qui justifie à elle seule le fait que le cinéma soit un art, car le film est une oeuvre d'art pure et dure, peut-être moins acclamée que les films plus classiques, mais incontestablement plus artistique. Bref, à mon goût le réalisateur se place ici au-dessus de tout le monde en montrant que, s'il est bien maîtrisé, le cinéma offre autant de magnifiques oeuvres intemporelles que la peinture ou tout autre art. Bref, To The Wonder est, à mon avis, une perfection qu'il est bon de savourer tranquillement. Pas besoin de constamment expliciter les sentiments des personnages, ni d'expliciter de manière grotesque les situations qui leur arrivent : les images, silencieuses, suffisent. Les regards des acteurs, les mouvements de caméra suffisent à traduire tout ce qu'un autre film aurait fait à grand renfort de dialogues précis et appuyés. Ben Affleck est pratiquement muet pendant le film, Olga Kurylenko interprète la grâce infinie, il est juste dommage qu'on voit si peu Rachel McAdams car sa présence aurait pu apporter encore plus au film. Bref, si on aime ça, on savoure puissamment pendant 2h, en admirant le culot incroyable de ce type qui se peut se permettre, comme ça, de se pointer et de nous sortir ce film peu conventionnel. Je trouve ça magnifique d'être emporté ainsi pendant 120 minutes par la musique et les images. Même si le film n'est pas scénaristiquement dingue (le scénario est même vide), c'est un sublime hymne à l'amour, traité de la manière la plus simple possible, la plus belle. Le propos peut sembler naïf, mais c'est cette naïveté qui fait du bien et qui paraît même nécessaire de souligner de temps en temps.
    Yves G.
    Yves G.

    1 478 abonnés 3 496 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 mai 2013
    Je ne suis pas un fan inconditionnel de Terence Mallick.
    Sa palme d'Or pour "The tree of life" m'avait laissé indifférent.
    Du coup, je suis méchamment content du gauffrage abyssal de son dernier film.
    "A la merveille" (la Merveille dont il s'agit est le nom donnée aux batiments monastiques du Mont Saint-Michel) accumule les défauts de ses précédents films.
    Un scenario incomprehensible : un homme (Ben Affleck) rencontre en France une femme (Olga Kurylenko), la ramène avec lui en Okhlahoma, s'en sépare pour renouer avec son amour d'enfance (Rachel mac Adams) puis la retrouve avant de l'épouser.
    Une caméra chichiteuse qui aime filmer les champs de blé lentement carressés par le vent du soir comme dans la pub Royal Canin.
    Une métaphysique boursouflée : Dieu est partout et nous sommes ses créatures dérisoires.
    Un sexisme nauséabond : l'homme est un roc, la femme une petite chose fragile et gracieuse - surtout quand elle court dans les champs en agitant les bras.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 juillet 2013
    Malick toujours avec les mêmes poncifs, la même photographie contemplative, les plans-séquences éthérés et extatiques entre faune, flore, beauté et laideur du monde avec une bonne couche poussive de questionnement religieux... Bon ça va : on a compris la rengaine ! Très rarement je quitte la salle obscure, mais là, au bout d'un heure, c'était l'overdose. J'aurais pu essayer de m'endormir, mais Malick a cet art magistral de vous ennuyer tout en vous maintenant absolument éveillé : un peu comme la thérapie suivie (subie ?) dans Orange Mécanique.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 081 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 mars 2013
    Tiens Malick a la diarrhée et il nous le fait savoir. Lui d'habitude plutôt constipé, qui nous sort des trucs biens consistants tous les 10 ans en moyenne vient de sortir coup sur coup deux films. Bon Tree of Life c'était déjà pas grand chose, mais là Malick il a clairement décidé de se foutre de la gueule du monde et de prendre les gens pour des crétins. Bon il n'est pas le seul réalisateur à le faire, mais bon là, c'est fort en chocolat quand même.

    On a deux heures d'un film inintéressant au possible, une catastrophe.

    Je veux dire, au départ le sujet me botte plus que le très prétentieux Tree of Life et ses relations père fils dont j'en ai rien à branler. Une histoire d'amour c'est plus classe. Ouais mais non, là finalement c'est juste se foutre de la gueule du monde.

    Il y a deux possibilités face au film (si on reste jusqu'au bout de la séance, ce qui n'a pas été le cas de nombreuses personnes dans la salle, sachant qu'on n'était pas beaucoup au départ, à l'arrivée, on était encore moins et dans celles qui restaient, je crois qu'on discutait tous, rien à foutre du film. Logique vu que Malick en a rien à foutre de nous), soit un compte les contre jours d'un air amusé pour passer le temps ou bien on roupille. J'ai fait les deux.

    Au départ ça passe plutôt bien, même si la voix française choque un peu et ça fait clairement skyblog de collégienne qui ressent l'effet de ses premières hormones.
    Mais je vais dire que jusqu'à la fin du Mont Saint Michel ça va, ça se regarde et peut-être encore les 2 dernières minutes du film. Sans doute la joie de savoir que ça se terminer.

    Mais j'en ai juste plein le cul de voir pendant deux heures cette actrice danser devant la caméra, lever les bras au ciel comme si ça voulait dire quelque chose. Putain on interne des gens pour moins que ça. C'est grave comme maladie.
    Et il n'y a que ça, avec un Affleck muet, non charismatique au possible, on dirait Bale dans le nouveau monde (ou dans tous ses films d'ailleurs) qui ne sait pas quoi faire de ses mains.

    Les deux couples proposés n'ont aucune alchimie. Putain j'ai plus vibré devant sublimes créatures que devant un Malick. C'est juste du foutage de gueule. Suffit pas de foutre des voix off et de bouger ta caméra n'importe comment puis de le remonter n'importe comment le tout avec une photo plus ou moins belle pour que ça devienne génial. Parce là, je suis désolé c'est rien du tout. J'ai l'impression qu'Affleck a le syndrome d'asperger.

    Nan mais sérieux, le mec il décoche 4 phrases max pendant 2h de film alors qu'il n'y a que lui à l'écran. Limite Dujarbide parle plus dans the Artbide.

    à la merveille, à la merde oui.

    Et les mêmes plans répétés ad nauseam c'est bon.

    J'avais déjà l'impression que Malick me prenait pour un con devant ToL, là c'est certain. Malick fait l'aveu au monde entier : "je suis un tocard fini et je ne comprends rien au cinéma".

    Et après avoir regardé ma montre pendant toute la première heure, parce oui, c'est chiant... Je ne l'avais pas dit ? J'ai décidé de trouver comment dormir. Finalement après avoir testé toutes les positions je me suis servi de ma veste comme oreiller et lorsque je me suis réveillé il restait 10 minutes de film. Ouf.

    Je veux dire j'ai tenu plus de temps devant les misérables sans avoir envie de mourir que devant To the wondbide. C'est effarant à quel point c'est inconsistant.

    Le pire étant que finalement ça pète des kilomètres au dessus de son cul alors que c'est des propos de comptoir ou d'ados hystériques filmé par un ivrogne qui ne sait pas cadrer.

    Avoir une belle image de couché de Soleil ne suffit pas.

    Alors on voit des seins, des pas moches. C'est limite la seule chose à retenir tant ça ne parler de rien, alors que ça prétend parler de pleins de trucs. Mais non. C'est rien.

    Et que vient foutre Bardem dans ce bordel ? Il n'est pas crédible pour un sous et il vient encore alourdir le truc en parlant foi.

    Mais c'est bon là. Subtilité zéro.

    J'ai peur de revoir les Malick que j'ai pu apprécier par le passé, de peur de n'y voir que les mêmes défauts de ses deux derniers films.

    Du vide. Du vent. Une arnaque.

    J'ai l'impression de m'être fait volé alors que je n'ai pas payé ma place de cinéma. Rare.
    Grosse merde
    Grosse merde

    6 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2013
    En bon admirateur de Terrence Malick, la sortie d'A la merveille constituait pour moi un évènement. Un petit sentiment d'excitation naît lorsqu'on entre dans la salle, impatient de retrouver Malick, sa poésie visuelle et sa maîtrise virtuose. Mais dès les premières images, on le sent : non, ce film la ne sera pas un chef d'oeuvre. Malick semble se répéter, et malgré une photographie et une lumière somptueuse qui berce le film, on ressent comme une légère impression de déja vu, comme si A la merveille n'était que du réchauffé de Tree of life... En effet, il s'inscrit dans une lignée directe : la ou tree of life traitait de la famille, le réalisateur nous livre ici un joli poème lyrique à propos du couple. "Joli" oui, sans plus. En panne d'inspiration donc, le Terrence. Mais heureusement pour nous, même s'il n'a rien à nous dire, Malick aura toujours quelque chose à nous montrer. Ici, le film finit par prendre de l'ampleur grace au personnage de Javier Bardem, un prêtre qui doute sur sa foi. Et lorsque Malick se met à traiter l'amour divin, on le retrouve enfin, lui et sa caméra en apesanteur, toujours prêt à nous émouvoir. Bref, bien que largement supérieur à tout ce qu'on peut voir chaque semaine au cinéma, A la merveille est évidemment le moins bon film de T. Malick. Mais on lui pardonne.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 mars 2013
    Rien ne sert de faire de belles images quand aucune émotion n'en ressort. Pub pour du parfum, montage tellement elliptique, acteurs qui prennent des poses... Passez votre chemin... Malick en oublie l'essentiel: l'émotion !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 mars 2013
    Quelle splendeur que ce nouveau film de Terrence Malick ! Il montre une nouvelle fois son génie artistique fait de plans contemplatifs et de mouvements de caméras d' une fluidité exceptionnelle. La rêveuse et gracieuse Olga Kurylenko est sublimée par sa caméra comme sa confrère Rachel McAdams moins éthérée. Le film est une ode à la beauté du monde, à l' amour.
    Le film, avec l' appui de la musique de Wagner, une nouvelle fois utilisée au cinéma après le beau "Melancholia" de Lars von Trier, nous procure de grandes émotions, si tant est que l' on soit porté à la contemplation.
    Comment l' homme peut-il vivre avec ces émotions si fortes, tant religieuses qu' amoureuses ? Quels devoirs a-t-il envers elles ? Ce sont les questions que se posent le film. On pourra ne pas être d' accord avec les réponses contenues dans le film, issues de la religion chrétienne.
    Si le film montre la grâce, la puissance de l' amour, la foi, il montre aussi le doute, l' amour qui s'éteint, le "coeur qui s'endurcit" comme le dit le personnage joué par Olga Kurylenko.
    "Nous sommes assoifés", dit la voix off du film. Un tel film, même si il n'éteint pas notre soif de beauté, nous en abreuve généreusement.
    Loin du film raté qu' annoncent de nombreuses critiques, "A la merveille" est un nouveau chef d' oeuvre de Malick.
    Ce que nous voulons retenir de Malick, c'est d' abord sa foi dans le cinéma, comme art capable de réenchanter le monde.
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