A la merveille
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267 critiques spectateurs

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shindu77
shindu77

97 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 3 août 2015
Ce n'est vraiment pas terrible comme film. Malgré un casting 4 étoiles, ce film de Malick ne réussit pas du tout à convaincre. Pourquoi autant de lenteur dans chacun de ses films ? Là, cela devient ridicule. Difficile de rentrer dans le film amis aucune difficulté à en sortir. Film à oublier d'urgence.
Cluny
Cluny

83 abonnés 593 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 11 mars 2013
Que signifie donc cette accélération de la filmographie de Terrence Malick, qui sort son sixième film deux ans à peine après "The Tree of Life", et dont on annonce trois projets en cours ? Lui qui mit cinq ans pour tourner son deuxième film, vingt ans pour son troisième et sept ans pour son quatrième serait-il en train de connaître une carrière inversée par rapport à celle de Stanley Kubrick, qui mit douze ans à sortir son dernier opus, "Eyes Wide Shut" ? La proximité de la sortie de ses deux derniers films présente un double risque, celui de diminuer l'impatience de l'attente et celui de comparer les deux films au détriment du plus récent. Car force est de reconnaître une impression de déjà vu dans de nombreux plans américains de ce "À la Merveille" : les enfants jouant autour des arbres dans les larges rues d'une petite ville du Sud, un couple heureux s'arrosant au jet d'eau, jusqu'à la baie du Mont Saint-Michel qui se met à ressembler au désert où errait Sean Penn dans "The Tree of Life".

On connaît le style de l'auteur du "Nouveau Monde" : de lents travelings flottants qui suivent les personnages errant dans des espaces immenses ou des maisons aux pièces innombrables, l'utilisation du grand angulaire et la photographie contrastée d'Emmanuel Lubetzki, la narration qui fait appel à une voix off entre pensée intérieure et remémoration de dialogues passés, l'accélération de l'émotion par le recours à la musique classique (ici Berlioz, Wagner, Dvorak, Bach, Tchaïkovsky). Rien à dire, c'est toujours aussi beau, on a toujours le sentiment que chaque plan a été voulu, pensé, construit, et cela d'autant plus qu'on sait que Malick a coupé au montage tous les plans montrant Rachel Weisz et Jessica Chastain. Pourtant, plus et plus vite que dans "The Tree of Life", l'émerveillement éponyme laisse place à un ennui teinté de déception.

La faute peut-être à la thématique de l'histoire, celle de l'impossibilité de l'amour, qui laisse moins de place à l'explosion élégiaque de Malick que le choc de deux civilisations ou la Genèse ; la faute aussi sans doute à la volonté de refuser toute psychologie des personnages, et de se contenter de les observer se débattre devant l'objectif avec le recul d'un entomologiste, sentiment renforcé par le jeu tendanciellement proche de l'ensemble vide de Ben Affleck, qui erre tel un ectoplasme dans les pièces vides de sa grande maison. On attend jusqu'au bout un événement éruptif comme la noyade à la piscine ou l'arrivée du télégramme fatidique, mais non, rien, juste deux heures pour dire ce qu'Aragon écrivait en un poème, il n'y a pas d'amour heureux.

La suite sur les Critiques Clunyisiennes
missfanfan
missfanfan

98 abonnés 853 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 18 mars 2013
Aie aie aie comme pas mal de monde dans la salle je n'ai pas résisté et suis partie avant la fin
la photo et les personnages sont magnifiquement filmés j'ai au moins retenu ça c'est déjà pas si mal
JeffPage
JeffPage

41 abonnés 534 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 30 mars 2013
Bien que très proche de Tree of Life, ce film reste une merveille qui vous transporte dans un monde magique comme seul sait le faire Terrence Malick.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 4 août 2013
Quarante ans de carrière et seulement six longs métrages, un refus systématique d'apparaitre en public ( et ce même lorsqu'il reçoit des prix aussi prestigieux que la Palme d'or en 2011 pour Tree of life ) ou de se laisser tenter par le jeu des interviews auront suffi pour entourer le cinéaste d'une aura mystique dont les cinéphiles du monde entier n'en finisse plus de vénérer le culte.

Cependant, depuis Le Nouveau Monde, Malick ne fait plus l'unanimité et trouve même de solides détracteurs, à l'image de la réception très mitigée du pourtant fantastique Tree of Life.
A la merveille était d'autant plus attendu que le cinéaste semblait sortir de son rachitique rythme de croisière pour s'attaquer à de nombreux projets ( le tournage de Knight of Cups, son dernier film, avec Natalie Portman, Christian Bale, Michael Fassbender ou encore Cate Blanchett vient de s'achever ), comme soudainement gagné par un besoin compulsif de filmer. La déception n'en est que plus grande...
En effet, si A la Merveille contient en substance tout ce qui fait le charme du cinéma de Malick, à savoir de magnifiques mouvements de caméra dont seul lui à le secret, une lumière incroyable et un sens du plan inestimable, le film n'est qu'une auto-parodie des thématiques déjà abordées dans ses précédentes oeuvres. Une voix off bavarde et ridiculeusement solennelle qui au lieu de rehausser la pauvreté scénaristique de l'ensemble ne fait que le rendre encore un peu plus condescendant voire même ridicule.

En absence de véritable sujet à filmer, le cinéaste ne semble pas capable de nous livrer autre chose qu'une coquille vide d'un ennui mortel, dont seules quelques fulgurances visuelles, portant la signature gracieuse de leur auteur, sauront vous extirper.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 24 mars 2013
Un film franchement déroutant. Esthétiquement c'est un chef d'oeuvre, des images sublimes, un montage au cordeau, une photo parfaite, mais il y a un gros hic : il n'y a pas d'histoire.
Les acteurs sont pour la plupart en voix off, le jeu est minimaliste (hormis celui de Olga Kurylenko). Malick nous lance des messages mystico-naturalistes, sur l'amour, la foi, le Christ.
Autant j'avais aimé "Tree of Life", autant ce film m'a laissé vraiment perplexe
Velma21
Velma21

31 abonnés 90 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 10 juillet 2013
Difficile de résumer tout ce qui vous traverse l’esprit lorsqu’on visionne un film de Terrence Malick. Le cinéaste pose, depuis ses débuts, un regard particulier sur la terre et les êtres qui l’habitent. A une époque où tout va vite, prendre le temps d’observer les choses est un privilège rare. Mais soyez prévenu, avec A la Merveille (référence au nom de l’abbaye du Mont Saint-Michel), Terrence Malick pousse le processus de contemplation à son extrême.

De cette histoire d’amour entêtante, nous n’aurons que des impressions, des images quasiment subliminales. Les dialogues disparaissent au profit d’une voix off philosophique et obsédante. A l’écran, on assiste à une multitude de moments suspendus mêlant l’allégresse aux angoisses de l’existence. Sauf que chez Terrence Malick, chaque cheveu qui s’envole, chaque rayon de lumière qui traverse un volet, chaque épi de blé qui se ploie prend une dimension particulière.

Ben Affleck a du mal à exister dans cet exercice délicat. Son personnage, filmé souvent hors cadre et dont on n’entend pratiquement jamais les pensées, restera un mystère insaisissable. Sans doute Malick veut-il nous mettre dans la même situation que Marina (Olga Kurylenko, sensible) face à celui dont elle tente, en vain, de se faire aimer. Mais au final, il apparaît comme une figure désincarnée, semblant errer sans fin dans un univers qui le dépasse.

Face à ce mouvement incessant de sentiments et de personnages, on a parfois plus l’impression d’assister à un ballet qu’à un film. Mais pour peu que l’on soit prêt à se laisser emporter par ce lyrisme des images, le voyage, bien que chaotique, ne laisse pas indifférent.

Lire d'autres critiques sur Lost in Universes.
JoRod
JoRod

66 abonnés 335 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 mars 2013
Après avoir été palmé à Cannes en 2011 avec son controversé mais au combien magnifique The Tree of life, Terrence Malick, qui nous avait habitués à plus de lenteur dans la conception de ses films, revient seulement 2 ans après avec A la merveille.

Le retour, encore une fois très attendu, de Malick en laissera certains perplexes, en émerveillera d’autres.
A la merveille, est une œuvre à part, comme toutes les œuvres de Malick. Celle-ci est peut-être la plus expérimentale. Elle suit, en quelque sorte, le chemin qu’avait pris l’Américain avec son précédent film, n’en déplaise à certains.

Le cinéma de Malick, on le connait, c’est ce qu’il fait qu’il est l’un des meilleurs réalisateurs vivants. Son style se distingue par un travail visuel assez important. Le réalisateur des Moissons du ciel et de La Ligne Rouge, entre autres, parvient par une mise en scène toujours très fluide et par des mouvements de caméra très élégants, à donner à ses images une grâce et une force rare. Il nous gratifie, encore une fois, d’une photographie magnifique.

Et sa mise en scène traduit toujours une sublime composition de plan, qu’il en fait un enjeu de mise en scène à chacun d’entre eux, d’un montage très conséquent, une improvisation des dialogues sous un fond partagé entre musiques classiques (par ailleurs toujours excellemment choisi) et le son naturel.

A la merveille ne déroge donc pas à la règle. Une poésie et un lyrisme toujours aussi présent. C’est un cinéma sensoriel auquel il nous convie, un cinéma du toucher, un cinéma de sensation. Un cinéma poète fait de la façon la plus simple.

Un manège amoureux que Malick filme toujours avec brio, porté par deux actrices de qui il en tire le meilleur. Olga Kurylenko est juste exquise et d’un charme fou et Rachel McAdams (que l’on ne voit que trop peu) est juste sensationnelle. C’est peut-être avec cette dernière qu’il tire le maximum de charme, d’émotion et de puissance dans son film.

Le film est une sorte de déclinaison lyrique de The tree of life, mais cette fois-ci axé sur l’amour. C’est cependant moins marquant et moins fort que ce dernier. Il faut admettre que cette nouvelle œuvre est la moins abouti et la moins conséquente dans la filmographie de notre cher Terrence. Et il semble prendre une tournure de carrière qui pourrait lui porter lui-même préjudice. Il est vrai que visuellement, A la merveille se rapproche beaucoup du style de The Tree of Life, mais il perd en force, qu’elle soit visuelle ou émotionnelle, faute à des acteurs moins impliqués (on pense notamment à Ben Affleck) et d’une narration moins riche.
En s'attachant à décrire l'universalité du couple, dans ses hauts et ses bas, Malick arrive à moins insuffler une vie ses personnages, n’étant que bien trop souvent les instruments de sa narration (mais de très beaux instruments quand même).
Il semble se fourvoyer dans un cinéma de plus en plus expérimental (des dialogues quasi-inexistants). Sa capacité à faire des images que lui seul sait faire rend toujours unique et de qualité ses films, mais en continuant comme ça, il risque de s’enfermer dans un cinéma moins fort, moins marquant et a fortiori moins plaisant et de donner au spectateur une impression de déjà-vu.
A voir ses deux prochains projets pour où tout cela l’emmène.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 20 mars 2013
Gros coup de coeur !
Attention , nous avons là un film d'une intelligence redoutable , qui une fois qu'on est bien dedans , ne nous lâche plus jusqu'à la dernière minute , la dernière seconde , la dernière miette.
De Malick , je n'avais vu que "The Tree of Life" qui , au demeurant était passable mais beaucoup trop long et on finissait par s'endormir. Ce nouveau film est aussi un peu long mais néanmoins passionant , ce qui explique sa note.
Avec "A la merveille" , Malick remonte une énorme pente dans mon estime. La comparaison avec TOL est quasiment impossible , car c'est une histoire complètement différente avec des acteurs poignant et vraiment doué. La mention revient bien sûr à Olga Kurylenko qui est bluffante et bouleversante. Javier Bardem est plutôt bon sans qu'on puisse avoir quelque chose de particulier à dire sur son jeu. Non , le personnage qui éveille vraiment ma réflexion est celui de Ben Affleck : Neil. Beaucoup crachent sur ce rôle pour cause qu'il n'ai qu'une dizaine de lignes dans son dialogue de tout le film. J'ai envie de dire : et alors ?
On est pas au théatre ! Pas besoin de toujours parler pour pouvoir avoir un rôle correct. Et ceci , Malick l'à compris : presque toutes les émotions , ce qu'on ressent , ce qui fait fonctionner notre matière grise , passent par la gestuelle et l'expression des acteurs. Nul besoin de parler pendant 3 plombes de tout et de rien , et c'est ce qui fait , en grande partie le charme de ce film.
L'histoire n'est pas des plus démentes et inoubliable , mais nous fait nous poser de nombreuses questions. Pendant la projection , mais surtout après. "L'amour , comment le percevoir" est une question qui me revient souvent en tête pour ma part.
Et puis , que peut-on dire quand on peut admirer la beauté du Mont Saint Michel avec des plans comme ceux de Malick ? Une musique sublime ( du Max Richter en géneral si je ne me trompe pas).
Enfin je n'en dis pas plus : si vous souhaitez être ébloui visuellement et psychologiquement , fonçez voir ce petit bijoux en salle dès Mercredi 06 Mars.
Hallyne de Cinéglobe
Hallyne de Cinéglobe

24 abonnés 376 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 17 mars 2013
Monter de belles images avec une jolie lumière et ajouter de la musique classique par dessus, est-ce que vraiment ça fait un film??

Certes "A la Merveille" dégage une vraie sensibilité poétique et sensorielle, dans la manière de raconter l'histoire de deux amants qui se cherchent et se tournent autour. Il y a aussi l'évasion des paysages, et cette mélancolie ambiante qui hante le spectateur à chaque scène. Mais comment se fait-il qu'une pub Chanel nous procure davantage d'émotion en nous faisant gagner 1h50 de notre temps?

La première raison c'est que le film possède un rythme de documentaire animalier sur l'amour naissant entre un homme et une femme. La deuxième raison, c'est que malgré tous les artifices, Terrence Malick n'arrive pas à se détacher d'une grande monotonie et d'une émotion stérile. Il devient difficile de ne pas succomber à l'ennui tant la mise en scène se veut précieuse (même le titre est pompeux).

Les personnages parlent de manière interposée en voix off, sous un fond de philosophie sans intérêt. On ajoute à cela des réflexions sur la foi complètement transparentes, avec un Javier Bardem complètement inutile.

La démarche ne semble pourtant pas si mauvaise, l'histoire réussit même à évoluer d'une manière très simple et efficacement, mais le résultat demeure très fade.

Un cinéma beaucoup trop maniéré, loin d'une merveille.
Ristobop
Ristobop

38 abonnés 96 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 16 octobre 2016
Hé bien non, pas cette fois! Fan (presque!) inconditionnel du réalisateur, je n'ai senti aucune sincérité dans sa démarche, mais plutôt du calcul.... Malick la malice, ça me le fait moins, beaucoup moins! Mais je me plante peut-être...
cinono1
cinono1

322 abonnés 2 087 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 mars 2013
Bonnes surprises. Le sentiment amoureux s'accorde bien avec le cinéma de Malick. Autre bonne surprise, le cinéaste se plonge dans le contemporain et s'en sort fort bien, en témoigne la description de la bourgade américaine et son cortèges d'habitants que le cinéma américain ne montre pas (les gros en short, les expulsés, les malades...) Il y a même un peu d'humour au travers de la gamine ou de la gitanne italienne. Terrence Malick interroge sur l'amour spirituel et l'amour terrestre plongés dans le tourbillon des sentiments et le flux du temps. Et comme il n'a rien perdu de sa sensibilité pour filmer les plaines ensoleillées de l'Oklahoma, le silence de ses héros qui en disent long ou le vent dans les cheveux d'Olga Kurylenko ou ceux de Rachel Mc Adams. Deux bémol pour le final distendu et le rôle trop effacé de Ben Affleck, 15 phrases maximum. Très bonne B.O.
tifdel13
tifdel13

93 abonnés 491 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 3 mars 2013
La Merveille, c’est l’autre nom du Mont Saint Michel. Dans À la merveille, Ben Affleck et Olga Kurylenko vont s’y promener en amoureux. Un surnom qui, s’il sied au monument français, ne s’applique pas vraiment au dernier film de Terrence Malick. Deux ans seulement après The Tree of Life (il travaille actuellement sur trois autres projets), le réalisateur américain est de retour avec une œuvre sur le doute contée à travers les histoires d’un prêtre en pleine crise de foi et un homme partagé entre deux femmes. Le réalisateur américain n’a jamais été aussi prolifique et ça ne lui réussit pas forcément...

Venez lire la suite de ma critique sur mon blog SCREENREVIEW.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 11 mars 2013
Malick est un des plus grand fabricateur d’images et de cadres de notre génération.
Tout ce qu’il touche est sublime, et rendu merveilleux.
Cependant, créer un nouveau film qui est la suite stupéfiante de ” The Tree of Life ” si ce n’est pas le même film, à peu de choses près, est aussi déroutant.
Malgré cela, tout est beau dans ce film : la relation, le montage non linéaire, nous balançant doucement, qui n’est pas une originalité en soi mais qui donne une certaine ferveur à l’histoire, ainsi que sa photographie et son cadre spatio-temporelle.
Sa dramaturgie prend beaucoup plus d’ampleur grâce à cela.
Alors l’histoire est belle, un peu longue mais dresse un bilan actuel de l’amour très réel et emblématique.
Malick arrive à mettre toute une histoire d’amour aussi longue soit elle avec de simples phrases poétiques, une musique à la hauteur des images qui accompagnent nos yeux dans un voyage esthétique merveilleux.
Cependant, je reste sceptique même étonné d’avoir osé reproduire d’aussi près tant d’éléments de scénario, de cadence et d’autosatisfaction pour son chef d’œuvre précédent.
Oublions The Tree of Life, et ce film est prodigieux.

Antoine Bensa.
Manu711
Manu711

69 abonnés 850 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 4 janvier 2014
To the wonder ne m’attirait pas vraiment mais comme Malick est un réalisateur dit « majeur », il fallait que j’y jette un œil pour me faire ma propre opinion, surtout après le controversé Tree of Life.

Cette fois c’est bien pire, alors qu’il y avait matière à débattre sur la qualité de Tree au Life, ici il n’y a tout simplement pas de débat à faire tellement le film est vain et médiocre. Malick nous ressert exactement la même chose que dans Tree of Life, les passages métaphysiques et autres paysages lunaires/paradisiaques/désertiques et compagnie en moins. On se retrouve face à une famille, plus précisément un couple car les enfants ne semblent pas être très importants, avec un homme qui ne dira absolument rien du film à sa compagne ou aux gamins si ce n’est un « non non non » au début, une femme qui se promène dans les champs de blé au coucher du soleil lorsque ça va bien et qui se roule par terre dans les feuilles oranges de l’automne quand ça va mal. Mais wtf ?

Au milieu de tout ça on a facilement une bonne cinquantaine de plan face au soleil, une bonne dizaine de plans Affleck/Kurylenko ou Affleck/McAdams qui s’enlacent, se désirent, veulent se faire l’amour et compagnie, et un prêtre, qui pose des questions existentielles. Et tout ça pour quoi ? Ben pour un vide intersidéral. Je veux bien croire que Malick pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses, mais là, même si on est forcé de reconnaitre une certaine aisance dans le maniement de la caméra et la recherche d’un cinéma qui éveille nos sens, il s’est littéralement planté. Pourtant, les thèmes abordés que sont l’amour et Dieu sont universels et parlent à tous, le film pourrait donc se vouloir accessible. Mais non, tout est beaucoup trop symbolique et métaphorique, trop incohérent.

En gros Malick a fait quelque chose de beaucoup trop personnel. Comme s’il avait réussi à réaliser et mettre en scène ce qu’il se passe dans sa tête quand il rêve. Beaucoup de nature et de soleil, des personnages flous et mystérieux, des réflexions sur des thématiques. Sauf qu’on s’en fout pas mal, surtout que ça ne mène strictement à rien. D’où la déception. Le film sauve vraiment l’honneur pour quelques prouesses techniques et visuelles qui ont leur charme, mais sinon c’est vraiment très mauvais. C’était mieux quand il sortait un film par décennie et qu'il apportait une vraie conception de son cinéma.
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