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    Winter's Bone
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    3,5
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    368 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 décembre 2011
    À l'époque des blockbusters vides et inintelligents (même s'ils ne le sont tout de même pas tous, n'exagérons pas), voici Winter's Bone, film indépendant, genre qui nous réserve souvent de belles surprises. J'ai entendu parler du film pour la première fois lors de la cérémonie des Oscars et plus particulièrement lors de la remise de l'Oscar de la meilleure actrice. Même si j'étais de ceux qui souhaitaient voir Natalie Portman gagner, l’extrait de la performance de l'actrice qui est montré après le petit speech du remettant ne m’avait pas laissé de marbre. La scène en question montrait une jeune fille, qui selon toute vraisemblance venait de se faire cogner dessus par une bande de gens pas très sympathiques le tout dans un endroit pas très sympathique non plus. Après l'extrait l'actrice en question rit de sa propre performance, mais d'un rire vraiment sincère. C'est ce qui m'a intrigué tout de suite et qui m'a fait dire que j'irais bien voir ce film car, comme je l'ai dit plus haut le cinéma indépendant nous réserve souvent de belles surprises. Viens la sortie du film, les très bonnes critiques presses et évidemment, le film qui ne passe pas dans mon cinéma habituel (un UGC alors que le groupe se targue d'avoir découvert le film et qu'en plus il s'est fait une renommée, un comble). Je le vois finalement deux bons mois plus tard, alors que je l'avais presque oublié, dans un cinéma de quartier. C'est donc avec un enthousiasme certain que je m'y rends. Si le film me plait j'en sors un peu déçu, sans vraiment savoir pourquoi. Je me dis "pas mal, bon moment de cinéma, mais qui ne devrait pas me marquer plus que cela". Deux nouveaux mois s'écoulent, je le revois et ce n'est que lors de cette deuxième vision que toutes les qualités du film me sautent aux yeux. La première et sûrement la principale : Jennifer Lawrence, cette actrice qui riait à l'annonce de son nom aux Oscars. Cette fille-là deviendra à coup sûr incontournable dans les années à venir. Forte et touchante, elle livre une performance éblouissante de maîtrise et donne une véritable leçon de jeu à bien plus d'un acteur dit confirmé. Mais un film ne peut reposer entièrement sur la performance de sa protagoniste principale, il faut pour l'accompagner une histoire forte. Là encore la réussite est totale. Winter's Bone est un drame viscérale, une histoire de survie contre la lâcheté, contre le sort, contre la solitude et l'abandon et surtout contre les autres. Au niveau formel, la réussite est implacable. Une réalisation maîtrisée, une photographie à base de tons froids sublimes et une ambiance de danger permanent qui donne froid dans le dos, tout cela renforcé par le côté inquiétant de la forêt. Je ne révélerai pas l'intrigue mais le dénouement de celle-ci n'aurait pas pu être plus difficile à affronter pour Ree, 17 ans. Bien sûr, il est évident que ce film ne peut plaire à tous mais en ce qui me concerne je trouve que ce film montre une réalité que l'on ne veut pas forcément affronter de peur de se confronter à quelque chose qui pourrait nous dépasser en l’occurrence l’Amérique des oubliés, ceux qui doivent se battent pour survivre dans une adversité féroce et qui ne peuvent compter que sur eux-mêmes. À mon sens, ce film est un chef-d’œuvre, une réussite magistrale portée par une actrice de premier plan, qui depuis a largement confirmé (X-Men, Hunger Games, The Beaver) et sur laquelle il faudra, à l'avenir, grandement compté.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 novembre 2014
    Film dramatique légèrement surestimé aux Oscars (surtout les nominations pour le meilleur film et le meilleur acteur dans un second rôle) mais de très bonne qualité ! Rôle très important pour la jeune Jennifer Lawrence, on constate aujourd'hui avec notamment Happiness Therapy et American Bluff de David O. Russell que l'actrice incarnant Katniss Everdeen dans la saga Hunger Games a pris beaucoup confiance depuis 2010 mais sa prestation reste tout simplement géniale ! Par contre même s'il joue bien, la performance de John Hawkes n'est pas aussi remarquable que je l'espérais. Le scénario nous présente quand à lui une histoire touchante qui quelques fois s'avère un peu choquante ( spoiler: Ree Dolly qui s'occupe seul a à peine 17 ans de sa petite sœur, de son petit frère et de sa mère malade ; une famille absente dans les moments dures mais présente quand il ne le faut pas et qui est complètement tarée, allant même jusqu'à agresser l'adolescente ; certains personnages qui assument ouvertement le fait qu'ils se droguent ; la justice qui n'est pas forcément très juste ; les mains du cadavre du père du personnage principal coupées à l'aide d'une tronçonneuse ect...
    ). Globalement les trucs qui ne vont pas sont : un problème de rythme (ça met longtemps à se mettre en place), le manque de dialogues et le personnage joué par Jennifer Lawrence qui aurait pu être encore plus approfondi pour émouvoir d'avantage le spectateur.
    septembergirl
    septembergirl

    604 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 juillet 2011
    Un drame qui nous emmène dans l'Amérique profonde et sa misère. Une réalisation qui, au niveau de l'ambiance, nous rappelle "Frozen River". Cependant, l'histoire est particulièrement lente, n'offre aucun rebondissement et s'avère sans intérêt. On s'ennuie ferme pendant toute la durée du film !
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 février 2013
    Dans le sillon d'un Frozen River, Winter's Bone s'attaque au thème similaire de l'Amérique profonde ravagée par des problèmes tels que la pauvreté ou la drogue.
    La sincérité de la démarche est louable mais le scénario manque clairement de matière ce qui se traduit par une intrigue étirée en longueur et en fin de compte plutôt ennuyante malgré un film qui dure à peine plus d'1h30. Cette sensation de lenteur et de lourdeur est accentuée par des scènes molles et plates qui s'enchainent dans une totale linéarité.
    Les dialogues sont très poussifs et les enjeux, pourtant forts sur le papier, ne touchent que très peu, la faute entre autres à des personnages très froids à l'image du climat du Missouri.
    Les acteurs quant à eux sont corrects dans l'ensemble mais la performance de Jennifer Lawrence n'est en aucun cas à la hauteur des critiques dithyrambiques dont elle a fait l'objet.
    regimbald
    regimbald

    37 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2011
    ce film m'a foutu des frissons, "en été, a 30 degré a l'ombre". foncez.
    Béatrice G.
    Béatrice G.

    82 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2013
    Un très beau film. L'histoire est intéressante et poignante et la photographie est très belle mais le point fort de ce film reste cependant les acteurs: excellents; Jennifer Lawrence, en particulier, est époustouflante.
    malioth
    malioth

    41 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2011
    TERRIBLE! comment faire un film halletant... Briant... Epatant... avec 3 francs six sous!!! Jennifer laurence est magnifique dans ce road movie/triller chez les rednecks! L'amérique comme on la voit trop rarement!
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 184 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2011
    A voir les images du film de Debra Ranik on se dit que la crise a durement frappé cette région rurale ( la forêt des Ozarks) du centre des Etats-Unis. Mais prises il y a une quarantaine d'années les mêmes images n'auraient sans doute pas été grandement différentes. On se dit alors que l'immensité du pays n'est pas un vain mot, comme si la civilisation n'avait pas complètement irrigué toutes les strates de la population. Quand on voit John Hawkes jouer du banjo on ne peut s'empêcher de penser à la scène culte du "Delivrance" de John Boorman qui remonte à 1972. Dans ce contexte où les familles vivent repliées sur elles-mêmes, la jeune Ree Dolly aura bien du mal à retrouver la trace de son père pour éviter de perdre la maison et les bois qu'il a mis en caution contre sa liberté à la seule condition de se rendre à son procès. C'est le portrait d'une petite mère courage que nous offre Debra Granik. Car il en faut pour affronter cette bande de red necks regroupés sous l'autorité d'un chef mutique et leur donner l'assurance que leur secret qui est le meurtre de son père éliminé pour avoir trahi le restera. Mais pas de place ici pour un désir de vengeance quelconque ,la jeune fille devantt veiller à l'avenir de ses deux jeunes frère et soeur avec en sus la charge de sa mère en état de prostration permanent. De par son rôle central , c’est la jeune Jennifer Lawrence qui occupe l'espace, faisant preuve d'une maîtrise incroyable pour son premier grand rôle. Un film âpre dans la lignée des "Chiens de paille" de Peckinpah.
    BlueSkull
    BlueSkull

    65 abonnés 523 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 février 2014
    Présenté comme l'une des perles du cinéma indé de l'année 2010, qu'en est il vraiment de ce Winter's Bone ? Et bien, franchement décevant. À part l'interprétation impeccable de Jennifer Lawrence, il n'y a pas grand chose de marquant à garder de ce long métrage. En plus de disposer d'une photographie extrêmement froide, le rythme est d'une lenteur ahurissante. Le film est simplement d'un ennui sidéral. Et ce ne sont pas les personnages, tous aussi détestables les uns que les autres, formant une une espèce de mafia campagnarde, qui vont apporter du relief au récit. Bien que le scénario ne soit pas mauvais, il n'est pas original pour un sou et n'est en aucun cas sublimé par la mise en scène. Winter's Bone ne dégage pas d'émotion, pas de tension et ne suscite pas le moindre intérêt. Il s'agit d'un objet glacial. L'ambiance qui y règne est au moins en raccord avec le titre. Encore un film d'auteur vendu comme un chef d'oeuvre qui, au final, se révèle n'être qu'une histoire banale, creuse et bien fade. Pas de quoi s'extasier.
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    82 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2014
    Il est vrai qu’Hunger Games ait lancé la carrière de Jennifer Lawrence aux yeux du grand public. Mais comme pour beaucoup de comédiens/comédiennes, la jeunette déjantée qu’elle est n’a pas commencé en jouant les Katniss Everdeen. Mais en étant au casting du reboot X-Men : le Commencement (First Class en VO). En attirant l’intention de Jodie Foster pour son film Le Complexe du Castor. Et puis surtout pour sa première nomination à l’Oscar de la Meilleure actrice, à seulement 17 ans, pour sa prestation dans Winter’s Bone. Film dont, justement, nous allons parler ici.

    Alors attention, autant vous prévenir d’emblée : ne vous attendez pas à un film pour enfants et encore moins à un vulgaire teenage movie. Car ce n’est parce que le personnage central est une adolescente que le ton du long-métrage s’en retrouve directement adouci. Au contraire, Winter’s Bone fait preuve d’une maturité et d’une noirceur incontestables. Remarquez, le scénario (adapté du roman de Daniel Woodrell) n’est pas pour les plus jeunes, c’est le moins que l’on puisse dire : une fille de 17 ans devant veiller sur ses jeunes frère et sœur ainsi que sur sa mère, pendant que son père écope d’une peine de prison jusqu’à son retour. Mais tout va s’accélérer quand celui-ci ne va pas au tribunal et disparait dans la nature sans raison. Ree (c’est comme cela qu’elle se nomme) décide de passer par la famille et le réseau criminel de son paternel afin de le retrouver et de sauver de cette manière la maison (alors mise en vente) et donc ses proches.

    Vous l’aurez compris : Winter’s Bone est le film idéal si vous voulez voir un ado vu tel un véritable adulte, qui se retrouve obligé de faire face aux difficultés et aux responsabilités qu’apportent la vie. En effet, à voir cette jeune Ree cuisiner, couper du bois, aller à droite à gauche, se soucier du confort de ses proches (au point de penser à s’engager dans l’armée pour gagner de l’argent), difficile de croire que c’est une jeune personne qui s’active sous nos yeux ! Il faut dire aussi que la prestation de Jennifer Lawrence y est pour beaucoup ! La comédienne arrivant à jouer avec une justesse hors normes, surpassant sans mal tous les jeunes comédiens de renommée qui sont passés avant elle (comme Kristen Stewart). Même, elle les écrase sans pitié ! Nominée à l’Oscar, seulement ? C’est vache de ne pas l’avoir déjà récompensée à l’époque (elle devra attendre Happiness Therapy pour se voir photographier avec la statuette dans les mains). Attention, les autres comédiens du film sont également excellents (John Hawkes, également nominé à l’Oscar), mais face à leur cadette, ils ne font littéralement pas le poids.

    Surtout que Winter’s Bone n’est pas une quête embrun de maturité. C’est surtout le portrait d’une Amérique profonde comme il est fort rare de voir dépeint au cinéma. Hollywoodien en tout cas, où tout semble rose bonbon dans cet univers de stars (« ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants », le happy end vomitif, l’histoire d’amour mielleuse, le héros tout beau tout gentil…). Ici, les premiers plans donnent irrémédiablement le ton : les décors s’annoncent assez poisseux (froid et humidité régnant en maîtres), l’atmosphère assez glaciale (l’ensemble reste dans les gris, que ce soient les maisons, les vêtements ou tout simplement le temps nuageux), la mise en scène faisant dans la sobriété pour mieux faire ressortir le naturel de cette histoire, manque de musique (sauf quelques passages où des figurants s’adonnent à de la country) qui renforcent ce climax lourd et ténébreux. Et tout cela donc pour nous montrer à quel point la famille n’est pas vraiment ce noyau si inviolable comme il est si fréquemment décrit. Que l’Amérique n’est pas cette puissance mondiale faisant face à la crise sans mal, avec quelques-uns de ces citoyens qui triment comme ce n’est pas permis, jusqu’à déboussoler totalement l’échelle sociale (l’amie de Ree, du même âge et pourtant déjà mariée, mère de famille et ayant sa propre maison ; réseau criminel qui sévit et qui ne fait pas de cadeau, même aux membres de la famille…).

    Après, le problème que nous pouvons rencontrer avec Winter’s Bone, c’est son manque de rayons de Soleil. Son pessimisme très appuyé auquel peu de gens sont habitués. Malgré quelques détails scénaristiques (comme cet oncle qui réalise ici sa rédemption auprès de sa nièce), le film de Debra Granik donne le cafard, c’est un fait ! Mais quelque part, il lui manque cette petite puissance qui lui aurait permis de faire passer tout cela sans ennuyer le spectateur. Oui, ennuyer, mais un chouïa, hein ! Juste à cause de cette noirceur quasi opaque qui laisse perplexe et donne par moment l’impression que le récit s’étire un peu.

    Peu importe, malgré ce défaut, Winter’s Bone est un film indépendant qui prouve à quel point ce genre de cinéma s’avère être bien plus intéressant à suivre qu’un blockbuster classique. Surtout s’il nous donne l’occasion d’avoir une mise en scène travaillée (donc un réalisateur ou une réalisatrice talentueux(se)) et une comédienne née ! Raisons pour lesquelles Winter’s Bone fait partie de ces films qui doivent être vus, au moins une fois dans sa vie !
    fasskinder
    fasskinder

    27 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2011
    voici un bon western résolument contemporain, captivant et palpitant... rien à voir avec les "pauvres" frères cohen avec leur machin formaté et prévisible à souhait, ici on ne sait pas où il va, on se croirait en afghanistan et non pas dans les Etats Units auxquels on nous a habitués... la comédienne est superbe, on dirait qu'elle est sortie d'une Maison dans la prairie cauchemardesque, j'ai beaucoup aimé !
    reymi586
    reymi586

    472 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2014
    Très touché par cette histoire avec en toile de fond la misère qui règne chez une certaine classe aux Etats-Unis suite à la crise des subprimes. Des personnages profonds et authentiques, une photo très soignée et je salue (comme tout le monde) la prestation remarquable de Jennifer Lawrence qui commence avec ce film une carrière pleine de promesses.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 335 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mars 2011
    Connaissez-vous le festival de Sundance ? C'est un festival américain très sélectif puisqu'il ne récompense que les films qui parlent de froid, de faim, de drogue, de mort, d'abandon de désespoir et de misère. Autant dire que c'est un sacré exercice de style auquel s'est livré ce "Winter's Bone" puisque c'est lui qui a remporté le dernier trophée, et avec la manière madame, puisqu'il arrive presque à faire passer le lauréat précédent pour un feel good movie. Plaisanteries mises à part, vous l'aurez compris, "Winter’s bone" n'est vraiment pas ma tasse de thé. J’ai d’ailleurs du mal à comprendre qu’on puisse prétendre prendre du plaisir à regarder un film qui se complait si ostensiblement dans le misérabilisme le plus outrancier. Parce qu'en effet, à par montrer une pauvre jeune fille qui déguste pendant une heure et demie, le film n'a rien à proposer. S'en est presque malsain. Alors autant le dire tout de suite, si vous n’êtes pas un petit bourgeois qui a besoin d’explorer de temps en temps cet univers fantastique qu'est celui de la misère, vous n'aurez pas grand-chose à vous mettre sous la dent si ce n'est quelques jolis plans, une belle photographie et une galerie de gueules cassées qui valent le détour. Pour le reste, il faut passer son chemin. C'est navrant.
    Manu711
    Manu711

    59 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juin 2015
    Même si la fable a quelque chose d'unique, de dure et pesante à la fois, force est de constater que ce film ne me marquera pas outre mesure. J'ai eu à la fin la désagréable impression de ne pas avoir vu de cheminement. Comme si le film n'avait pas avancé. C'est dommage car il y a quand même pas mal de propos là-dessous, mais c'est comme si ça tournait un peu en rond.
    Magicvinz
    Magicvinz

    42 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2013
    Voilà encore une excellente surprise venue du cinéma indépendant américain. Le second film de la réalisatrice Debra Granik est saisissant, froid, austère, d'une certaine lenteur qui renforce un peu plus le sentiment de malaise permanent. Le combat d'une jeune fille pour "sauver" sa maison et sa famille est passionnant à suivre. Jennifer Lawrence, véritable révélation de cette année 2011 est prodigieuse, on suit son combat pour préserver le bonheur des siens au sein d'une communauté complètement renfermée sur elle-même avec grand intérêt. Accompagnée par des seconds rôles impeccables (John Hawkes, Dale Dickey, entre autre) elle fait passer une grande palette d'émotions, tantôt forte, puis fragile, le film lui doit beaucoup mais le plus gros mérite et c'est bien normal, revient à la réalisatrice qui nous offre l'un des meilleurs film de cette année 2011. magistral.
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