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    Winter's Bone
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    3,5
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    368 critiques spectateurs

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    Pascal I
    Pascal I

    758 abonnés 4 121 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juillet 2011
    Une histoire dramatique très poignante avec une Jennifer Lawrence éblouissante, quelle prestation ! Même les seconds rôles ont une sacrée présence. Quand on a rien, peut-on encore descendre plus bas ? Voilà la base du film (Winter's bone : l'Os de l'hiver). Un scénario très très dur, sans demies mesures, sans ambages et très sombre. Un film à voir absolument ! 5/5 !!!
    this is my movies
    this is my movies

    703 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2016
    Surprise de la sélection des Oscars de 2010, ce petit film indé à l'histoire prenante et aux persos éloignés des canons habituels du genre est une pépite noire, sombre et assez bouleversante. Peinture de cette Amérique anti-étatiste, véritable communauté qui vit dans les traumas, les histoires familiales douloureuses, l'illégalité et le système D bref, les red necks, des gens dangereux, charismatiques et surtout des secrets, des non-dits, qui l'emportent sur tout le reste et qui ont le don de me révulser. Un film violent, illuminé par le talent de J. Lawrence et de J. Hawkes, et qui ne laisse pas indifférent. Ce que le cinéma US peut faire de meilleur, avec un scénario implacable et quelques séquences très fortes. D'autres critiques sur
    ferdinand75
    ferdinand75

    551 abonnés 3 872 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2016
    Un très beau film indie américain, qui est situe dans l’état austère et agricole du Missouri, sauvage et un peu pauvre. On est chez des américains, de milieu modeste, ils aiment la musique country, les armes à feu, et touche un peu à la drogue , voir au petit trafic. Ree Dolly est une jeune fille de 17 ans qui doit s’occuper de son petit frère et de sa petite sœur car la mère est mentalement très malade et le père, marginal, un peu trafiquant, a disparu . Elle a du mal à nourrir la fratrie, elle est très rough, un peu sauvage, très dure aussi. Elle apprend aux jeunes enfants à tirer à la carabine, au cas où, dans une scène presque surréaliste, politiquement très incorrecte, car la petite fille n’a peut-être que 6 ans. Elle leur apprend la survie en écorchant des écureuils. On est dans l’Amérique profonde, rarement montrée au cinéma. Ree se lance à la recherche de son père car celui-ci à hypothéqué la maison, et il faut le retrouver avant l’expulsion. On assiste alors à une sorte d’enquête policière à rebours, un faux « thriller », dans un milieu de trafiquant, de haine de familles rivales et de clans hostiles . Le film prend le temps de décrire ces personnages, atypiques, un peu dégénérés avec une certaine tendresse, malgré la cruauté terrible de certains d’entre eux. On retrouve un peu la sensation du cultissime « Délivrance » de John Boorman, avec la confrontation avec le réel, avec une nature sauvage et des gens simples ultra violents. Plusieurs scènes très dures, dont celle où le père est retrouvé, bien caché. Jennifer Lawrence est formidable, toute jeune ,à peine 19 ans , elle incarne parfaitement cette ado rebelle, mutique, le visage juvénile encore un peu arrondît , renfrognée, elle tient son premier grand rôle , donnant une substance remarquable à son personnage, annonçant son énorme talent, et préfigurant la star qu’elle deviendra quelques années plus tard avec les Blockbuster comme « Hunger Games » ou « Xmen ». Le final est très beau avec cette famille qui peut se souder enfin. Une belle mise en scène austère, dérangeante, anticonformiste et envoutante , de Debra Granik.
    Requiemovies
    Requiemovies

    207 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2011
    Debra Granik nous offre un voyage immersif, âpre et documenté sur une Amérique profonde qu’il nous déjà été donné de voir avec des films tels que Godspeed ou Shotgun Stories. A travers cette histoire de « recherche » du père, Granik se sert de la forme et de l’arche principale de sa narration pour encrer son récit dans l’univers familial, dur et rural dans le Missouri. Son héroïne, Jennifer Lawrence sublime et parfaite de jeu, porte sur ses épaules le poids constant du cercle familial, devant tenir la tête haute et grandir au plus vite afin de remplacer le père qu’elle recherche. Par une mise en scène sèche et lente, Granik réussit à nous faire ressentir et nous immerger dans la dureté de ce monde rural où les femmes enfin sont l’égale de l’homme dans ce combat de tous les jours, où les codes comportementaux et la loi ne font plus figure. Plaisir immense de voir cette héroïne forte, cette naissance d’une femme dans un monde strict où les sentiments et la famille sont les forces du personnage interprété par Jennifer Lawrence. Sublime de finesse cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 juillet 2013
    Bienvenue en hiver, aux USA, des arbres morts, une famile aneantie, Alice s'en va rarement au pays des merveilles finalement, les chapeliers sont fous et meurtriers, les lapins blancs ne cavalent plus, et les reines-meres se sont tuees elles-memes. Un hiver comme on l'aura rarement ressenti. En dedans, et en dehors.
    kibruk
    kibruk

    146 abonnés 2 550 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2012
    C'est un film d'ambiance très particulier qui nous plonge dans l’Amérique profonde et dans un clan familial de petits truands. Entre ambiance hivernale, misère sociale, trafics et lois du milieu, "Winter's bone" est réaliste et sombre.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 avril 2011
    C’est un monde terrifiant de lutte et de sauvegarde continuelle que Debra Granik dépeint dans lequel il n’est pas envisageable de demander quoi que ce soit, encore moins de quémander la moindre aumône. Ree doit faire face seule, armée de sa volonté intrépide et encore naïve à préserver les siens et leurs misérables acquis, plongée malgré elle au cœur d’une histoire dont les ramifications la dépassent autant qu’elles déterminent son avenir.
    D’abord de portée sociologique dans la description minutieuse d’un milieu oublié du cinéma en général, le film s’oriente peu à peu vers un conte à la limite du fantastique, peuplé de silhouettes patibulaires et effrayantes. Si ‘bone’ signifie ‘os’, on serait en effet tentés de penser que la cinéaste creuse jusqu’à l’os les tourments de ses personnages, détruits tant par l’absorption de drogues que par l’insalubrité de leurs conditions de vie, se transformant en monstres que la folie vengeresse et meurtrière paraît frôler sans cesse. Ce qui conduit à des scènes hallucinatoires comme celles du marché aux bestiaux et de la grange, dans lesquelles s’expriment la démence et la brutalité d’un monde sans foi ni loi, ou plutôt possédant ses propres règlements, où aucune indulgence n’est acceptable, si ce n’est dans l’objectif d’éviter des ennuis et de préserver un espace de liberté chèrement défendu ou monnayé.
    La mise en scène inspirée est à l’aune du sujet, en sachant tirer le meilleur parti des décors naturels, à la fois hostiles et protecteurs. Elle crée aussi des atmosphères crépusculaires, distillant une angoisse ténue, uniquement réchauffées par les lumières d’un vieux pub. Cette manière de vivre en marge pour ces parias d’une société refusant de les voir, terrés et clandestins, parce qu’elle est à la fois le fruit de la honte et de l’incapacité matérielle à pouvoir agir autrement, elle ne nous est malheureusement pas inconnue, même si on l’a très peu mise en avant au cinéma. Que Ree ressemble en effet à la Rosetta des Dardenne, c’est indéniable ; cependant le cinéma des frères belges n’a pas grand rapport avec celui de Debra Granik. En ce sens, le respect de la linéarité, sans recherche d’ellipse ou d’épure, et la psychologie des personnages impriment à son travail un aspect plus classique ou balisé. Mais la force même de ce qui nous est montré, mélange de réalisme et de fantastique magique qui contribue à le diffracter, suffit largement à nous emporter dans le désespoir et la noirceur des déshérités de la terre. Un voyage éprouvant mais nécessaire.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    754 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2012
    Adaptation du roman écrit par Daniel Woodrell, ce drame familial possède une histoire bien poignante ainsi qu’une mise en scène tout en justesse et en finesse. Quant à Jennifer Lawrence, elle nous fait part d’une magnifique prestation car elle fait preuve de beaucoup de délicatesse dans le rôle de cette adolescente qui part à la recherche de son père disparu, alors qu’elle doit par la même occasion s’occuper de sa mère malade mentale ainsi que de son frère et de sa sœur. Elle est donc une des grandes satisfactions de ce long métrage et elle n’a pas volée sa nomination à l’Oscar de la meilleure actrice.
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    117 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2011
    Winter's Bone est sans doute un film dur avec une atmosphère particlière, on sort un peu sonné et épaté par la force de l'interprétation. Ce drame poignant sur une Amérique pauvre est réalisé avec précision!
    orlandolove
    orlandolove

    135 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2011
    Ce drame teinté de polar et de western (tout ce que j'aime!!) baigne dans une ambiance forte, sombre et envoutante. Les personnages sont à l'image des paysages : burinés, tristes, inquiétants, menaçants... Rarement l'atmosphère d'un film m'avait autant happé et transporté. Félicitons les acteurs, plus vrai que nature (John Hawkes que je ne connaissais pas est notamment d'une intensité exceptionnelle), et la réalisatrice, à suivre de très près. Peu d'action finalement dans ce "Winter's Bone" mais une tension permanente. Que c'est bon !
    DarioFulci
    DarioFulci

    103 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2011
    Cela fait bien longtemps maintenant que le cinéma indépendant américain est devenu moribond. L'époque des petites productions ambitieuses et intellectuelles est révolue, récupérées par les grands studios. Quelle surprise à la vision de "Winter's bone" de s'apercevoir que ce cinéma là n'est pas tout à fait mort.
    Pour sauver sa famille de l'expropriation, Ree doit retrouver son père ou plutôt prouver que celui-ci est mort. Son enquête réveille une communauté repliée sur elle-même et qui n'aime pas lever les secrets. Le plus surprenant dans ce film, c'est qu'il se déroule dans un milieu que le cinéma US ne montre jamais. Une Amérique perdue dans une province sèche, froide, désespérante. C'est presque du cinéma social, à la façon des frères d'Ardennes. Au milieu de cette campagne oubliée, il y a ce personnage fort qu'est Ree. En constante lutte: pour nourrir ses frères et sœur, pour chauffer la maison, pour soulager sa mère, pour sauver sa famille... Un combat permanent et dur, qui ne semble jamais l'affaiblir, alors que l'on sait qu'il s'agit d'une réaction pour survivre et que la douleur est bien là. Encore une fois, on pense au cinéma des frères d'Ardennes et notamment à leur héroïne "Rosetta". Des personnages forts merveilleusement interprétés. Un film très important dans le paysage cinématographique américain contemporain.
    Flavie M
    Flavie M

    51 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2011
    C'est une plongée dans l'amérique profonde, de ces oubliés du Missouri. La nature est rude, violente et sauvage comme ses habitants sont durs et rugueux. Dans ce lieux où la misère fait rage et certains survivent par leur dépendance à la meth (methamphétamine) une drogue synthétique destructrice. C'est dans ce contexte que Ree, une adolescente de 17 ans a grandi et où elle élève son frère et sa sœur et s'occupe de sa mère. Mais cette situation précaire pourrait encore empirer. Son père en cavale qui a hypothéqué leur maison pour payer sa liberté sous caution. Sous peine de tout perdre elle va tout tenter pour le retrouver qui à se mettre en danger.

    'Winter's bone' est un film noir et âpre mais surtout émouvant. La force de caractère de sa jeune héroïne est inébranlable et porte le récit. Belle découverte que celle de Jennifer Lawrence (Loin de la terre brulée), 20 ans. On retrouvera dans le prochain Jodie Foster 'Le complexe du castor' (The Beaver). John Hawkes, musicien et acteur, a multiplié les petits rôles au cinéma (Identity) et participé à des séries à succès (Disparition, Deadwood, Lost). Dernièrement on a pu le voir dans 'American gangster' de Ridley Scott et 'Earthwork' de Chris Ordal avant qu'il n'interprète le rôle de l'oncle de Ree dans 'Winter's bone'.
    Seemleo
    Seemleo

    65 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mars 2011
    Film coup de trique avec immersion complète dans la dure réalité du quart monde yankee. Une héroïne qui surnage seule et sans aide. L'intrigue, légère mais suffisante prétexte la visite de marginaux, tronches et atmosphères authentique du pays. Une réalisation irréprochable et un récit qui nous tient en haleine jusqu'au coup de théâtre final. Des œuvres d'outre atlantique de cette trempe, on en redemande.
    aberdeen76
    aberdeen76

    45 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2011
    Une autre vision de l’Amérique : Dans certaines régions reculées des populations entières sont délaissées, livrées à elles même et tente de (sur)vivre avec leurs propres lois, codes. Un film âpre, glauque, fort et réaliste dénonçant la misère ordinaire, la violence, la drogue, la malnutrition frappant une partie des habitants du pays le plus riche au monde. La jeune Jennifer Lawrence est éblouissante en ado cherchant à sauvegarder sa famille, la galerie de portraits dressée est éloquente et ce film est malgré quelques légers manque de rythme et une trame un peu linéaire une excellente surprise.
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    47 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2017
    Mêlant Amerique profonde et nature hostile ,ce film coup de poing rappelle un peu Delivrance et bénéficie surtout de l'interpretation époustouflante d'une jeune actrice aussi séduisante physiquement qu'incroyablement touchante dans le role de cette ado assumant des charges et des décisions d'adulte.Disposant d'une force de caractère peu commune ,son personnage affronte le regard et la loi du silence de véritables clans familiaux dont l'aspect animal et austère participe a rendre l'atmosphere générale suffocante tant il donne a voir une collection de gueules et de comportements plus effrayants les uns que les autres.La scène de la tronçonneuse s'averant a ce titre le point culminant d'un malaise renforcé par le fait de savoir que de tels communautés existent.Au mileu de ce chaos humain ,rayonne un bout de femme nommé Jennifer Lawrence dont on attend avec impatience les prochaines apparitions pour confirmer tout le bien qu'on pense d'elle.
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