Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,0
Publiée le 7 avril 2013
Quel déception, rien de nouveau que l'on apprend dans ce film qui est rempli d''invraisemblances. Un ministre des transports prenant une cuite avec son chauffeur qui habite dans une caravane ! un accident de voiture qui sort de nul part. A part le jeu des acteurs, pas grand chose à retenir hélas.
J'aurais aimé mettre 4 étoiles pour l'interprétation car je trouve Gourmet vraiment très bon, mais il à part le témoignage d'une vie trépidante voulue par ce métier exigeant et l'accumulation de scènes presque "documentaires" sur les événements plus ou moins tragiques à gérer, on a du mal à trouver une unité à l'ensemble.
La dimension politique, âpre et réaliste, de ce film se trouve malheureusement anéantie par une symbolique trop lourde entraînant des péripéties dispensables ainsi que des scènes oniriques faussement porno-chic. L'inconstance se fait jour également au niveau du casting, entre minaudage peu convaincant (Zabou Breitman) et sobre prestation efficace (Michel Blanc). La réalisation, là encore, manque de subtilité. Dommage car le propos, acide, était pertinent.
Ô grande déception ! Que veut nous dire le réalisateur ? A vrai dire aucune idée… Seule la scène de l’accident sur l’autoroute met un peu de piment dans ce film ennuyeux, trainant en longueur (1h52 qui en parait 3h) et incompréhensible. Surement un défaut de parcours…
Schoeller s'essaye à dresser le portrait d'un homme politique plus ou moins lambda, tiraillé toujours entre sa propre nature, ses fidélités, ses ambitions et son coté intouchable.... Si le film maintient toujours un suspens un peu superficiel, c'est parce qu'il n'a finalement pas grand chose à dire de ces hommes, simplement paradoxaux, parfois ivres de pouvoir, obnubilé par l'exercice de l'Etat...
Les films français ayant pour thème les arcanes du pouvoir, c'est pas fréquent, c'est même quasi-inexistant donc c'est une très bonne raison de regarder "L'Exercice de l'Etat"... Bon on suit le quotidien d'un ministre des Transports qui comme tout homme politique français qui se respecte pense quasi-exclusivement à assouvir ses ambitions mais, chose rare, est emmerdé par une once d'intégrité ; ce qui est absurde dans un milieu déshumanisé et... absurde avec en prime l'ombre d'un Président de la République devant lequel on s'écrase et qui fait plus penser à un monarque qu'à un homme politique élu au suffrage universel direct. Olivier Gourmet est le choix parfait pour incarner tout ça. Bon malgré tout il y a deux problèmes : déjà le réalisateur a cru bon de rajouter, en trop, pour certainement rendre plus palpitant ce quotidien une certaine dramaturgie purement cinématographique (avec l'accident sur l'arcade d'autoroute en construction !!!), ensuite des sortes de séquences oniriques ou troubles qui m'ont donné plus l'impression d'être là juste pour combler des vides pour que le film fasse sa durée, et puis en toute franchise un ministre qui a envie de se saouler parce qu'il craque nerveusement le ferait plus dans les ors du palais que dans la caravane de son chauffeur. C'est regrettable tout cela parce que l'histoire avait un gros potentiel qu'il parvient parfois très bien à exploiter mais pas suffisamment pour en faire quelque chose de crédible et de marquant.
Tout cela pour ça ! Je n'irais pas jusqu'à dire que « L'Exercice de l'Etat » est une escroquerie, mais je reconnais être dubitatif devant autant d'éloges peu justifiés. Alors OK c'est réaliste et on a droit à quelques passages et répliques réussies. Mais justement, c'est un peu cela le problème. Il n'y a pas vraiment d'âme qui se dégage de l'entreprise, comme si on voulait juste montrer les coulisses du Ministère des Transports pour montrer le Ministère des Transports. Le propos n'est pas inintéressant, et cet aspect sans fioritures de la vie d'un ministre et de ses interrogations du quotidien est honorable, mais à force de vouloir être trop consensuel en disant « La vie de ministre, ce n'est pas facile » ou encore « ce sont des hommes comme des autres » (risibles scènes de fantasmes), Pierre Schoeller affadit considérablement son propos, comme s'il ne fallait se fâcher avec personne. Le résultat est parfois instructif, mais surtout un peu ennuyeux, malgré les prestations impeccables d'Olivier Gourmet et surtout Michel Blanc. Beaucoup de bruit pour presque pas grand chose...
L'Exercice de l'Etat est un film très froid, à la limite du documentaire mais survole son sujet. A vouloir montrer trop de choses, entre magouilles et déconvenues personnelles, le film se perd dans son propos et perd par la même occasion tout spectateur qui n'accroche pas au thème. Interprétation impeccable cependant pour Gourmet et Blanc, qui jouent avec froideur et collent bien à leur personnage. Après presque 2 heures de film, on en vient à se poser des questions sur l'utilité de la scène d'ouverture, inutilement choquante...
Filons la métaphore routière. Ca démarrait bien, avec un ministre non issu d'un quelconque sérail, ni élu, ni héritier, et un dircab énarque bon teint rompu à tous les accidents du pouvoir. Ca parlait intelligemment de la haute fonction publique, des cabinets ministériels et des agenda fous d'un ministre. et voilà qu'au lieu de continuer à tenir un film sérieux, intelligent, documenté, Schoeller fait une première sortie de route avec un épisode parfaitement grotesque où le ministre envoie promener son officier de sécurité pour aller picoler dans la caravane du chomeur longue durée qu'il a pris comme chauffeur. Puis ça continue avec l'accident spectaculaire sur une bretelle d'autoroute fermée. On ne comprend pas le pourquoi de ces beaux tonneaux et de ces images gores mais en tous cas, arrivée à ce stade, j'étais totalement exaspérée de ce gâchis. Ca finit un peu mieux avec un retour à la politique "normale" c'est à dire pleine de coups tordus et de trahisons. Concernant les acteurs Michel Blanc est bon de bout en bout. Olivier Gourmet l'est au début et passe à ses habituels numéros de cabotinage dès qu'on entre dans les scènes ridicules. Au final, le sentiment d'avoir vu de loin quelque chose qui aurait pu être un bon film politique et d'avoir vu de près le ratage de ce film.
Les critiques ont été étonnement complaisante avec ce film selon moi plutôt pas terrible. Certaines scènes sont totalement hors propos et certaines situations vraiment improbables pour un film qui se veut réaliste. Alors certes certains mécanisme politiques sont démontés avec éloquence mais cela ne suffit pas à en faire un bon film. L'exercice de l'état est lent et souvent ennuyeux, doté en plus d'une bande son discutable qui à le démérite de rendre certains dialogues inaudibles. Un sujet intéressant mais un film bancal.
Décu compte tenu des critiques, beaucoup de passages sont flous et approximatifs et sans réel intérêt de mon point de vu, mais peut etre est ce la vie d'un ministre ...sans réel intérêt! Le reste est plutot bien joué
Je n'ai jamais été séduit jusqu'alors par les films à sujet politique qui n'évoquent que promesses non tenues, compromissions, trahisons et autres vilénies ! Me convaincre était donc une tâche difficile pour Pierre Schoeller. D'autant que pas prétentieux pour deux sous, il a aussi conçu le script et la musique, Et à trop vouloir faire ... Bref, je me suis mortellement ennuyé. Il y a d'ailleurs un gouffre entre les votes des spectateurs, le nombre d'entrées en salles (500 000), et les éloges des journalistes. Malgré tout son talent, Michel Blanc me donne envie de rire dans ce casting où il a dû prendre un air sérieux, et le voir remporter des lauriers pour un second rôle lui qui est habitué aux premiers m'attriste. Comme la plupart des hommes politiques, ce film sera très vite oublié ! willycopresto
Un film français sur les coulisses du pourvoir passionnant. Les luttes internes, les enjeux, les ambitions et la politique sont parfaitement dépeint ici. Seulement ce film ne sait pas quoi raconter et se perd pendant deux heures pas aidé par un réalisateur dépassé. Dommage ce film aurait sûrement mérité mieux car il sent le vrai !