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Votre avis sur L'Exercice de l'Etat ?
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Il faut être franc, on bouffe de la politique tous les jours pendant toute l'année alors la moindre des choses, c'est lorsque l'on voit un film sur la politique au cinéma, il faut que ça sorte un minimum de l'ordinaire. A vouloir faire trop réaliste, Pierre Schoeller s'est cassé les dents et s'approche trop près de certains clichés et c'est bien dommage. Je ne connais pas ce monde comme ma poche mais je pense qu'il y a pas mal de choses qui sont exagérés. Par ailleurs, je tiens à dire, que personnellement, je ne pense pas que parce qu'un long métrage traite d'un sujet important, il est forcément une bonne réalisation. Je peu paraître un peu sévère mais après avoir lu les nombreuses critiques élogieuses, je me pose pas mal de questions. La bande originale n'est pas en accord avec les scènes et c'est assez rare de ma part de dire ça. Cependant, les acteurs sont bons voire même très bons et on va dire que ça sauve un peu la mise. Dès le départ, j'ai été pas impressionné mais agréablement surpris par l'entrée en matière et au fil des minutes, je me suis dis que "L'exercice de l'état" était quelque chose de banal, sans ces petites choses qui le font sortir du lot. L'ambiance y est pourtant bonne et assez oppressante pour que l'on soit bien plongé dans ce monde mais ça ne suffit pas. Je pense que vous avez compris que j'ai été déçu. 9/20.
BeatJunky
Première impression: Ennuyeux! Ensuite, en y repensant, il y a quand même un côté hyper réaliste qui est intéressant et qui pourrait captiver certains mais faut reconnaître que c'est beaucoup de blabla à grande vitesse et que si vous n'êtes comme moi, pas grand amateur de politique, vous serez vite noyé! Mais sans y connaître grand chose, je pense que c'est assez proche de la réalité et de ce point de vue, Olivier Gourmet est excellent! Il nous montre un ministre humain avec ses hauts et ses bas, ses magouilles, ses discours qu'on dirait tout droit sortis du 20h00! Avec le recul, je ne suis pas mécontent d'avoir vu ce film mais pour en capter tous les enjeux (ici, les conséquences d'une privatisation des gares) , il faut avoir un minimum de culture "politique" et là j'ai pêché.... Il faut quand même souligner la mise en scène originale qui donne le rythme d'un film qui en avait besoin pour ne pas faire sombrer les spectateurs comme moi.
Instructif sans être exceptionnel, "L'exercice de l'Etat" tente de montrer les dessous de la vie gouvernementale française actuelle. On y voit cependant des ministres ne se préoccuper que de leur communication et de leur carrière, loin de tout réel travail d'administration politique. Caricatural sans doute, généralisateur certainement, et au grand dam des vrais serviteurs de l'Etat. Le film prend en effet des allures de virulent plaidoyer anti-politicien, ce qui n'est guère constructif de nos jours. Ce n'est pas en mettant en doute le dévouement des dirigeants politiques que l'on redonnera à leurs administrés le goût de la confiance et de l'intérêt général. Sans se limiter à la simple dénonciation d'un état d'esprit malsain, le film aurait ainsi gagné à proposer une alternative, à donner en exemple un ou deux personnages entreprenants, compétents et pourtant haut placés. La France n'a plus besoin de se plaindre encore et toujours, la France a besoin de héros, de modèles à suivre.
Vu en avant-première.
Un très bon film qui met en scène le Ministre des Transports, bien percutant que "La conquête", mais très axé sur la politique, et pour cette raison je n'ai pas trop accroché. Mais je suis persuadée qu'il connaîtra un grand succès. Sortie prévue le 26 octobre !
Un très bon film qui met en scène le Ministre des Transports, bien percutant que "La conquête", mais très axé sur la politique, et pour cette raison je n'ai pas trop accroché. Mais je suis persuadée qu'il connaîtra un grand succès. Sortie prévue le 26 octobre !
Un film français sur le pouvoir politique qui s'attache à retranscrire le quotidien d'un ministre à travers une vision crédible. Au vu des excellentes critiques, je m'attendais peut-être à mieux. Un film pointu, évitant les clichés, nuancé, et pourtant je me suis ennuyée face à la monotonie du discours et l'austérité de la mise en scène. Certes le film s'appuie sur une mise en scène réaliste, mais faire un film sur la vie de ma boulangère aurait été aussi captivant. Il y a un faux-rythme, un fil conducteur décousu, et nous voilà devant une sorte d'exposé qui manque tout simplement de vigueur. Le film satisfait d'une manière assez convenu l'imaginaire du métier, sans apporter un souffle nouveau aux enjeux du pouvoir.
Suite sur: http://cineglobe.canalblog.com
Suite sur: http://cineglobe.canalblog.com
framboise32
Le réalisateur Pierre Schoeller a réalisé l’excellent « Versailles » ou « de particulier à particulier ». L’exercice de l’état s’apparente à un thriller, et propose un découpage de personnages très intéressant. Le réalisateur a expliqué lors de l’avant première que le projet a muri pendant 8 ans. Que la politique et les hommes que l’on voit à l’écran n’appartiennent à aucun parti politique . La politique est neutre, seuls les hommes de pouvoir sont évoqués et décortiqués.
Le long métrage démarre en frappant fort, une scène surprenante, une femme nue entre dans la gueule d’un crocodile ! image insolite mais qui interpelle. Ensuite le film suit le quotidien professionnel d’un ministre des transports, Bertrand Saint-Jean. Son directeur de cabinet, son garde du corps, son chauffeur, son attachée de presse, ne le quittent jamais. Les enjeux et le quotidien ne sont pas toujours faciles à gérer, sans parler des collègues ministres pas toujours réglos, (coups bas, machinations…) chacun voulant garder sa place et son pouvoir….
Le réalisateur montre les ficelles, tordues, du pouvoir. L’exercice de l’état est un portrait sur la présidence de la république et les ministres. Le réalisateur nous livre une belle peinture du pouvoir. Aucune orientation politique juste une analyse du comportement humain face au pouvoir. Aucune caricature, aucun excès…
L’acteur Olivier Gourmet est absolument fascinant dans son rôle de ministre. Un rôle riche, on passe de l’homme stressé, l’homme public, l’homme de pouvoir, et l’homme dans sa vie privée… un rôle ou l’acteur ne fait pas semblant …il nous livre un panel d’émotions et de sentiments, il est formidable. A ses côtés, Michel Blanc que j’ai moins aimé,
Zabou Breitman, toujours juste, en attachée de presse.
L’exercice du pouvoir est un film noir, fascinant, et percutant
http://framboisemood.wordpress.com/
Le long métrage démarre en frappant fort, une scène surprenante, une femme nue entre dans la gueule d’un crocodile ! image insolite mais qui interpelle. Ensuite le film suit le quotidien professionnel d’un ministre des transports, Bertrand Saint-Jean. Son directeur de cabinet, son garde du corps, son chauffeur, son attachée de presse, ne le quittent jamais. Les enjeux et le quotidien ne sont pas toujours faciles à gérer, sans parler des collègues ministres pas toujours réglos, (coups bas, machinations…) chacun voulant garder sa place et son pouvoir….
Le réalisateur montre les ficelles, tordues, du pouvoir. L’exercice de l’état est un portrait sur la présidence de la république et les ministres. Le réalisateur nous livre une belle peinture du pouvoir. Aucune orientation politique juste une analyse du comportement humain face au pouvoir. Aucune caricature, aucun excès…
L’acteur Olivier Gourmet est absolument fascinant dans son rôle de ministre. Un rôle riche, on passe de l’homme stressé, l’homme public, l’homme de pouvoir, et l’homme dans sa vie privée… un rôle ou l’acteur ne fait pas semblant …il nous livre un panel d’émotions et de sentiments, il est formidable. A ses côtés, Michel Blanc que j’ai moins aimé,
Zabou Breitman, toujours juste, en attachée de presse.
L’exercice du pouvoir est un film noir, fascinant, et percutant
http://framboisemood.wordpress.com/
Encore un film encensé par la critique (presse et spectateurs) que je n'ai pas apprécié. Contrairement à ce que disent certains, cette incursion dans le monde politique ne m'a pas semblé réaliste. On voit un ministre des transports un peu fêlé, avec des visions nocturnes (très belle composition toutefois d'Olivier Gourmet), qui parle de privatisation de gares (vraiment n'importe quoi !), où est le bon sens là dedans ?. Qu'a voulu montrer l'auteur ? Qu'un homme politique est un homme comme un autre avec ses faiblesses, ses incohérences, ses instincts ? On s'en doute et on le vérifie parfois (cf DSK...). Mais quel est l'intérêt ? Comme s'il s'agissait d'une grande découverte... Beaucoup de choses agaçantes par ailleurs, comme ce "cinéma" lors d'un accident de car suivi de...rien, ou encore cet accident de voiture dont on se demande bien quelle en est la cause, avec le ministre qui s'en sort indemne. Bref, beaucoup de délires (que penser de la scène du début avec le crocodile carrément grotesque). Et certains qui s'extasient sur ce film en critiquant The Artist...Seul le jeu des acteurs justifie ma note.
Deux scènes finalement me resterons : l'accident de voiture et le cauchemar du début du film. Mais j'ai pas compris grand chose à l'histoire. Film que j'oublierai
Le cinéma et les cinéastes se sont toujours montrés très habiles dans les entreprises de récupération. Ils trouvent d'instinct le ton mode en accaparant le sujet du jour pour nous le restituer en caressant dans le sens du poil le bon public bobo. Ce qui se porte cette saison dans le cinéma, c'est la politique et l'élection présidentielle. Et chacun d'y aller de son petit couplet. Pierre Schoeller n'a pas lésiné : il nous donne la chanson entière sans oublier d'en remettre au refrain. Il en remet tellement qu'on ne tarde pas à s'ennuyer dans cet univers artificiel. Le film n'est pas aidé par ses choristes : aucun n'est juste dans sa partition. Olivier Gourmet, habitué aux personnages de minable, campe un ministre des transports à l'extrême limite de la parodie. Michel Blanc apporte à son directeur de cabinet toute la crédibilité de l'ancien bronzé. Les conseillers ministériels semblent échappés des Branquignols de Robert Dhéry. Stephan Wotjowicz campe un président très quatrième République : charisme nul, impossible d'imaginer son élection au suffrage universel. Le pompon à Eric Naggar en Premier ministre guindé : celui-là, au faîte de la popularité, devait rassembler à lui 99 % d'opinions négatives. Ce qui manque le plus à ce film, c'est d'être un jour sorti des joutes de cocktails. D'avoir eu un contact, ne fut-ce qu'un instant, avec la réalité. Pour traiter un sujet, la moindre des choses est de le connaître. Même superficiellement.
Vraiment mitigé sur ce film. D'un côté, j'ai aimé voir comment cela se passe dans ce milieu, mais d'un autre, je me suis ennuyé ferme...
Ce film a des qualités. Celui de nous emmener tout droit dans les coulisses des hommes politiques du gouvernement, ce qui est assez révélateur et en même temps vient confirmer les idées reçues : "Notre but n'est pas de sauver le monde, mais de regagner les 5 points de sondages que l'on vient de perdre". Un début entrainant et assez passionnant, mais une fin longue et pénible. Dommage, d'autant que presque toutes les scènes sont en présence du personnage principal, et que pourtant, on ne distingue finalement pas tout les traits de sa personnalité, et on ne s'attache pas vraiment, malgré le très bon jeu d'Olivier Gourmet ( tout comme celui de Michel Blanc ). Un césar du scénario assez immérité, car trop superficiel et pas assez concis. Des scènes crues et qui font vraies, mais qui contraste avec de nombreux passage caricaturaux. Cela reste évidemment potable, mais loin de transcender.
La première demi-heure est très lente jusqu'à ce qu'on s'habitue à ce que le film soit comme cela. Il manque un petit peu de drame a mon goût mais la comédie du pouvoir est ce que le film veut montrer, on en sort indemne !
Le mélange film documentaire est vraiment mal fait ici, on apprend des banalités sur la politique que l'on sait déjà. Le côté documentaire est vraimentinutile. Mais, le scénbario est assez bien même s'il est banal. ce qui sauve aussi le film c'est que les acteurs jouent très bien.
Le film démarre fort mais s'évanouit rapidement.... Je m'attendais aux magouilles,coups-bas,règlements de compte mais peu de tout çà.Trop de longueurs en 2ième partie.
Les points positifs : la mise en scène et les interprétations d’Olivier Gourmet et de Michel Blanc. Les points négatifs : une description des personnages et des situations plutôt floue et souvent incompréhensible. Le tout noyé par une bande-son assourdissante rendant les dialogues inaudibles. Malgré un sujet porteur, film très en deçà par rapport à la précédente réalisation de Pierre Schoeller.
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