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Un visiteur
4,0
Publiée le 21 décembre 2011
Très beau film. A aller voir bien que j'ai nettement préféré le livre dont il est inspiré ("d'autres vies que la mienne"). l'histoire y est finalement assez différente et l'écriture plus fine.
Deux sujets forts, n'ayant aucun lien l'un avec l'autre (le surendettement et la maladie), traités en parallèle sans que l'on comprenne le pourquoi du comment. Chacun est traité de son côté, jamais les deux ne se rejoignent, et on ne comprend pas pourquoi Philippe Lioret n'a pas fait deux films bien distincts. C'est dommage.
Une jeune femme mère de 2 jeunes enfants et juge de profession file une vie parfaite avec son maître saucier de compagnon. Un couple modèle dans lequel on aimerait s’identifier et çà marche bien ; on s’identifie. La première partie du plan diabolique de Lioret pour nous tirer un max de larmes touche sa cible en plein cœur… dans le mille Emile. Elle rencontre une jeune femme de son âge qui elle a tout foiré (pas de mari, pas de job, des dettes à foison, RSA,…) excepté ses 2 jeunes adorables enfants. La première apprend très vite qu’elle est condamnée, le cancer la gangrène. Comme un dernier défi, elle se lance avec un collègue aux yeux de cocker triste (Lindon bien sûr… Le top pour ce type de rôle en France) dans un dernier combat : faire vaciller les établissements de crédit exploitant la misère sociale, humaine et intellectuelle des pauvres gens. Du lourd qui fait pleurer, le cancer, s’associe à du lourd qui fait pleurer, une jeune mère célibataire endettée. Ajouter à cela 4 enfants au milieu de cette mer de malheur, la croix va être dur à porter durant 2 heures. Quand on a soit même des enfants en bas âge, l’identification marche à merveille, Lioret vous tend un piège qu’il affectionne : vous faire pleurer un max. Le choc entre ces 2 réalités sociales est quand même construit pour nous faire pleurer, on se demande même à un moment quand est ce qu’il va arrêter de charger la mule. A coup de petits détails, il fait monter la sauce ; la palme du détail agaçant va au gimmick autour du parfum. Mais voilà malgré de grosses ficelles sentimentalistes, un côté dramatique surchargé et un scénario cousu de fil blanc ; je me suis fait happer, noyé dans ce film où les gens touchés par le malheur savent l’accepter avec dignité et résignation. A voir pour qui a besoin de faire fonctionner ces glandes lacrymales… c’était son but et c’est atteint… Mais pour vous l’identification aux personnages ne marchera peut être pas, c’est très lié à son histoire personnel. Compliment à Marie Gillain que je n’avais jamais vu aussi habité par un rôle. PS : en sortant du film j’ai dit que ce film me faisait penser au cinéma francais des 70’s dont Sautet et d’autres et que lis je ensuite dans Ecran Large : « Lioret…. l'un des héritiers de ce cinéma français des années 70 à mi-chemin entre Sautet et Granier-Deferre. »
Très bon film qui met en scène un combat contre le surendettement d'une jeune juge à la poursuite de la justice. Elle va former un duo avec un juge désabusé et à eux deux, ils vont remettre en question le système. Parallèlement, le personnage de Marie Gillain (que je découvre dans ce film et j'ai trouvé excellente) souffre d'une tumeur au cerveau, ce qui renforce sa volonté de mener à bien son affaire dans le temps qu'il lui reste. Un film humain et touchant, une belle réussite pour un cinéma français qui ne cesse de démontrer sa valeur en cette fin d'année.
belle histoire dramatique. Marie Gillain est touchante dans son personnage de juge "révolutionnaire". la relation avec son collègue désabusé est bien joué avec un vincent Lindon parfait. L'environnement socio-économique est juste pil poil dans le moment. Philippe Lioret reste dans son combat contre les injustices bravo!
Excellemment interprète par Marie gillain et Vincent lindon, mais le film manque cruellement de corps, et en devient malheureusement ennuyeux...que l on ait lu "d autres vies que la mienne" ou non, le film ne présente pas de réel intérêt, et l'émotion n'y est pas.
Un récit humain, proche du spectateur, servi par la très bonne interprétation de Marie Gillain et Vincent Lindon. Le sujet traite la problématique de la maladie et du surendettement à travers une réalisation de facture classique mais efficace. L'émotion perce sans fioritures à travers la rencontre chavirante des protagonistes. Philippe Lioret livre une lutte inspirée, gorgée de quelques bons sentiments. http://cineglobe.canalblog.com
Philippe Lioret n'a pas froid aux yeux et s'attaque à deux sujets très délicats. Il parvient à jongler entre les deux sans glisser, ce qui est une prouesse indéniable. Les qualités du films sont nombreuses,et le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est réussi.
Je regrette que ce film parle d'avantage de la maladie du personnage que de ce que vivent les gens surendettés mais c'est bien écrit et bien mis en scène.
beaucoup beaucoup d emotion dans ce film.. et tres bon jeux d acteur .. marie gillian est aussi petillante que touchante.. enormement de messages passé dans ce film intelligent sur un sujet malheureusement de societé
Le propos, irréprochable, sert de prétexte à une rencontre bien artificielle. Ma critique : http://tedsifflera3fois.com/2011/12/01/toutes-nos-envies-critique/
Pas de fioriture, de la justesse pour un film qui rappelle l'injustice au delà de la fiction... Évidemment cela ne se passe pas tout à fait aussi facilement, mais le rendu, malgré une fin trop utopique, reste réellement touchant. Vincent Lindon y est (encore !) excellent, Marie Gillain surprenante, et au final on pardonne d'avoir été un peu trompé sur le thème principal du film que l'on attendait davantage sur l'endettement et la dénonciation des pratiques révoltantes des organismes de crédit à la consommation. Du coup la maladie "étouffe" le drame social (qui touche bien souvent les plus démunis), mais "Toutes nos envies" nous livre un film engagé et une belle leçon de vie ! Kitou (vu le 29 novembre 2011)