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elbandito
343 abonnés
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3,0
Publiée le 20 décembre 2011
Inspiré du roman de Douglas Kennedy, ce thriller existentiel repose sur le jeu incroyable de Romain Duris, très expressif dans des registres tels que la peur, brillamment secondé par Niels Arestrup, Marina Fois ou encore Catherine Deneuve, tous justes dans des seconds rôles capitaux. Un homme qui a tout pour être heureux va radicalement changer de vie, par la force des choses et enfin pouvoir tenter de vivre « sa vie ». Retenons aussi un superbe hommage au métier de photographe...
le sujet m'interessait , mais j'ai été déçu par le film un homme apprend que sa femme le trompe avec le voisin, il le tue accidentellement lors d'une bagarre. après une nuit de réflexion, il décide de faire disparaitre le corps et de disparaître également auprès de sa femme de ses enfants. Ce film montre la souffrance d'un homme qui va se laisser pour mort auprès des siens ? Une abnégation de sa vie familiale , une mort à petit feu et douloureuse cela aurait pu être un très bon film par contre le film termine en queue de boudin ,
Soutenu par un Romain Duris excellent de bout en bout, "L'homme qui voulait vivre sa vie" est un drame intimiste très juste, aux accents de thriller psychologique. Dans la lignée de l'excellent "Deux jours à tuer" de Jean Becker, il nous parle des errements d'un père de famille comme les autres qui s'est perdu en chemin, en quête de son identité, de grands frissons, et surtout de sa propre vie. Un problème très actuel en somme, exploité ici avec brio et beaucoup de sobriété. Ma critique complète sur ce film, avec photos et anecdotes, disponible sur mon blog cinéma http://soldatguignol.blogs.allocine.fr/ Merci !
Le livre étant génial, le film lui ne lui arrive pas à la cheveille. Ce qui est compréhensible, car rendre le livre bon en film me parraissait compliqué. Le livre s'immissait dans les pensées du personnage et c'est ce qui en faisait sa force. Or dans le film les pensées ne sont exprimés que par la vision du personnage. Après il faut recoonaitre que Duris s'en sort très bien. Le seul aspect positif du film est la BO très minimaliste, qui donne une froideur au film. Mais bon le film va trop vite et ne saisait pas l'enjeux du livre. Au final uin film qui manque de passion, pour un livre qui en avait beaucoup. En plus la fin, m'ait pas la même que dans le livr,e elle est nulle, elle ne retient pas l'enjeux du livre encore une fois. Je conseille quand même ce film pour ceux qui on adorait le livre, ça fera une petite illustration sympathique.
Adaptation du roman de Douglas Kennedy (qui se fend d’un petit cameo), "L’homme qui voulait vivre sa vie" est également la première incursion du metteur en scène Eric Lartigau ("Prête-moi ta main" mais aussi les 2 premiers films de Kad et Olivier) dans le cinéma dit sérieux. Et cet étonnant changement de cap s’avère payant pour le réalisateur qui épate par son talent de directeur d’acteurs ainsi que par la subtilité de son traitement et la grande justesse de ton qu’adoptent ces personnages. On retrouve ainsi l’excellent Romain Duris en avocat à qui tout a réussi mais qui a mis de côté son rêve d’être photographe, entouré d’une Marina Fois qui n’en finit plus de surprendre par ses choix plus auteuristes que comiques, une Catherine Deneuve qu’on n’avait pas vu aussi chaleureuse depuis longtemps et la découverte Eric Ruf en détestable voisin et amant. Mais, après cette brillante première partie qui met en avant la réussite du héros mais également les failles de sa vie (sa frustration artistique, sa femme infidèle...), le film souffre d’un gros ralentissement qui coïncide avec la fuite de Paul. Les dialogues sont alors réduits au strict minimum tout comme l’intérêt du spectateur qui aurait pu s’émousser totalement sans l’arrivée salutaire du fantastique Niels Arestrup qui campe un rédacteur en chef affable prenant Paul sous son aile. Il est d’ailleurs logique que les dialogues retrouvent alors de leur force avec cette réunion d’acteur aux accents de Jacques Audiard. Mais le répit n’est que de courte durée puisque, après avoir trop étiré son film, le réalisateur expédie manu militari l’ascension de Paul dans le milieu artistique en le renvoyant illico dans la clandestinité pour un final maritime étrange qui fait cheveu sur la soupe. "L’homme qui voulait vivre sa vie" aurait donc eu besoin d’une mise en scène moins inégale et plus maitrisée ainsi que d’une BO plus emphatique. Mais cela ne doit pas faire oublier les belles choses qu’Eric Lartigau nous a laissé entrevoir et dont on devrait reparler très bientôt...
Je ne mets pas la note minimum car les acteurs se débrouillent vraiment très bien, mais je pense que je n'ai jamais rien vu d'aussi déprimant de ma vie. Ce n'est pas que c'est noir, c'est juste qu'on a envie de s'ouvrir les veines du début à la fin. Et à chaque fois qu'on se dit que ça ne peut pas être pire, ah ... et bien si, ça peut !
Voilà un film difficile à noter, d'autant que j'ai beaucoup aimé le roman éponyme de Douglas Kennedy. D'un côté, un scénario romanesque, une photographie sublime, plusieurs changements de tons successifs, des thématiques existentielles qui font s'interroger. De l'autre, un film contemplatif interminable, un rythme mou, peu de dialogues, et un Romain Duris intense mais omniprésent dans chaque plan. "L'homme qui voulait vivre sa vie" (2010) évoque, par son thème central et ses acteurs, le film de Jacques Audiard, "De battre mon coeur s'est arrêté", en moins maîtrisé sans doute. Cette très belle histoire m'aura simplement plus marqué en tant que livre. A noter d'ailleurs que la fin choisie diffère de celle du roman.
On ne lui a jamais expliqué à Lartigau qu'il fallait que les acteurs articulent, parce qu'au début du film un tiers des répliques sont quasiment inaudibles. Ça commence donc par un fim sur le mal de vivre interprété par Duris qui a du mal à se placer et par Fois, qui nous tire toujours la même tronche. Ça vire ensuite au thriller de façon peu convaincante pour terminer par une variation sur l'usurpation d'identité. Mais que de casseroles déconnectées de la vrai vie ! Rendez-vous compte : pour vous faire faire spoiler: de faux papiers, il suffit de faire une déclaration de perte en débitant n'importe quelle identité (?) Pour parler affaires avec Maman, on fait ça à 11 heures du soir entre deux bagnoles avec une simple feuille de papier A4 ! Et le pire c'est que les scénaristes n'ont même pas ouvert une livre de géographie, on est censé être en Hongrie mais on semble confondre Budapest et Belgrade qui est en Serbie et de toute façon aucun de ces deux pays ne possède de port maritime n'ayant aucun accès à la mer ! Bref tout cela sonne faux, et n'a pas grand intérêt. Ah, je n'ai pas parlé de la fin… faudrait ?
Un postulat qui donne tout de suite envie car annonçant un thriller psychologique fort à la Patricia Highsmith, on sent que ça va être captivant du début jusqu'à la fin, qu'on ne va pas être épargné en situations tendues et en rebondissements parfois surprenants... Mais ce serait dommage de sous-estimer notre cinéma français d'aujourd'hui.... Bon déjà ça met une bonne demi-heure à démarrer, ce qui n'est jamais très bon signe mais on ne sait jamais. Ensuite... ben ensuite, on accumule les situations les plus invraisemblables au monde, le tout filmé avec un sérieux qui fait peur. Pas la peine de préciser que ces invraisemblables déteignent totalement sur le portrait psychologique du protagoniste ; en plus Romain Duris tire toujours la gueule comme c'est pas possible. Et pour bien achever le spectateur, on termine sur un final totalement WTF, mais pas du tout dans le bon sens du terme. Le titre "Le Spectateur qui aurait dû fuir cette purge" aurait été un titre plus approprié, il n'y a pas à dire...
Ce film est un vraie réussite et une vraie surprise. On suit un avocat qui a tout pour être heureux : un belle situation, une femme très belle, 2 beaux enfants en bas âge. Cependant, la vie n'est pas écrite comme dans un livre et son couple n'est pas celui qu'il souhaiterait... un jour, un drame va basculer son existence et cet avocat choisira alors de vivre sa vie grâce à une nouvelle identité. Romain Duris est très fort et très convaincant (comme souvent) dans ce rôle d'avocat meurtris et mal dans sa peau. L'histoire est puissante, passionnante et le film est un plaisir à suivre. Bref : on peut dire qu'on aimerait tous et toute vivra sa vie.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas posté ! 4 étoiles 1/2 parce que la perfection n'existe pas.
C'est un film très sobre, où l'on devine, où l'on interprète plus que ce que l'on conclut. Il est très, très minimaliste dans les dialogues, au point qu'on peut passer à côté. Il est parfois constitué d'une suite de scènes sans dialogues. Pour autant, tout se vit au travers des situations entre les personnages. Ils n'ont pas besoin de parler pour donner du sens et de la beauté à l'action. Je crois que le réalisateur a eu l'intelligence de laisser parler l'image avant tout. Il offre une certaine lenteur, une atmosphère pesante, très particulière, vraisemblablement filmée dans des paysages magnifiques dans le nord de la Croatie, peut être vers Zagreb.
En même temps, tous les acteurs sont extraordinaires. Romain Duris crève l'écran. Il est tellement "vrai" qu'on a l'impression de vivre à sa place le coup de poing qu'il prend dans l'estomac en découvrant que sa femme le trompe, ou encore la souffrance qu'il ressent quand il sait qu'il voit ses enfants pour la dernière fois. Marina Foïs est parfaite en femme adultère, visiblement excédée par la présence, par l'existence même de son mari. Niels Arestrup est parfait en vieux routard à qui on ne la fait pas, vieux rusé qui devine que Romain Duris est en cavale.
C'est un film que j'ai vu trois fois et qui laisse sur sa faim car il a l'intelligence d'ouvrir la réflexion, plus que ce qu'il donne des certitudes et des conclusions. Bref, on n'a jamais fini de le regarder et on adorerait qu'il ait une suite !!!
C'est un petit film fiévreux qui repose sur les frêles épaules de Romain Duris très crédible dans un parcours invraisemblable Douglas Kennedy est très satisfait de l'adaptation de son roman : Pourquoi ne pas se laisser aller à passer un bon moment ?