Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 8 mai 2011
Alalalalala...Lartigau qui s'attaque à Douglas Kennedy ou "Comment faire d'un des meilleurs livre de la fin des 90’s un navet soporifique sans nom ». Franchement, c’est lent, sans caractère, sans profondeur…le fait d’avoir lu (et adorer) le livre peut jouer, mais à ce point là ! Au début, je me suis dis « tiens, il change deux trois trucs », puis « hm…il passe un peu vite là», puis « merde, mais le spectateur –non lecteur- va rien comprendre »….et en fait non. D’un coup j’ai réalisé que je nettoyais ma basse, j’envoyais un texto, je checkais mais mails…plutôt que de rester focus sur le film ! Ça ne m’ai jamais arrivé dans ma vie, et c’est dire le niveau de désintérêt épatant qu’à suscité cette adaptation chez moi !
Énorme désillusion, je recommande le livre très vivement et vous suggère de rester très loin de ce… « Film »
Un étrange métrage qui surfe entre les genres en passant du drame au thriller et vice versa. Je n’ai pas lu le livre en éponyme, du coup la drôle d’atmosphère du métrage fut une réelle découverte mais l’impression persistance qui m’habite c’est que Romain Duris et sa prestance y sont pour beaucoup dans l’intérêt que l’on porte à cette intrigue parfois assez abracadabrante. Pour autant on suit l’affaire et on a vraiment envie d’en savoir plus, d’autant que l’on se met assez facilement en empathie avec le personnage de Duris. Finalement on en saura pas beaucoup plus et le final sous tension, comme beaucoup de passage cela dit, nous laisse imaginer la suite comme bon nous semble. C’est pas mal dans l’ensemble mais il manque un véritable souffle dramatique pour être marqué durablement par cette adaptation.
Un film ambitieux et inattendu de la part d'Eric Lartigau, auteur de gaudrioles sur Canal (Les Guignols, H), chez Kad et Olivier (Mais qui a tué Pamela Rose ?) ou Alain Chabat (Prête-moi ta main). L'Homme qui voulait vivre sa vie serait une sorte d'Itinéraire d'un enfant gâté en plus radical. On retrouve le même personnage n'ayant aucun problème de fin de mois désirant tout plaquer du jour au lendemain pour repartir de zéro. Sauf que le personnage du roman de Douglas Kennedy est bien moins romantique (mais c'est vrai que sa femme ne l'aide pas non plus) que dans les films de Lelouch. La vision du couple est assez pessimiste d'autant que Lartigau est quand même marié à la ville avec Marina Foïs qui joue le rôle de l'épouse dans le film. Mais plus que Foïs, Arestrup ou Deneuve, c'est bien Romain Duris qui s'impose une nouvelle fois comme un des acteurs les plus doués de sa génération. Plus que les dialogues, c'est dans ses silences qu'il est le plus juste et Lartigau avec sa caméra est un de ceux qui a su le mieux capter son magnétisme comme avait pu le faire Audiard pour De battre mon cœur s'est arrêté. Un road-movie très intéressant que je considère même comme un des meilleurs films français de cette année 2010.
Je crois que j'ai lu le livre de Douglas Kennedy dont est tiré ce film. Bon, ma mémoire n'est plus tip top, mais ce livre m'avait été conseillé par une collègue du genre, " vous devez absolument avoir lu ce livre ", et j'ai suivi son conseil. Bref, j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de modifications quant à l'intrigue, je ne me souviens absolument pas de cette histoire de bateau que je n'aurais pas zappée à ce point, je pense. En plus, je me suis endormie au cours du visionnage, ( film pas assez prenant pour me tenir éveillée ), mais je n'ai pas éprouvé le besoin ni l'envie de rattraper les scènes manquantes. On comprend assez bien comme ça. Bref, le bouquin était assez assez intéressant d'un point de vue psychologique, mais le film est peu profond, je trouve. Et puis, j'ai un problème avec Romain Duris, je n'ai aimé aucun de ses films, je n'aime pas ce côté " je me crois beau", alors que c'est simplement loin d'être le cas. Ca ne me dérangerait pas plus que ça, car le physique n'est pas tout, bien sûr, mais je le trouve de plus très antipathique, genre imbu de lui-même. Et tout ceci ne serait encore rien si ce film n'était tout simplement pas soporifique comme pas possible, on s'ennuie comme dans une salle d'attente. Et puis thriller, laissez-moi rire, ce film n'est pas du tout un thriller, puisqu'il n(y a aucun suspens. C'est mauvais.
Romain Duris, après « De battre, mon cœur s’est arrêté » se livre une nouvelle fois à une interprétation saisissante. Ce film à suspense est construit autour d’une vraie histoire, intéressante à plus d’un titre. D’où l’intérêt, une nouvelle fois démontré, de bâtir un scénario sur un livre. On peut seulement regretter quelques baisses de rythme par ci par là. Néanmoins, on passe un bon moment de Cinéma car ce personnage qui a fait des concessions et qui suit enfin ses envies ressemble à chacun d’entre nous.
Un thriller social qui brille essentiellement par le talent de Romain Duris. L' histoire est à la fois intéressante et surprenante, mais elle manque par moments de relief et tombe légèrement dans la contemplation. Sinon cette réalisation signée Eric Lartigau mérite le détour et pas uniquement pour son casting de premier choix.
13 713 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 22 octobre 2012
Peut-on tout quitter et refaire sa vie ? Loin des pantalonnades de Kad et Olivier, Eric Lartigau nous propose ici un tout autre registre: le drame! D'après le roman èponyme de Douglas Kennedy, "L'Homme qui voulait vivre sa vie" tient en haleine et sort un peu des sentiers battus! Une oeuvre tout en noirceur où les non dits laissent libre court à la rèflexion! Côtè distribution, Romain Duris fait une prestation très intèressante où l'on partage sa dètresse mais aussi les tourments de sa nouvelle vie! Avec ègalement Catherine Deneuve et Niels Arestrup pour ètoffer le gènèrique! Le savoir-faire de Lartigau et la conviction de Duris font passer le film comme une lettre à la poste avec les paysages du Montènègro! De plus, c'est un mètrage qui pose de vrais questions...
Les émotions sont-elles moins réelles que les faits ? Quelle place laisse-t-on à l'instinct ? L'amour ou la sécurité ? La passion ou la raison ? A chacun sa réponse. Ce film m'a touché. Côté forme, des plans larges avec de sublimes paysages. Des acteurs justes. A voir !
Le titre nous laissait présager la vision de la quête existentielle d'un homme voulant réaliser ses rêves... Et bien pas du tout! Après avoir assisté au désespoir de cet avocat bobo voyant sa femme, trop méprisable pour être aimé, le quitter et sa patronne, que l'on suppose être sa confidente mais surtout son seul support professionnel, lui annoncer sa mort prochaine (Marina Foïs n'arrive pas à être prise au sérieux et Catherine Deneuve semble jouer une caricature d'elle-même), il se transforme en tueur sans foi ni loi maitrisant parfaitement ses crimes (ah, si la construction de bombes et la falsification de papiers pouvaient être si simple...) avant de devenir, tout aussi facilement, un artiste reconnu comme un génie par ses pairs monténégrins (Niels Arestrup y est bon, dommage qu'on le voit si peu!). Tout parait donc si simple pour cet homme, peu empathique malgré le bon jeu de Romain Duris, que la seule scène de suspense soit l'arrivée d'un flic dans sa planque et que la seule où ses incertitudes psychologiques sont mises en avant est celui où il hésite à envoyer un mail à sa femme, soit trente secondes chacune. Et le film va finir par une autre fuite, où une fois de plus il deviendra un passager clandestin sans la moindre difficulté, jusqu'à ce qu'une bagarre incompréhensible le force à s'arrêter en Italie d'où il devra vite repartir... Une fin ouverte bien loin du livre dont il s’inspire. Eric Lartigau fait enfin preuve de maturité par rapport à ses comédies crétines mais est encore incapable de tenir une trame cohérente!
Paul Exben se rêvait en artiste, en photographe plus exactement. Il s'achète l'équipement le plus sophistiqué, mais il est toujours avocat d'affaires. Un adultère bourgeois et un homicide par imprudence plus tard, il tourne le dos à son existence dorée sur tranches, emprunte l'identité de sa victime (Grégoire Kremer) après avoir organisé sa mort officielle - cela tombe à merveille, l'amant refroidi par ses soins était lui-même... photographe de presse free lance. Le voilà parti dans sa voiture, avec de vrais faux papiers (il est apparemment très facile d'usurper la vie d'autrui) et dans ses traces. Mais de Hongrie où l'autre avait projeté un reportage, il arrive rapidement au Monténégro, sur la côte Adriatique. Remarqué par un compatriote revenu au pays de ses origines (Niels Arestrup, réduit aux utilités) qui le présente à la charmante rédactrice de l'édition locale d'un journal belgradois, il publie bientôt chaque semaine une de ses photos dans le supplément du W.E. Trois mois passent, sa renommée grandit et une galeriste lui organise une exposition. Succès éclatant, mais aussi fuite précipitée, car au vernissage se trouve l'agent du vrai Kremer (quel manque de bol !). Ayant pris place sur un cargo mixte en partance pour le Brésil, Paul/Grégoire se mêle de ce qui ne le regarde pas, mitraille la mise à la baille de clandestins, est jeté lui-même à la mer, mais est épargné grâce à un bon Samaritain qui lui jette un canot de survie. Il en sauve un et lui laisse la gloire et le profit de sa pellicule accusatrice quand ils accostent en Italie. On l'abandonne là. Ouf ! Si la première partie (avant le départ pour la nouvelle vie) se tient plutôt bien, de l'étude de moeurs au quasi-thriller, en revanche la deuxième (l'apprentissage de la nouvelle vie) se délite vite, d'invraisemblance en invraisemblance, sur un rythme poussif - restent uniquement en positif quelques superbes plans des spectaculaires Bouches de Kotor. Romain Duris assure à lui seul le spectacle de bout en bout, mais son immense talent n'arrive pas à hisser ce quatrième film d'Eric Lartigau au-delà du très moyen.
J'aime assez en général Romain Duris... mais là franchement, c'est décevant. Les dictions et le bruitage du début du film sont calamiteux, en particulier Marina Fois, quant à l'histoire, on n'y croit pas un instant. Le type tombe sur un bout de métal qui dépasse du sol, il suffisait de j'y laisser... et l'avocat qui se lance dans un périple d' aventurier photographe déprimé... est déprimant. Un film français de plus, sans le moindre intérêt.
N'étant pas un fan d'Éric Lartigau, j'ai pourtant été attiré par le pitch d'entrée de jeu (Douglas Kennedy oblige), j'ai mis un peu de temps avant de me jeter dessus, mais tant mieux, car je n'ai pu que mieux l'apprécier. Si je n'ai pas lu l'ouvrage de Kennedy (ce qui ne serait tarder), j'ai été totalement emballé par cette belle réalisation, que je trouve pleine de beauté, et de sincérité, portée par un Romain Duris avec un jeu au beau fixe. Si quelques regrets peuvent émanés du fait que la psychologie n'a en deux heures, pas vraiment le temps de se poser au point où elle le devrait, les plans de Lartigau rattrape plutôt bien le coup, proposant un vrai dépaysement, facilitant l'acclimatation dont fait objet le protagonniste. Malgré ce petit manque d'équilibre "L'Homme qui voulait vivre sa vie" touche, poigne, emporte.
Ce film m'a dérouté au début car son scénario et son personnage principal multiplient les changements de caps. Mais la performance des comédiens et tout particulièrement celle de Romain Duris rend cette histoire de vol d'identité intrigante et captivante jusqu'à sa conclusion.
Me méfiant un peu du cinéma "à la française" j'étais limite rétiçant en allant voir ce film. Et bien je ne regrette pas! Je dirais même plus "j'aime". Les deux heures passent à vitesse grand V, R. Duris porte son rôle à merveille avec une sensibilité communicative. Bref que du bonheur.
Un agréable thriller français, marqué par la très bonne interprétation de Romain Duris. Cependant, le film qui commence fort, tombe ensuite comme un soufflet, et nous offre alors un scénario assez peu original, et une deuxième partie moins bien rythmée.