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Gentilbordelais
315 abonnés
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3,0
Publiée le 22 avril 2017
un beau casting (dont M. Fois pour la 1ère fois dans un rôle plus intérieur) pour un scénario surprenant. la culpabilité, la fuite, la construction d'une nouvelle identité dans l'isolement etc ici sont bien traités. un thriller qui tient la route.
Un film intriguant qui fonctionne sur un suspens à minima mais finalement efficace grâce à la mise en scène et l'interprétation (Duris est notamment très convaincant). La scène du bateau est de trop dans un scénario par ailleurs bien construit.
Si l'histoire parait parfois un peu trop rocambolesque pour être parfaitement crédible, le sentiment d'oppression qui habite le personnage est assez envoutante
Assez déçu par ce film, certes nerveux et bien joué, mais brouillon et sans caractère. Tout le positif provient du jeu fantastique de Romain Duris et des belles images extérieures. Je ne sais si l’adaptation du roman de Douglas Kennedy est bonne - il fait partie des rares que je n’ai pas lus - mais l’aventure existentielle du héros est parsemée de grosses ficelles peu originales. Un film qui, sans la performance d’un acteur, aurait viré au navet. Même Niels Arestrup joue fade ! Dommage !
Des comédiens convaincants, un Romain Duris habité, un suspense diffus et des paysages magnifiquement filmés quand patatras arrive le dernier quart d'heure, incohérent et abscons. Dommage...
Un sentiment d'inachevé demeure au clap de fin de cet Homme qui voulait vivre sa vie. Un gout amer dû à une fin qui laisse supposer plutôt qu'elle conclut. L'histoire nous parle d'un homme qui lors d'une soirée tragique décide de quitter sa vie et sa famille pour vivre une vie longtemps espéré mais dans un rôle de fugitif. Romain Duris excelle comme toujours, il joue parfaitement l'homme tourmenté et retrouve au gré de l'intrigue un Niels Arestrup dont le charisme n'est plus à démontrer. Et pourtant, on s'ennuie devant ce film, on aurait apprécié un danger guettant plus important, dommage.
Malgré un petit problème d'équilibre (début trop lent et suite trop vite expédiée) force est de constater qu'on ne s'ennuie pas dans ce récit qui avait pourtant un point de départ relativement classique. L'atmosphère est bien rendue, le travail soigné. Un adaptation réussit.
Tout ce film repose sur le jeu de Romain Duris - très bon. Le scénario est bon mais c'est plutôt dans le rythme du film, le son (déplorable), la musique (trop présente) qui allourdissent le film. Peut mieux faire.
Je sors de ce film avec une impression mitigée : la fin, brutale me laisse sur ma faim. L'histoire de cet homme qui vit sa passion dans la douleur, mais qui ne pourra la vivre pleinement compte tenu des circonstances dramatiques qui l'ont poussé à abandonner son passé est filmée sobrement, sans effet. La tension est perceptible sur le visage de Romain Duris, filmé en plan serré, et cette tension l'acteur la transmet magnifiquement. On suit tout au long du film un homme rongé par le remord de ne pas vivre sa vie dans la première partie , puis torturé par son passé, de peur que celui-ci ne le rattrape, sans même pouvoir profiter du talent qu'on lui reconnaît. Il ne lui reste plus que la fuite en avant , sans fin justement sur le chemin d'une rédemption dont on devine qu'elle ne lui apportera jamais le salut. Si le film est cohérent dans son schéma, quelques invraisemblances scénaristiques rendent la narration parfois peu crédible même s'il s'agit, moins ici de raconter une histoire que de se centrer sur les angoisses de cet homme. Et j'aurai aimé justement les partager un peu plus : on regarde à distance cet homme pas vraiment sympathique se débattre avec son destin. Je reste sur le sentiment d'un film inabouti, parfois un peu longuet qui nous laisse sur le quai, désorienté et frustré quelque part en Italie . J'aurais aimé voir Jean Becker à la réalisation et Dupontel dans le rôle titre...
Pas évident de transposer aux années 2000 en Europe un roman des années 90 qui se déroule aux usa ! Romain Duris absolument insupportable, de son jeu à son brushing... Le film semble manquer de matière mais surtout, le virage que prend l'adaptation à 10 minutes de la fin est à 1000 lieues de l'original, c'est incompréhensible.
Quatrième long-métrage pour Eric Lartigau qui change totalement de registre, après trois comédies loufoques et bon enfant, il s'est attelé à l'adaptation du roman éponyme de Douglas Kennedy et en a restitué un palpitant drame psychologique doublé d'un polar sur la quête d'identité. Paul Exben a tout pour être heureux, une famille (père de deux enfants), une femme, une belle maison bourgeoise, un métier qui rapporte, bref, en aucun cas ce n'est un homme à plaindre. Et pourtant, la vie n'est pas si rose lorsque l'on commence à creuser le personnage, on se rend vite compte que cette destinée n'était pas la sienne. Sa femme le trompe, sa passion pour la photo a été mise de côté au profit d'un métier omniprésent, alors que sa vie de couple bat de l'aile, un terrible drame vient perturber son existence, un événement révélateur, qui, tel un déclic, lui permettra de recommencer sa vie à zéro et peut être, enfin vivre la vie dont il rêvait ? De Paris au Monténégro, on suit la reconversion de cet homme, qui du jour au lendemain, a tout plaqué, a changé d'identité et s'est installé au fin fond de l'Europe afin de pouvoir "enfin" vivre sa vie. Inattendu dans ce genre de registre, Eric Lartigau séduit avec habilité, en grande partie grâce à son acteur principal, à savoir Romain Duris, aux côtés de Marina Foïs & Catherine Deneuve. L'Homme qui voulait vivre sa vie (2010) nous tient en haleine, on s'attache au personnage principal, sa quête de rédemption et d'identité, on la vie avec lui et ce, malgré une fin brutal qui risque à coups sûr d'en départager plus d'un.
J'ai adoré. En matière d'intrigue c'est une réussite indiscutable, passionnante et très bien amenée par un premier quart d'heure qui ne laissait pourtant entrevoir qu'un drame plutôt insipide. Romain Duris est brillant dans un rôle attendu, tiqué, qui certes ne se démarque pas vraiment de celui du chef d'oeuvre de Jacques Audiard mais qui réserve son lot d'éclats émotionnels. Et puis il y a Niels Arestrup, toujours aussi imposant de charisme, promenant sa corpulence faussement tranquille de film en film avec une générosité tout à fait délicieuse. La mise en scène, quant à elle, ne brille pas vraiment par son originalité stylistique mais passe toutefois comme une lettre à la poste, rehaussée par un scénario qui - je le répète - secoue le spectateur comme peu de films français actuels. On voudrait presque le revoir une seconde fois, fasciné par le destin dramatique de ce personnage chagrin, tour à tour fébrile et docile, surpris et calculateur, heureux et malheureux... Un vrai plaisir en cette fin d'année 2010 !
La première partie du film est très émouvante et réussie. Malheureusement, Éric Lartigau peine à instaurer le suspense dans la seconde. Si voir Paul Exben reconstruire sa vie n'est pas sans intérêt, les menaces qui pèsent sur lui ne sont pas efficacement exploitées.
Ce film, tout entier porté par la fièvre de Romain Duris, est supposé être un thriller. Pourtant, après une longue exposition qui peine à démarrer, le film se poursuit par un enchainement de rebondissements dans lequel aucune ellipse ne vient nous épargner le mystérieux voyage du héros. On comprend tout avant lui et on voudrait le prévenir pour accélérer la fin d'un film qui finit par nous faire bailler d'ennui. Ou comment, à partir d'un livre haletant, et avec un acteur hors du commun, faire un film mollasson et qu'on oubliera très vite!