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Votre avis sur L'Homme qui voulait vivre sa vie ?
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Plutôt habitué aux comédies légères comme "Mais qui a tué Pamela Rose ?" et "Prête-moi ta main", Eric Lartigau aborde un genre radicalement différent avec cette histoire nettement plus sombre. Ce changement de style se fait avec bonheur, car "L'homme qui voulait vivre sa vie" est un film que j'ai trouvé remarquable. Si la partie parisienne ne m'a pas vraiment convaincu, le second segment de cette évocation est prenant et dépaysant. L'aventure du héros décrite ici est certes idéalisée, pas forcément crédible, mais qu'importe. Romain Duris en fait en outre peut-être un peu trop, mais arrive quand même à être émouvant. Il retrouve ici Niels Arestrup, toujours très bon, qu'il avait déjà croisé dans "De battre mon coeur s'est arrêté". Et ensemble, ils apportent beaucoup d'intensité à ce très beau voyage initiatique.
Alors ce film est bien tourné par contre on peut pas le voir comme un thriller mais plus comme un drame ou un mélo. Le scénario porte le souci d'un scénario trop lisse et d'un manque de crédibilité dans les situations. Le fait qu'on largue a un seul moment de la vie du personnage principale permet de ne pas voir ce qui étais le bonheur pour lui auparavant. Le film est bien joué , la photographie est bonne mais souffre beaucoup du scénario..
Voilà une pâle adaptation du meilleur roman de Douglas Kennedy. Le sel de l'oeuvre littéraire, la description de l' "upper class" new-yorkaise et de l'Amérique profonde, est passée aux oubliettes, et remplacée par une vie parisienne improbable et sans âme et une fuite dans un pays, la Hongrie, traité de manière quelconque. Par manque de talent, l'histoire singulière mais passionnante du roman devient invraisemblable ou au mieux cousu de fil blanc. Roman Duris est au minimum syndical et le final nous laisse sur notre faim. Raté.
L’homme qui voulait vivre sa vie
Un film réellement captivant sur tous les plans. Superbe interprétation de Romain Duris dans le rôle principal et aussi de Marina Foïs, inattendue dans un rôle de femme assez dure. L’histoire d’un homme plutôt sympathique, que des circonstances dramatiques vont amener à choisir l’exil et l’anonymat le plus total, une sorte de mort sociale, le renoncement à la célébrité et à la réussite que devrait lui valoir son très grand talent . Original etIIntéressant.
Un film réellement captivant sur tous les plans. Superbe interprétation de Romain Duris dans le rôle principal et aussi de Marina Foïs, inattendue dans un rôle de femme assez dure. L’histoire d’un homme plutôt sympathique, que des circonstances dramatiques vont amener à choisir l’exil et l’anonymat le plus total, une sorte de mort sociale, le renoncement à la célébrité et à la réussite que devrait lui valoir son très grand talent . Original etIIntéressant.
On frôlait le chef d'oeuvre (c'est tellement rare en france), mais Eric Lartigau échoue à trouver une fin cohérente pour son film. Il en ressort donc une belle aventure humaine, mais dont on ressort un peu frustré.
Malgré un toujours excellent Romain Duris ,je n'ai pas été convaincu par cette histoire de changement de vie ,je n'ai jamais réussi a m'attacher ni aux personnages ni a un scenario il faut bien l'avouer couvert de coïncidences plutôt heureuses et guère crédibles.Peut être que Lartigau ,réalisateur habitué aux comédies n'était pas le mieux a même de retranscrire le roman de Kennedy ,en tout cas après une introduction très correcte de l'intrigue ,la suite s'avère poussive a souhait et l'on peine a conserver son attention intacte face a un enchainement de rencontres et d'évènements semblant tout sauf crédible ,ne parlons même pas de la fin scoubidou expédié en 30 secondes.
"L'homme qui voulait vivre sa vie" est un très beau film sur la recherche d'un but qui nous fait nous sentir accompli. Jusque-là, le personnage principal avait suivi les codes sociétaux, entre travail classique et famille parfaite, sans vraiment se demander ce qu'il aimerait sincèrement faire. En ce sens, la première partie du film est excellente dans la description de la vie de Paul et la lente chute de son monde. La suite n'est pas aussi réussie, avec notamment un gros coup de mou en termes de rythme, de cohérence et de contenu au milieu (sorte de transition, à l'image de ce que vit Paul dans sa vie), mais bien conclue par une fin que j'ai trouvée parfaite
spoiler:
(Paul a trouvé ce qu'il cherchait, à savoir un métier qui le passionne: photographe d'investigation, réunissant son amour de la photo, sa soif de justice et son côté aventurier)
. Romain Duris est excellent de bout en bout dans tous les registres imposés à son rôle, bien aidé par le charisme de Niels Arestrup le talent de Marina Fois. Habitué des comédies à succès, Eric Lartigau signe un film sombre mais plein d'espoir, réunissant un casting fort dans une histoire existentielle riche. Hormis une baisse de régime au milieu du film, la réalisation est maîtrisée.
. Romain Duris est excellent de bout en bout dans tous les registres imposés à son rôle, bien aidé par le charisme de Niels Arestrup le talent de Marina Fois. Habitué des comédies à succès, Eric Lartigau signe un film sombre mais plein d'espoir, réunissant un casting fort dans une histoire existentielle riche. Hormis une baisse de régime au milieu du film, la réalisation est maîtrisée.
Belle surprise qu'est ce film. Je ne m'attendais pas du tout à ce film au vue du titre et finalement je n'ai pas été déçu. Ça traîne un peu en longueur sur la fin mais le personnage interprété par Romain Duris nous émeut et nous tiens en haleine un bon moment. L'histoire est bien foutue mais la fin est un peu décevante j'ai trouvé. L'homme qui voulait vivre sa vie n'est pas un chef d'oeuvre mais surement un bon film qui vous fera passer un bon moment je pense.
L’homme qui en avait marre de vivre dans une caricature du cinéma français. Eric Lartigau et un homme de comédie (La Famille Bélier entre autres) et c’est sa première incartade dans la comédie dramatique. Romain Duris incarne un riche avocat qui a passé sa vie à rêver d’être photographe sans avoir jamais eu le courage de se lancer. Son couple avec Marina Foïs part en cacahuète. Il vole l’identité d’un photographe pro et plaque tout pour partir loin. Autant prévenir le spectateur, ça commence pas super bien. La prise de son est moyenne et le début du film est assez pénible. On a déjà vu 15,000 fois ces scènes de ménage glauques ailleurs en mieux. Ce couple est un cliché sur pellicule et il est inutile de vous le décrire tant vous le connaissez déjà. Au bout d’un moment, une fois le pathos installé, le film commence vraiment. L’histoire d’un type qui recommence une vie en partant de rien ou presque. Et là c’est bien mieux. Les décors monténégrins sont magnifiques et l’ambiance y est particulièrement singulière. Les personnages prennent un peu d’épaisseur et on avance enfin sur la question qui nous préoccupe. Peut-on vivre sa vie comme on l’entend quand on vole celle d’un autre ? Peut-on faire table rase du passé ou est-on condamné à vivre avec ? Toute fuite est-elle illusoire ? Deux films en un donc et le meilleur est assurément le second.
Romain Duris à la hauteur de son talent !
Le livre etait haletant, prenant et critique enver la société americaine, alors quand j'ai vu que l'adaptation serait francaise...j'ai eu peur! Erreur, Lartigau maitrise parfaitement sont sujet! Le recit reflete les memes emotions et le scenario ne laisse aucuns temps mort! Le parti pris de suivre Romain Duris (excellent) est aussi tres judicieu! Musique paysage et second role, tout est parfait! Chapeau
La première adapatation d'un roman de Douglas Kennedy donne un bon thriller dramatique et psychologique sur la quête existentielle d'un homme surmené,tourmenté et qui a besoin de retrouver les bases de ses rêves,de renonçer à son confort matérialiste petit-bourgeois,et à se racheter après un accident terrifiant.Eric Lartigau,spécialiste en comédies franchouillardes,que l'on n'attendait pas à pareille fête,teinte sa mise en scène effacée de fêlures intimes.Il peut dire merci à Romain Duris,encore une fois d'une intensité impressionnante.Tour à tour hautain,bouleversé,impulsif,traqué,serein,il boucle une formidable année 2010.Il fallait bien ça pour interpréter toutes les facettes d'un avocat parisien renommé qui plaque tout pour devenir photographe au Monténégro.Un voyage intérieur qui réserve quelques moments de suspense,et la certitude que tout le monde a droit à une seconde chance."L'homme qui voulait vivre sa vie" a cependant du mal à conserver un fil cohérent tout du long,et la discrétion des seconds rôles(Marina Foïs,Niels Arestrup,Catherine Deneuve)est dommageable,mais on ressort du film dans le même sentiment que Duris:étonnamment apaisé.
L'AlsacienParisien
Ce film m'a tout de suite fait penser, dès les premières minutes, à "Deux jours à tuer" de Jean Becker avec Albert Dupontel où le personnage principal change de vie, de destin en quelques jours. Si on rentre plus dans les détails, la comparaison n'a plus lieu d'être mais bon je tenais à le dire parce que c'est ma critique donc je dis ce que je veux, na! Bref... Revenons à nos moutons. On ne lâche pas d'une semelle, dans ce drame-thriller, Romain Duris incarnant la figure anti-héroïque du film, totalement tragique. Un homme à la vie des plus banales et des plus heureuses apprend en une même journée la mort prochaine de sa mère (Catherine Deneuve) et que sa femme (Marina Foïs) le fait cocu... Va survenir de ces faits un accident qui va bouleverser sa vie et faire de lui un fantôme, un être qui n'observe le monde des vivants qu'à travers l'objectif de son appareil photo. L'émotion et la tension sont omniprésents au film et on a le droit à un Romain Duris concentré et perturbé. Le film se coupe en deux parties distinctes, un avant et un après, ayant comme seul point commun Duris qui d'une part profite de sa vie de famille et d'autre part solitaire et se place dans le brouillard le plus total, en quête d'un assouvissement, d'un plénitude. Dommage pour nous spectateur, car on se perd dans les méandres de ce personnage ambiguë, et le scénario s'achève de manière brutale, sans fin vraiment adéquate...
7eme critique
Adapté du roman de Douglas Kennedy, "L'homme qui voulait vivre sa vie" bénéficie d'un fond intéressant mais d'une forme trop molle. Les yeux ne sont pas loin de se refermer, ce qui est fortement dommageable pour un sujet si fort et passionnant.
Il est rarement question des affiches. Celle-ci représente bien le propos du film d’ EricLartigau. Un homme qui disparaît pour tenter de continuer sa vie.
La mise en scène est discrète et efficace.
L’objectif de Laurent Daillant magnifie les paysages.
La distribution … le must du must.
Catherine Deneuve, Marina Foïs et le formidable Niels Arestrup donnent, entre autre, la réplique à Romain Duris.
Je ne suis pas un inconditionnel. Mais ici, tour à tour joyeux ou morose, gagnant et perdant à la fois, démoniaque ou angélique, amoureux fou et âme damnée, il est tous ces hommes à la fois. Chapeau !
Quelques invraisemblances ? Peut-être. Mais nous sommes bien d’accord, c’est du cinéma inspiré d’un roman. Alors pourquoi pas ?
La mise en scène est discrète et efficace.
L’objectif de Laurent Daillant magnifie les paysages.
La distribution … le must du must.
Catherine Deneuve, Marina Foïs et le formidable Niels Arestrup donnent, entre autre, la réplique à Romain Duris.
Je ne suis pas un inconditionnel. Mais ici, tour à tour joyeux ou morose, gagnant et perdant à la fois, démoniaque ou angélique, amoureux fou et âme damnée, il est tous ces hommes à la fois. Chapeau !
Quelques invraisemblances ? Peut-être. Mais nous sommes bien d’accord, c’est du cinéma inspiré d’un roman. Alors pourquoi pas ?
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