Entendu, vous avez tous raison : film lent, bavard et impressionnant tout de même. C’est vrai, les films catastrophes ont une particularité catastrophique : c’est la revue de quelques personnages qui vont « faire » le film. Du temps des premiers « Airport », en particulier le premier, la revue s’éternisait durant une bonne heure avant que « ça décolle » vraiment ! Là, on est dans le même registre. Seulement, c’est une revue de détail qui ne s’éternise pas mais qui prend son temps pour fouiller un peu plus les protagonistes. C’est vrai, c’est lent, mais c’est la patte coréenne. Quant aux effets spéciaux ils n’ont rien à envier à des grosses productions US indigestes. Maintenant, je dois reconnaître que le cinéma asiatique m’agace en raison du jeu des acteurs. A voir en VO évidemment, je ne l’écrirai jamais assez. Mais je rassure ceux qui n’ont pas aimé le film et en veulent à la VF. Les acteurs coréens sur-jouent beaucoup ; ils sont très démonstratifs dans leurs intentions, ce qui peut paraître risible, irritant, d’un autre temps, et dans leur jeu tout simplement. Parfois, je me surprends à me dire pour tel acteur, ne me demandez pas qui, je les confonds et ne comprends rien à leurs noms ! « C’est ainsi qu’il joue la joie ! » tant on a l’impression qu’il gueule ! Le jeu des coréens est ainsi. Partant de ce principe, il n’y a plus qu’à se laisser porter par l’histoire. « The last day » n’est pas un navet, ni un grand film. C’est vrai que la vague qui va recouvrir un immeuble de plus de cent mètres de haut paraît irréaliste (c’est un film catastrophe !) ; on a du mal à imaginer que ceux d’en-dessous s’en sortent vivants. Le « Last day » n’est pas pour tout le monde. Il faut reconnaître que les coréens ont un humour bien à eux un peu comme les anglais. Je dois saluer le metteur en scène qui a su dans les moments de douleur garder une once d’humour. Ce machoinchoin de genre peut en effet dérouter. Tout ça pour dire : ça se laisse voir et ça reste un bon divertissement, na.