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conrad7893
305 abonnés
1 679 critiques
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5,0
Publiée le 25 juillet 2011
un film émouvant relatant l'histoire d'un retraité paisible, qui va reprendre goût à la vie amoureuse, après la disparition de son ami de pêche? Daniel prevost est touchant, un rôle un peu inhabituel . des scènes émouvantes un film sur la vieillesse et aussi sur les relations amoureuses des vieux. Un sujet peut être encore tabou
j'ai passé un moment magique en voyant ce film, et je suis heureux d'avoir pu le voir car il ne passe pas partout hélas. une histoire simple de retraités avec un grand très grand Daniel Prevost émouvant dans sa drôle de "voiture". de vrais gens bien de chez nous avec leur coeur énorme de gentillesse. de beaux paysages, un film français magnifique, après celui de becker je suis doublement satisfait.
Les histoires de ceux dont on parle peu dans une région réputée douce et calme. Ca peut paraître désuet, d’une autre époque. Et pourtant, cette France là existe aussi et vit loin du bruit des villes. Un sujet rarement abordé au cinéma, la sexualité des septuagénaires. Alors pourquoi pas ? Daniel Prévost, Bulle Ogier, Hélène Vincent sont excellents. C’est un film sans prétention, franchouillard disent certains. Pour ma part, un joli moment de cinéma. Simple, certes, mais plein de charme aussi.
Prevost est d'une justesse admirable dans cette comédie aux accents lourd-légers. On y traite de l'amitié, de la mort, de la fragilité des rapports humains quand ils s'intellectualisent trop, de la solitude des ainés, du gap des générations, du veuvage, explorant çà et là quelques clichés mais sans verser dans la facilité... A la fois profond et frais, ce morceau d'existence de rabaté est une véritable ode à la vie, à l'amour. On ressort de la salle gonflé à bloc et prêt à croquer la vie. Merci pour ces 90 minutes de plaisirs !
film mou et super ennuyeux et surtout surévalué par les note allocine excellent film pour faire la sieste seul le sujet est bon mais pour ma par mal exploité j'ai vraiment était déçu par se film je m'attendais a beaucoup mieux s'est vraiment nul a évité d'urgence
à voir une fois seulement, petit film sans plus, encore une fois le film revient sur le drame de la solitude lié à celui de la vieillesse, daniel prévôst est remarquable, tout en retenue, le contraire de son éxubérence coutumière
Voici un style de film à deux visages, un côté coeur chaviré et empli de solitude et de peine et l'autre côté, celui de l'espoir retrouvé, et l'envie de vivre encore pleinement sa vie, un film rempli de fraîcheur comme certain autres du genre, un film calme comme la Loire et la nature pittoresque des personnages. Un film où l'on en ressort l'esprit positif et calme, un film interprété par un Daniel Prévost impeccable, la bonne moitié du film avec la tête triste, en manque d'amour et la seconde partie du film avec une tête métamorphosée emplie d'une clarté heureuse qui renoue avec la joie de vivre encore une fois le bonheur retrouvé, j'ai adoré et lui donne un 5 sur 5 rien que pour la plénitude du film.
C'est vrai qu'il sont au fond bien modestes ces « Petits ruisseaux », et c'est finalement peut-être cela son point fort. A aucun moment on ne ressent ainsi un quelconque agacement, une quelconque antipathie pour le film de Pascal Rabaté, et ce malgré il est vrai une sérieuse baisse de régime dans le dernier tiers. Loin d'être ainsi méprisant vis-à-vis du monde rural ou de se complaire dans la caricature grasse, ce dernier sait au contraire nous offrir une vision assez sensible de la vieillesse, sans banalité ni pathos, mais a surtout su créer un univers, humble et chaleureux, jolie transcription de la bande-dessinée dont il est lui-même l'auteur. Alors après bien sur que tout n'est pas égal et que certains moments peuvent apparaître un peu fades comparés à d'autres, mais ils sont suffisamment peu nombreux et courts pour que l'on puisse toujours garder un certain attachement à l'ensemble, l'émouvante prestation de Daniel Prévost n'étant pas non plus étrangère à cette agréable sensation... Rien d'extraordinaire donc, mais un joli film, simple et sensible : du cinéma français comme on l'aime.
La sexualité du troisième âge n'est plus un tabou et elle occupe une place de choix désormais dans la production cinématographique devenant presque un genre à part entière. Ici, Rabaté adapte sa propre bande-dessinée pour nous offrir un "semi" road movie tout à fait dans le ton du Mammuth de Delepine et Kervern, le versant absurde et trash en moins. Emile , reclus dans sa solitude après le décès de sa femme a pour seul compagnie, Edmond avec qui il partage des parties de pêche silencieuses. Emile découvre que son ami a encore une vie sexuelle très active malgré son âge dit canonique. Quand ce dernier meurt, Emile prend sa suite et décide lui aussi de vivre un peu plus intensément le temps qui lui reste. De statique, le film passe au road movie quand Emile part avec sa petite voiture sans permis sur les routes de France à la recherche de sa jeunesse. Les rencontres qu'il fait lui redonne goût à l'aventure et lui montre que l'âge ne fait rien à l'affaire si l'on souhaite prendre la vie comme elle vient. Le film de Baraté est très bucolique et rempli d'un optimisme qui nous montre la vieillesse sous un autre angle que celui de la décrépitude et de l'abandon. Bien sûr les acteurs chevronnés que sont les Nahon, Prévost , Ogier ou Vincent sont au diapason du ton voulu par Pascal Rabaté. Un souffle d'air frais qui parle en positif de ceux qui seront majoritaires dans à peine trente ans et sur qui il va bien falloir compter de gré ou de force.
Les seniors ont le vent en poupe dans le cinéma français : après "Mammuth" et "La Tête en friche", voici "Les Petits ruisseaux". Si le Becker est réussi, et le film "grolandais" brouillon mais inventif, cette adaptation pour le grand écran (par son auteur-même) d'une bande dessinée ne m'a pas séduite. Le principe du road movie (en voiturette) en vaut un autre, mais le droit au bonheur (y compris, et même surtout, sexuel) comme ultime plan de vie pour Emile, le retraité, est traité sans grande originalité, accumulant les poncifs et privilégiant le style lourdingue. Seule à louer (Prévost, pour moi, assurant le minimum) la lumineuse Hélène Vincent : d'où (après avoir beaucoup hésité) une étoile quand même pour sa (trop courte) prestation dans ces décevants "Petits ruisseaux", finalement plutôt "à sec".