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    Le Dernier Tango à Paris
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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 novembre 2024
    Un type meurtri et déboussolé par le suicide de sa femme et une jeune comédienne se rencontrent à Paris et entretiennent une relation exclusivement sexuelle dans un grand appartement vide.
    Quelques décennies après le scandale et le tapage provoqués par le film de Bernardo Bertolucci, on peut regarder "Le dernier tango à paris" pour ce qu'il est, une oeuvre complexe, originale et parfois déroutante, dont on ne peut plus guère s'effaroucher de l'audace érotique -sauf à considérer les conditions de tournage de Maria Schneider, qu'on connait aujourd'hui- et d'autant moins que les accouplements torrides de Marlon Brando et Maria Schneider ne constituent, somme toute, que quelques séquences du film.
    Pas tout à fait le huis clos dont je croyais me souvenir, le film est pour l'essentiel l'errance d'un homme dont on ne sait rien, un homme cynique rejetant la morale et les convenances -ce en quoi il a pu heurter le bien-pensant- et par ailleurs un amant imposant à sa jeune maitresse docile, plutôt que romantique, une sexualité "animale", régressive.
    Le charisme d'un Brando qui n'a pas craint de s'exposer dans un rôle polémique et le charme de Maria Schneider donnent au couple sa séduction mais l'intérêt que j'ai porté aux deux personnages est tout relatif. Leur aventure, fugitive et dépouillée, à l'image de l'appartement où ils se retrouvent, fondée sur la jouissance sans contrainte, ne m'a guère touché malgré l'élégance et la sensualité de la réalisation.
    En réalité, ni le drame intime de Paul, ni la candeur de Jeanne ne sont vraiment attachants au-delà de la prestation remarquable des comédiens.
    Mariana Baizet
    Mariana Baizet

    21 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 septembre 2024
    Si je pouvais donner zéro je le ferais même juste par soutient pour l’actrice qui a été Violer pendant que sa tournais face caméra c’est une honte
    Alex Motamots
    Alex Motamots

    7 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 août 2024
    Un film très mal joué par l’actrice principal dont les paroles sonnent faux. Certes, l’actrice a un visage poupin qui passe bien à l’écran, mais cela ne m'a pas suffit.
    Au début du film, et même après, il m’a semblé que le réalisateur voulait seulement de jolies vues de Paris.
    Beaucoup trop de musique mal placée et des dialogues qui sonnent creux.
    Un film complètement passé de mode. Même ce grand réalisateur n’a pas fait de ce film une œuvre immortelle.
    No Quarter
    No Quarter

    4 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 août 2024
    Un "Je t'aime moi non plus" mal ficelé. Ce serait trop long de démonter tous les aspects ratés de ce film, une perte d'énergie face à ceux qui y voient un chef d'œuvre. Dès qu'il y a du Suis-moi je te fuis, Fuis-moi je te suis, certaines personnes considèrent que c'est du grand amour, ce qui n'est déjà pas le cas de cette histoire, mais en outre c'est relativement mal filmé, mal éclairé et parfois mal monté. Ça a choqué dans les chaumières pourtant à une époque où les bordels faisaient recette mais seul monsieur en profitait et réservait sa soirée du samedi sur Canal. Beaucoup d'acting sur le mode Actor Studio, mais sur des situations, des scènes qui ne le justifient pas. Limite ridicule. Les seconds rôles sont mal exploités (la star a-t-elle daigné leur laisser la place qui leur était due?). La musique est parfois entêtante parfois trop présente. Un film dont on peut se passer pour construire sa cinémathèque.
    NoPe
    NoPe

    5 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juin 2024
    J’aime pas mettre un 5/5 mais clairement ce film le vaut. Le scénario est incroyable, le personnage que joue Marlon Brando est hyper intéressant. Et Maria Schneider était magique dans ce film, l’énergie qu’elle a est incroyable. On la suit les yeux fermés, elle guide le film et le porte sur ses épaules franchement woaw.

    Malheureusement tout le long du film je n’ai pas arrêté de penser aux conditions de tournage exécrables surtout pour Maria Schneider. J’ai l’impression de voir sa vraie douleur, elle et pas celle de l’actrice. J’ai mal pour elle. Elle était incroyable et ce qui lui ai arrivé est vraiment injuste.
    Starwealther
    Starwealther

    75 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2023
    "Le dernier tango à paris" est un film emblématique des années 70, film très subversif pour l'époque, il a marqué l'histoire du cinéma par des scènes osées. Bien que désormais dépassé, ce long métrage demeure mythique par la présence de Marlon Brando en acteur principal, jouant un américain alcoolique et dépravé mais aussi par l'interprétation de Maria Schneider qui sera marquée à vie par ce rôle, la scène avec la motte de beurre n'étant pas prévue et décidée le matin même par Bertolucci et Brando lorsqu'ils beurraient leurs tartines. Le film est puissant en sentiments humains passant par l'amour, la haine, le remord, le chagrin, la passion. De plus, la musique de Gato Barbieri est absolument sublime, elle embellit le film d'une manière extraordinaire. En résumé, c'est un excellent film avec beaucoup de qualités malgré qu'il puisse être parfois très ennuyeux et manqué de rythme.
    jroux86
    jroux86

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juin 2021
    Condamnée à être honnie voire moquée, on oublie la singularité de cette passion amoureuse, dans un Paris langoureux d’hiver et de jazz.
    Tentative désespérée de réhabilitation : les airs de saxo entêtants de Gato Barbieri, le diptyque de Francis Bacon en ouverture (parfaite traduction, en peinture, de l’atmosphère du film), le charme des appartements haussmanniens, les mouvements de caméra épousant les soubresauts du couple Jeanne-Paul, la dualité de la photographie (chaude en intérieur, froide en extérieur, expression en lumière des règles du jeu particulières de leur relation), la scène avec la défunte, celle de la dernière danse...
    Et Brando. Immense acteur plus magnétique que jamais. Alors rare et vieillissant, il est en quasi roue libre. Se laissant porter par les situations, jouant au gré de ses inspirations, souvent géniales (et une fois malheureuse, hélas). Et Maria Schneider, enfin, dans la fraîcheur de ses 20 ans. Dont la complicité affichée avec Brando, lors de scènes où les deux acteurs batifolent comme des enfants insouciants, partageant avec nous la plus stricte intimité de cet appartement hors du monde et du temps, reste et restera précieuse et rare, malgré ce que l’on sait aujourd’hui des conditions de tournage de la tristement célèbre scène avec le beurre. Dernier tango est un film qui nous poursuit longtemps après visionnage.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 561 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 mars 2021
    Le film controversé de Bertolucci ne vieillit pas bien il est comme un catalogue d'excès des années 70. L'errance impénétrable comme intrigue est un échec. Un travail de caméra improvisé avec un mauvais éclairage. Brando joue son sociopathe habituel dans cette étude de personnage sans érotisme. Tout ce que vous avez à faire en tant que spectateur est de savoir si une histoire qui implique du sexe transgressif est titillant ou si l'art consiste à échanger la fille sexy et à l'imaginer avec une nana douillette et accueillante. Si vous ne voulez pas regarder ce film vous aimez ça parce que ça vous excite c'est la même chose pour des films comme Mulholland Drive et d'autres. Je ne suis pas un fan de Bertolucci mais j'aborde chaque film avec un esprit ouvert. J'aime le fait que cela pousse très fort les limites jusqu'alors inviolables du cinéma conventionnel mais je n'aime tout simplement pas ce film dans son ensemble. Le regarder est aussi épuisant que de passer deux heures dans une maison de retraite. J'avais l'impression que mon cerveau se transformait en bouillie. Je n'ai pas peur que les films soit sérieux mais il occupe aussi un espace très rebutant, morose et très important. L'actrice Maria Schneider n'a pas été informée de la scène sois disant choquante. Le réalisateur Bertolucci a admis que Brando et lui en avaient déjà parlé et ont décidé d'utiliser un bâton de beurre pour violer Maria Schneider. Bertolucci prétend l'avoir fait ca dans un but artistique. Le fait que le réalisateur ait fait cela et qu'il s'en soit tiré est absolument dégoûtant. Une femme a été exploitée à des fins artistiques donc pourquoi voudrais je regarder un film où une femme est littéralement violée et dégradée...
    Danny_1952
    Danny_1952

    6 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2021
    Si le film s'en était tenu à cet appartement vide où seuls s'agitent le corps d'un homme et d'une femme en rut au milieu d'un Paris agité, je lui aurais donné 5 étoiles. Mais dès qu'on sort de ce cadre, on a l'impression de sortir d'une toile de maître. Il n'y a plus que des observateurs dont les commentaires, plus vides que l'appartement, démontrent leur incompréhension et leur futilité..
    theyoguishow
    theyoguishow

    7 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 juin 2020
    Un film horrible à regarder, sans sens, sans histoire (quelle fin affligeante), des protagonistes sans consistance, des scènes frôlant le ridicule, des dialogues parfois exaspérant. Une torture de 2h que j'ai mâté pour faire plaisir à ma femme (on a même pas parlé du film après tellement on été consterné).
    Brando a peut-être du charisme mais son personnage est complètement absurde dans ses réactions. Maria Schneider finit par être exaspérante à répéter tout le temps la même chose... su ce film est connu pour une certaine scène, quand elle arrive, ben... on se dit juste maintenant qu'on le sait que c'était comme un viol... mais si on a vu ne serait-ce que Basic instinct, ça fait pitié c'est sûr... (ok c'est pas la même époque). Bref, un des pires films que j'ai vu. J'aurais préféré regarder les bidasses en folies c'est dire...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 janvier 2020
    J'ai re-visionné hier (janvier 2020) ce vieux standard des années 70 que je n'avais plus revu depuis 30 ans. J'ai retrouvé l'atmosphère mélancolique qui m'avait glacé à sa découverte, ses décors glauques, promis à la démolition, d'un Paris de grisaille où le soleil n'apparaît jamais.

    Hors des scènes d'extérieur où un Jean-Pierre Léaud monté sur ressort se prend pour Truffaut, flanqué d'une équipe technique qu'il malmène, occupé qu'il est à tourner un film d'art et d'essai sur Jeanne (Maria Schneider) sensée être sa petite amie, on ne sait jamais vraiment où on se trouve dans ce film, on hésite entre soûlographie, bad trip et cauchemar consécutif à une mauvaise digestion.

    Brando campe ce qu'on appellerait aujourd'hui, poliment, un marginal et moins poliment un cassos'. On ne comprend pas trop ce qu'il fiche accagnardé dans un recoin de l'appartement à l'état de ruine que visite la pulpeuse Jeanne. Elle le surprend là, pas plus effrayée que ça, au coin de la cheminée où elle se propose d'installer un fauteuil. Lui oppose qu'il verrait plutôt le fauteuil face à la fenêtre. A cela, plutôt qu'à son accent, elle comprend qu'il est Américain. La scène s'achève dans une sauvage étreinte où la seule dimension véritablement érotique tient au craquement du collant de Jeanne, que Paul (Brando) arrache.

    Le reste du film est à l'avenant. On saisit laborieusement que Paul s'est arrêté un jour dans un hôtel borgne dont il a épousé la tenancière, laquelle vient de se suicider dans une baignoire qu'une employée (Catherine Allégret) débarrasse consciencieusement de ses taches de sang. Hôtel borgne dont l'unique occupant est l'amant de la disparue, un type pas clair qui découpe des articles de journaux, dont la seule fonction dans ce scénario quasi psychédélique est d'induire le doute chez le spectateur qui ne s'est pas encore assoupi. La dame s'est-elle suicidée, ou Paul, par dépit amoureux, lui aurait-il tranché les veines au moyen du rasoir-couteau dont il se sert pour se raser ? Où est-ce l'amant qui aurait commis le crime avec ses ciseaux ?

    On range l'amant dans sa boîte, on remise la belle-doche dans ses préparatifs de funérailles et on pose la morte sur le lit d'une chambre d'hôtel, cernée de fleurs, comme s'il n'existait pas à Paris, en 1971, une morgue dûment équipée. La scène de la vieille prostituée et de son micheton qui s'enfuit par les ruelles sordides jouxtant le chantier de la tour Montparnasse - micheton que paul s'en va, sans raison logique, passer à tabac -, les inserts montrant un car de CRS en faction sous le viaduc où passe et repasse le métro, semblent les composants d'un cauchemar de malade sous l'emprise d'une forte fièvre.

    Brando passe la majeure partie du film allongé, affalé, accagnardé, à soliloquer, à grignoter. Le reste du temps, il tripote Jeanne. Jeanne après qui courrent Léaud et son caméraman, son éclairagiste, son preneur de son. Léaud qui cherche à nous convaincre, à la convaincre, à se convaincre, que Jeanne est sa petite amie qu'il va épouser. Léaud qui joue faux comme Léaud a toujours joué faux de sa voix de fausset qu'il semble n'avoir jamais réussi à placer correctement. Maria Schneider joue faux aussi. Elle dénoncera longtemps après la fameuse - et pour tout dire répugnante - scène du beurre, qui ,n'aurait pas figuré dans le scénario et dont elle dira n'être pas sortie intacte. Si longtemps après que c'est à se demander pourquoi elle ne l'a pas fait à la sortie du film, pourquoi elle a attendu tant de temps pour le faire - on intentait déjà des procès pour viol dans les années 70.

    Au seuil de cette décennie où la libération des moeurs concerna davantage le cinéma et la littérature que la vie réelle et les vraies gens, Maria Schneider ne fut pas la seule actrice à aborder une carrière sous l'angle d'un érotisme mal ficelé.

    "Le dernier tango à Paris" apparaît aujourd'hui comme un malentendu. Le film fit scandale à sa sortie, mais ce fut un scandale concerté, organisé autour d'un film qui se voulait délibérément dérangeant et qui n'est que dégoûtant. Jean-Claude Brisseau tourna par la suite des films vraiment dérangeants et qui ne dérangèrent qu'après coup. Jean-Pierre Mocky se risqua sur ce même terrain avec talent, sincérité et humour. "Le dernier tango" aurait pu avoir été signé par un Max Pécas. Sa dimension historique tient à la présence de Brando, et ça s'arrête là.
    Serge K
    Serge K

    14 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    On est en 2020 et je revois ce fil de 1971 , qui a bien vieilli, Marlon Brando excellent Maria Schneider aussi, le vrai Paris, ces destins croisés, 2 h de bonheur
    DaftCold
    DaftCold

    20 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2019
    Il est très bien réalisé, ça ne faut aucun doute. Mais le film est désagréable par sa narration qui change tout le temps de rythme, les acteurs qui ne sont pas toujours très juste... Et surtout, les gens qui chuchotent, on ne comprend rien, on mets plus fort et la boom, Marlon Brando gueule, alors on mets moins fort. Et ça, tout le long du film. Quand les personnages parlent à voix basse, à moins de mettre vraiment fort, on entend pas ce qu'ils disent... Sans parler de l'histoire franchement pas folle.
    Soit j'ai pas dutout aimer, mais je dois bien reconnaître que les plans, traveling etc sont bien foutus.
    Gregory S
    Gregory S

    26 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2019
    Un film qui a très mal vieilli, j'ai déjà eu l'occasion de le dire mais en général les films subversifs sont les films qui vieillissent le plus mal. Aujourd'hui quand on revoit ce film on n'y trouve que du blablabla inintéressant et comme la scène du beurre n'est plus tabou il n'y a plus rien de subversif donc il ne reste plus grand chose hormis le talent des acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mars 2018
    LE film qui m'a le plus marquée...j'avais 17 ans en '73, le film faisait scandale ...Il m'a transformée par sa beauté... ses images , la musique, les corps, le souffle, le désespoir et l'amour physique, tout cru, tout brut, avec le sublime et le sordide... avec le rêve innocent écrasé, sali, détruit par le désespoir porté par la mort. Je l'ai revu 100 fois, ça reste le film le plus magnifique qu'il m'a été donné de voir
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