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AMCHI
5 814 abonnés
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1,0
Publiée le 9 avril 2009
Que viens faire ici Marlon Brando dans ce film sans intérêt ayant pour seul but de choquer (du moins à l'époque car de nos jours...) ; Le Dernier Tango à Paris est vide et ennuyeux, de Bertolucci vaut mieux voir son magnifique 1900.
Un film sans intérêt, jouant uniquement sur la provocation (une valeur sûre en cinéma!), découpé en deux univers, l'un très "nouvelle vague", l'autre nihiliste et sans direction. Prestation catastrophique de l'actrice principale, que l'on croit tout droit sortie d'un film érotique de M6, Marlon Brando n'a pas l'air de savoir ce qu'il fait là, les scènes se succèdent, chacune voulant choquer plus que la précédente: la scène de sodomie avec Brando en pantalon est grotesque, tout comme sont vulgaires (mais bien entendu, plus du tout choquantes) la plupart des dialogues. Encore un grand "classique" du cinéma italien qui se révèle être une imposture totale, en compagnie de "Mort à Venise" et bien d'autres...
Que dire de ce film. Les mots me manquent pour décrire cette expérience unique que nous offre le réalisateur : Bernardo Bertolucci. Une aura sensuelle et sexuelle plane tout le long du film. La mise en scène est magistrale. Tout dans ce film procure des frissons à son spectateur : de la musique aux plans rapprochés en passant par les dialogues. Le couple crève littéralement l'écran par sa sincérité, son authenticité. Marlon Brandon n'aura jamais été aussi passionnant, émouvant : sa fluidité est impressionnante et certains plans fixes de plusieurs minutes sont tout simplement magistraux. Son monologue sur sa vie est un grand moment de cinéma. Un film unique que l'on n'est pas près d'oublier. Le symbole puissant de toute une génération en quête de libertinage.
Un film choc, dans lequel Marlon Brando crève l'écran, comme dans beaucoup de ses prestations. La mise en scène est de plus très réussie. Un classique des années 1970. Culte !
Surfant sur la vague de l'après-68 et ce que celle-ci englobait (à savoir essentiellement la révolution des moeurs et plus particulièrement la libération sexuelle), Bernardo Bertolucci signait en 1972 un long-métrage on ne peut plus ringard qui fit pourtant scandale en son temps... Allez savoir pourquoi : d'autres oeuvres bien plus choquantes que les deux paires de fesses montrées ici avaient précédemment vu le jour. Néanmoins, il est vrai qu'un parfum de controverse est en général la meilleure publicité que l'on puisse offrir à un film, d'autant plus s'il se prétend "d'auteur". Alors quoi de mieux qu'un mélo faussement érotique pour favoriser le retour en grâce du grand Marlon ? "Le Dernier Tango à Paris", c'est donc un film de mode assez mauvais qui n'a pas traversé l'épreuve du temps : l'image enfoncée dans les conventions de l'époque ou la musique jazzy à deux balles en sont probablement les exemples les plus criants. Cependant, le ridicule des situations s'enchaînant sans aucun souci de crédibilité (même à l'époque de l'amour libre, ça ne passe pas) mais avec une passion, je vous dis pas (faut le voir pour le croire : Brando débiter des âneries pareilles, ça ne se loupe pas !) ne sont elles aussi pas en reste. La pauvre Maria Schneider est à côté de la plaque (j'en avais un bien meilleur souvenir dans "Profession, reporter"), à l'image de M.B. pas plus veuf que moi et qui a probablement dû se dire "allez, de toute façon t'es au fond du trou, lance-toi dans ce projet, de toute manière tu ne tomberas pas plus bas" pour oser plonger là-dedans ! Bertolucci filme de longs et insignifiants plans-séquences et s'enfonce progressivement dans une mélasse dont il ne parviendra jamais à s'extirper. Romantisme TF1 + érotisme RTL9 = "Le Dernier Tango à Paris", précurseur de son illustre cadet "Neuf semaines et demie". Non, je déconne, celui-là c'était dans le même registre mais en pire encore. Bref, ça ne vole pas haut : un quart d'heure intriguant, 105 minutes à jeter.
Scandaleux chef d'oeuvre, Le dernier tango à Paris reste un des films de la décennie 70, Brando est tout simplement prodigieux, et Maria Schneider fait des débuts remarquables, la scène du beurre reste comme une scène d'anthologie du cinema.
Un film sur l'amour, le vrai, le non conventionnel: beau, sombre, profond. Brando se met à nu, nous montre son coeur brisé. La lumière est souvent très belle, jeux d'ombres, tamisée.. elle s'accorde aux âmes des personnages. Jean Pierre Léaud nous apparait burlesque par son surjeu(sa charmante marque de fabrique)en contraste avec les autres jeux d'acteurs du film.
je n'avais pas vu le dernier tango à Paris!!! je voulais le voir, depuis le temps qu'on m'en parlait, et qu'elle a été ma déception: un pseudo film d'auteur grotesque et mal filmé où on s'ennuie du début à la fin,le tout encombré d'une psychanalyse prétentieuse et sans fondement où se côtoie vulgarité et tristesse de la chair, car avec maria schneider qui joue comme ses pieds et Marlon Brando qui à l'air de se demander où il s'est fourvoyé on s'endort sur son canapé et même la pseudo scène érotique qui fit scandale en 1972 apparait grotesque et pathétique. Non, hélas, Bertolucci n'est ni Bergman ni Tennesse Williams et c'est dommage pour nous!
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5,0
Publiée le 1 février 2010
Une oeuvre phare des annèes 70! Peu de film comme "Le dernier tango à Paris" ont soulevè autant de rèactions indignèes que celui de Bernardo Bertolucci lors de sa sortie en 1972! On n'est pas prêt d'oublier les ongles coupès et le beurre qui sont passès dans la saga de l'èrotisme au cinèma! "Le film fût interdit aux moins de 18 ans dès sa sortie en France et de nombreux pays l’ont classè X! Le duo Marlon Brando-Maria Schneider dans une passion devenue lègendaire est inoubliable! Dans l'un de ses plus beaux rôles Brando est parfait: la scène qui le montre en train de pleurer devant la dépouille de sa femme est tout simplement terrassante! L'image jaune et vieillie du film ètonne et accentue encore son atmosphère malsaine! Un film culte très contestè mais très fort ou la lente descente aux enfers dans l'esprit malade de Brando nous donne une incroyable sensation de vertige! Musique sublime de Gato Barbieri...
Alors moi je n’ai pas du tout accroché au film. C’est un film lent et long. Les tirades sont beaucoup trop longues. Je ne pensais pas être autant déçue. Cependant je peux concevoir que les acteurs jouent très bien, notamment Brando. De plus je reconnais que la première scène dans l’appartement est très bien orchestré mais cela n’a pas suffit à me donner l’envie de voir le film. On s’accroche, en vain car on finit par lâcher l’histoire voir somnoler. C’est une descente en enfer pour les personnages mais une descente progressive dans l’ennui pour le spectateur.
Enième preuve qu’en ces années 70, le cinéma savait mettre ses plus grandes stars au service de films forts et dérangeants, à l’ambition artistique étonnante. Dans la lignée de "La cuisine au beurre" de Gilles Grangier (hi,hi,hi), mais dans une optique un peu plus hard, Bernardo Bertolucci filme la rencontre d’un veuf de la veille et d’une mariée du lendemain, d’un personnage qui regarde vers la mort et d’un autre qui a la vie devant lui. Deux personnages qui, parce qu’ils ignorent tout l’un de l’autre, se reconnaissent immédiatement et se jettent dans une brûlante histoire d’amour. Marlon Brando est immense. Ce n'est pas une surprise, mais quel charisme, quelle inventivité, quelle puissance! En face, Maria Schneider fait mieux que se défendre et incarne une femme enfant provocante, imprévisible, volcanique, d'une sensualité troublante. Superbe mise en perspective du couple principal grâce au personnage de benêt de Jean-Pierre Léaud - belle démonstration de second degré dans les commentaires que Bertolucci lui met dans la bouche à propos du cinéma. Et puis Paris, personnage omniprésent, écrin irremplaçable. Film sur le mystère de la séduction mettant en scène les pulsions les plus intimes et les plus contradictoires, drame passionnel où les rôles de victime et de bourreau passent d'un personnage à l'autre, film d'une immense liberté et d'une beauté plastique troublante, "Le dernier tango à Paris" est une oeuvre phare qui, trente ans après, n'a rien perdu de son pouvoir de fascination.
En partant pour voir le film, mon ami m'a dit : "Attention, chef d'oeuvre !"... J'ai tenu 45 mn... Je ne supporte pas ce genre de film. Oui, d'accord, le réalisateur sait filmer les ombres... Et après ? C'est mou, long... Si ça c'est un chef d'oeuvre, vive les navets qui nous font passer un bon moment !
Depuis le temps que je voulais le voir sur grand écran...Eh bien c'est fait ! Mais j'avoue avoir été assez déçu. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment. C'est un film marquant, certes, mais il soulève à mon sens de trop nombreuses questions : Le Dernier Tango à paris est un film ambigu, déroutant, ainsi Bertolucci brouille les pistes et il égare son spectateur, au profit de son propre plaisir et de celui de ses deux personnages principaux ( Paul et Jeanne, interprétés respectivement par Marlon Brando et la délicieuse Maria Schneider ). Cependant, le film n'a rien de complaisant et n'est jamais vulgaire, mais il demeure profondément malsain à mes yeux : comment concilier l'anonymat radical et le plaisir sexuel sur une durée de plus de 24 heures ? C'est absolument terrible, tout en sachant que Jeanne se laisse influencer par Paul, et que leur situation va de mal en pis au fur et à mesure que le film avance. Techniquement, le film est superbe : morceau de saxophone virtuose de Barbieri, mouvements de caméra renversants ( je pense à l'un des derniers travellings du film, dans lequel Jeanne refuse - sans vraiment refuser - les avances de Paul ), photographie de premier choix, etc...Un film envoûtant mais pour le moins troublant, mais assez surprenant et même fort. Je suis peut-être trop jeune pour ne pas avoir su l'apprécier à sa juste valeur. Tant pis pour moi.