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    Deep End
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    septembergirl
    septembergirl

    604 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2015
    Un drame, typique des films anglo-saxons des années 1960, tourné en plein boom du Swinging London, qui met en avant la libération des mœurs et le féminisme dont se trouve marquée la société britannique à l'époque. Une réalisation décalée, alternant frivolité et tragique, qui bénéficie d’un charme visuel savoureux et d’une mise en scène intense. Un film psychédélique et sixties, à l’esprit irrévérencieux et libertaire, dans la lignée de l'oeuvre pop "Blow Up" du cinéaste italien Michelangelo Antonioni !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    693 abonnés 3 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2019
    Deep End s’intéresse à la figure du nouveau-venu dans un monde dont il était jusqu’alors tenu à l’écart en raison de son âge. À quinze ans, Mike décide de gagner son indépendance en acceptant un emploi dans un établissement de bains : le nettoyage des locaux et l’attribution des cabines l’occupent chaque jour de la semaine, lui permettent de rencontrer la belle Susan dont il tombe éperdument amoureux. Sur une même base de désillusion, le film croise le récit d’initiation à la sexualité et une brutale projection dans le monde adulte avec ses responsabilités, ses dangers, ses bassesses. Ces deux dimensions restent liées de façon inextricable : il suffit de voir le jeune Mike suivre sa bien-aimée dans tous les lieux qu’elle fréquente – en compagnie de son petit-ami, tout à fait détestable, mais riche – pour se rendre compte du caractère frénétique et violent de l’éveil à la sensualité et au désir qu’il subit. Tour à tour meurtri par l’impossibilité de son amour et dépité par la bêtise ambiante qui veut qu’un enseignant d’âge mûr tripote ses élèves ou contraigne Susan, argent comptant, à se plier à ses fantasmes, Mike apprend la passion amoureuse et le désespoir qui l’accompagne. Son vélo traduit sa soif de liberté et de connaissance ; mais derrière ses postures qui le font passer pour un grand – le gérant d’un cinéma X pense d’ailleurs qu’il a dix-huit ans –, il reste cet enfant qui se nourrit de hot-dogs et pique ses crises. Dans une très belle scène, nous le voyons dérober une pancarte grandeur nature d’une danseuse dénudée (qui n’est autre que Susan) et se frayer un chemin dans le compartiment du métro jusqu’à la piscine où, enfin, il pourra s’immerger avec elle. Deep End brosse le portrait tragique d’une génération qui a soif de mouvement et d’initiations aux plaisirs de la vie dans un monde ségrégué, aux corps prisonniers des conventions sociales ou professionnelles capables de changer l’amante tant désirée en future épouse, ou le jeune adolescent en prostitué. À couper le souffle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 août 2011
    Comparé a priori au Blow Up d'Antonioni (1966), du moins dans le peu de presse que j'ai eu l'occasion de lire sur ce film, ce Deep End de Jerzy Skolimowski brasse de manière beaucoup plus large et visiblement plus intéressante les thèmes propres aux 60s (avec quelques échos aux débuts des 70s). Le dynamisme inhérent à la jeunesse de l'époque, éprise de liberté et d'indépendance, se traduit, comme dans Blow Up (et plus largement les films d'Antonioni) ou Model Shop de Jacques Demy (1969), par le scénario et le montage, avec ces personnages qui ont beaucoup de mal à tenir en place, mais aussi par la musique (là où Antonioni concluait par un "meurtre" du son). Skolimoswki tend à se rapprocher techniquement plus du (ou des ?) film(s) de Demy que du Blow Up tant encensé, de par son utilisation significative des couleurs (notamment le rouge dans les décors, mais aussi le jaune et le bleu dans les vêtements [sans oublier le vert de la caissière qui se fond littéralement dans son décor], etc.) et son jeu sur les lumières et sur les cadrages, ces derniers débouchant sur une composition quasi-expérimentale de la part de Skolimowski, avec un sens de l'insert qui n'est pas sans rappeler, lors du passage final à l'acte sexuel, la scène du repas bourgeois au début d'Il était une fois la révolution de Sergio Leone (1971), pour ne citer que l'exemple le plus marquant et le plus significatif quant au retour à l'état animal primitif de l'être humain succombant aux pulsions les plus basses. Le rapport établi à l'eau, liquide ou solide, semble aussi et par ailleurs (à la fois indépendant et indissociable) très représentatif de cette problématique qui semble liée à l'époque. Au niveau du scénario, une influence très marquée du free cinema néoréaliste (s'éloignant par là-même de la complaisance bourgeoise de la Nouvelle Vague française en filmant des jeunes issus de la classe moyenne), avec vraisemblablement un héritage d'une certain tendance du cinéma expérimental prétexte à des envolées métaphoriques, pour ne pas dire lyriques. Un film incontournable vraisemblablement trop méconnu, nous pouvons être très reconnaissants aux distributeurs qui nous permettent de le redécouvrir et ainsi de ne pas stagner sur Blow Up.
    Le Bonaparte du Cinoch'
    Le Bonaparte du Cinoch'

    18 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 février 2013
    Un ennuie profond ! Deep End nous présente la vie "palpitante" d'un adolescent de 15 ans. L'idée de départ est déjà mauvaise, on nous présente le cadre avec un adolescent complètement abruti qui va obtenir un emploie à la piscine et au fur et à mesure du film il va essayer de se taper sa collège Susan qui est en faîtes une prostitué. Ce scénario est le scénario typique de la romance américaine à la noix. Au bout de 15 minutes j'en pouvais déjà plus tellement les acteurs étaient mauvais. Le twist final est à me donner la nausée ! Ce film est en plus reconnu ! nous vivions une bien triste époque.
    CrocodileCosmique
    CrocodileCosmique

    38 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2013
    Un film visuellement epoustouflant, tout en subtilité et délicatesse. L'intrigue nous emporte, on ne s'ennuie pas, et on réflechit après. L'ambiance est extrêmement soignée, avec une constante oscillation entre la piscine, pastel, fantasmée, légère; et l'extérieur, sombre, dur, piégé, corrompu. 'Deep End' est comme une poésie, avec son lot de métaphores et effets de style.
    Le mélange des genres, ou en tout cas la surprenante scène finale donne au film une singularité très british qui laisse sa marque dans la mémoire. Quant à la BO, ouatée, exceptionnelle, elle nous plonge dans les sixties, et on aime.
    Vraiment dommage que ce film ne soit pas plus connu du grand public!
    Louis Morel
    Louis Morel

    47 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 décembre 2013
    Exploration de la jeunesse ne ébullition de 70's, "Deep end" allie à la perfection beauté visuelle et narrative. Un chef-d'oeuvre, tout simplement.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    104 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2012
    Rah qu'il est bien ce film, pour titiller à un tel point les bien-pensants, et s'inscrivant dans la glorieuse contre-culture !
    Non, sérieusement, Deep End présente un intérêt cinématographique indéniable. Une esthétique pop pourrait-on dire : dans les couleurs, le ton, la danse frénétique de la caméra dans la boîte strip-tease... Et l'attitude des personnages bien sûr.
    Deux employés dans un établissement de bains publics : Susan est attirante et passe du temps dans les cabines de ses clients pour se faire plus d'argent de poche ; Mike est un puceau de quinze ans qui se perd dans ses fantasmes concernant sa jolie collègue. Après moins de trois minutes de film, il tombe tout habillé dans la piscine. Difficile de trouver une présentation plus éloquente du personnage. De timide, il devient enragé devant Susan. Poursuites, harcèlements, rateaux, Skolimowski ne perd pas le rythme de son film.
    Leur relation devient rapidement un jeu pour les deux ados, avec de douces vengeances et qui aboutissent à l'événement majeur du film : la perle perdue dans la neige ! Panique totale, mais maîtrise de la situation par le très perspicace Mike. Les péripéties font sourire, et c'est dans la piscine que se clôt l'aventure futile, avec la désagréable intervention de la mort. Mais Mike ne paraît pas s'en rendre compte, car il s'est trop détaché de la réalité frustrante pour rentrer dans ses rêves et ses fantasmes.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 septembre 2012
    « Here's my story : it's sad but true, it's about a girl that I once knew, she took my love then ran around, with every single guy in town. Runaround Sue... »

    Décalé, original et plein de vie, c'est ce qu'est Deep End. Dans une Angleterre des seventies Mike est un adolescent qui découvre l'âge adulte avec une certaine insouciance. C'est cette insouciance qui va le poursuivre tout au long du film et en faire un personnage vraiment attachant : impulsif et maladroit, difficile de ne pas voir en lui l'ado que nous avons tous été, avec nos rêves romantiques et nos fantasmes érotiques. Mais ses rêves et ses illusions sont toujours rattrapés par la réalité, lui, cet homme qui n'est encore qu'un enfant et qui ne devrait pas rêver trop grand.

    Après avoir dégoté son premier emploi il va se mettre à nouer une complicité avec sa collègue, la sublime Susan, en qui il voit presque un ange, perdant peu à peu la raison pour laisser place à la passion, incapable de décrocher ses yeux de cette rousse au visage d'or. C'est un jeu d'abord innocent puis de plus en plus encombrant qu'il va mener pour essayer, non pas de la conquérir, mais de la comprendre. Cette jeune femme frivole est déjà prise et s'apprête à se marier, mais son comportement épicurien rend fou tous ceux qu'elle croise, et il devient impossible pour notre personnage de savoir ce qui se cache derrière ces traits parfaits et ce sourire figé.

    Elle devient pour lui une image, comme une immense affiche pleine de promesses, s'offrant à lui. C'est peu à peu le rêve qui prend les devants sur la réalité, et ce n'est pas Sue qu'il poursuit, mais un concept, celui de l'amour absolu. Après tout, on nous le montre sans cesse, ce n'est qu'un gosse qui ne sait pas faire autre chose que de suivre ses envies. La caméra gigote à ses côtés, avec cette même hésitation adolescente, ce même gêne ; et tout ce qui a trait à la sexualité est presque mystifié pour coller à cette image d'incertitude. Alors que l'obsession ne cesse de croître, l'importance de Sue à ses yeux devient si intense qu'il ne peut plus la quitter. Il est prêt à braver toutes ses peurs pour elle : sauter du haut d'un plongeoir, courir nu en plein hiver, crever les pneus de la voiture d'un professeur... C'est le monde qui n'a plus de limites pour lui car après avoir rencontré Sue il s'en est créé un nouveau – de monde – et elle en est l'épicentre. Tant qu'il la voit, qu'il la sent, qu'il la touche, qu'il l'aime, rien ne peut lui arriver.

    C'est ce romantisme infantile, cette mélancolie colorée, qui devient le propos du film, où Mike et Sue semblent créer un espace-temps à part où les autres n'ont pas leur place ou alors une place déformée. Du fantasme inassouvi à l'amour impossible transite cette souffrance intérieure, qui laisse Mike piégé par ses propres pulsions et sentiments, incapable de retrouver la voie de la raison, contraint à toutes les folies pour rester avec Sue, un peu plus longtemps, avant qu'elle ne s'envole définitivement.

    C'est une histoire drôle et émouvante, qui nous lie avec ce jeune homme perdu dans une cité hostile, toujours en retard, toujours derrière l'image, derrière le fantasme, les bras tendus, sans jamais pouvoir le toucher, comme s'il courrait sur place dans un rêve éternel. C'est en surplombant une piscine vide que la sirène l'a attiré, quelque part dans les tréfonds de la vie, où ne réside plus que la désagréable impression de laisser filer l'amour entre ses doigts. Le romantisme visuel et les musiques ardentes donnent à Deep End une touche unique, qui fascine par ce récit simple mais subtil et qui nous envoûte au plus profond d'une poésie désenchantée où la muse n'est qu'un polaroid qui disparaît, trait après trait, dans un déchirement fatal...
    Max Rss
    Max Rss

    199 abonnés 1 769 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2019
    Les années 70. Une décennie très agitée qui vit la naissance de nombreux changements. Une société qui commençait sérieusement à s'affranchir. Les mœurs se débridaient. La sexualité également. Il soufflait comme un vent de libertinage à cette époque. L'histoire se passe dans le London Swinging, époque durant laquelle la culture pop était reine et les couleurs clinquantes dominaient. Le cinéaste polonais décide de rompre cette image de carte postale et nous emmène dans les quartiers sales de Londres. Un jeune de 15 ans tombe amoureux d'une collègue âgée de 8 ans de plus que lui. Entre ces deux personnes, une étrange relation se noue. Si la passion du jeune se voit très vite, celle de la jeune fille est beaucoup plus furtive et pourtant l'attirance est réciproque. «Deep End», c'est aussi un pied de nez à une société puritaine. On y voit des cinémas pornographiques et des cabarets érotiques. Ceux qui les fréquentent sont immédiatement considérés comme des pervers. On fait la part belle à la marchandisation du corps et des sentiments. On ne va pas se mentir, ce film mérite amplement sa réputation flatteuse. Les trois premiers quarts d'heure se déroulant dans les bains douches relèvent du chef d'œuvre car Skolimovski réussit à créer une alchimie entre ses deux personnages principaux. Ensuite pendant une demie heure (la séquence incluant l'espionnage de Susan et la soi disant perte du diamant) sont assez maladroites et l'on a parfois l'impression que le cinéaste polonais perd le fil de son intrigue. Puis l'on débouche sur la fin (les dix dernières minutes) qui est absolument fabuleuse, en tous points inattendues et dès lors, le titre du film prend tout sens. Attention, la passion, voire l'obsession peuvent avoir des retombées vraiment tragiques.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    270 abonnés 1 643 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2013
    Avec une grande liberté de ton et une insolence propre au cinéma des années 1960-70, Jerzy Skolimowki propose une satire des moeurs de son temps, dans un contexte de libération sexuelle, ainsi qu'un portrait d'adolescent qui connaît ses premiers émois. La première partie du film, en huis clos dans les bains publics, axée sur la sexualité débridée des protagonistes adultes, est franchement jubilatoire. La seconde moitié, qui développe l'obsession de l'adolescent, est probablement un peu moins originale et convaincante sur le plan de la narration, mais la fin, au fond de la piscine, retrouve une inspiration détonante. Du comique au tragique, de la légèreté à la noirceur, des pulsions du désir aux pulsions de mort, ce récit initiatique, servi par des acteurs spontanés, une caméra très mobile et des couleurs pétantes, laisse une impression très singulière.
    Marceau G.
    Marceau G.

    389 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2015
    Hier je savais pas trop quoi regarder ; j'étais plutôt d'humeur à voir des gangstas se tirer dessus, mais j'avais à disposition le DVD de "Deep End", film assez rare, et je me suis dit pourquoi pas ? J'en avais entendu parler il y a un moment, et le sujet m'intriguait autant qu'il m'attirait. Je ne connaissais aucuns des acteurs, mais ça fait du bien, de temps en temps, de voir des films dont on ne connaît pas les acteurs. Cette œuvre amère témoigne de la libération des mœurs, mais aussi d'un malaise social, propres aux années 60/70... La piscine est presque un personnage à part entière, un théâtre qui voit défiler toutes sortes de gens, toute une société (du prof de sport pédophile à la cougar mal en point en passant par l'ado obstinément amoureux et la jeune beauté libertine)… Tout cela peut paraître cliché aujourd'hui, mais à l'époque, c'était la réalité, et qui-plus-est le quotidien de toute une partie de la population ! "Deep End", c'est un peu le "400 Coups" anglais, période 60's/70's en prime. C'est un film simple mais fantasmatique à l'esthétique très particulière. Et si sa morale ne convient pas à tout le monde, ce n'est pas mon cas. La BO, composée uniquement du tube "But I Might die tonight" de Cat Stevens rend le tout encore plus étrange et ambigu, mais aussi terriblement excentrique et d'autant plus bon !
    Kiwi98
    Kiwi98

    263 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2015
    Loin de faire de Londres une carte postale Jerzy Skolimowski filme « Deep Land » avec une rare délicatesse en traitant pourtant d’un amour aussi loufoque qu’il est passionnel et impossible.

    Logé dans une ambiance à la fois glaciale et veloutée, ce triste poème qui sort en 1970 est pourtant aujourd’hui une pièce maitresse de la filmographie de Skolimowski, loin d’une énigme, le film fait véritablement abstraction d’un jugement intellectuel, touche du doigt et fait couler à sa guise une atmosphère anglaise, pop, rétro et avant-gardiste qui se mari parfaitement à ce héros en contrainte avec lui même. Un adolescent en mal d’amour, attachant, surprenant, qui inspire simplement à la tranquillité tandis que sa collègue Susan campée par la délicieuse Jane Asher semble le narguer aux confins d’elle même, faisant passer sa beauté pour du plastique.

    Sorte de comte intime, habilement mis en scène et ingénieusement pensé comme un drame innovant, « Deep Land » exploite son potentiel et sait traduire la beauté de chaque mouvement, de chaque séquence, le tout atteint une quintessence, celle de la maitrise absolue, explorant les tréfonds d’une psychologie complexe et insaisissable, mettant en scène les couleurs en parfaite harmonie et le tout sous les yeux d’un casting merveilleux.

    « Deep End » est froid, désenchanté, déshumanisé, affichant une forte solitude que sont celles de ses personnages sans attache, quasiment mort vif, absurde, jouant sur les nuances et flirtant avec le récit initiatique. Une mer grise comblée par des ressorts violents, sans pitié, pervers et fétichiste, n’hésitant pas à se mettre dans des positions ridicules.

    Jamais vain, fort, rythmé, happant la douceur de la violence et la fantaisie des larmes. Ils sont beaux, dans cette piscine affublée d’un liquide rouge. Planant.
    Truman.
    Truman.

    231 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2014
    Mike a 15 ans, il est beau et il a quitté l'école pour trouver du travail, il en trouve un dans une piscine ou il fera la rencontre de Susan, de l'amitié il se lie a elle par des sentiments amoureux, mais Susan est bien différente de lui et n'éprouve pas les mêmes sentiments a son égard .

    Deep End c'est une histoire d'amour, une histoire d'amour d'un jeune qui n'y connait rien et n'y comprend rien, plongé dans l'innocence de celle ci et dans son insouciance pur .
    On se retrouve dans un film qui sait exploiter un ado perdu face a ses sentiments amoureux qui le poussent a faire des choses "débile" comme suivre Susan, la tripoter etc ...

    Entre comédie légère, douce et subtile puis une touche de romantisme ce film se démarque pas son scénario qui n'en fait pas des tonnes .
    On s'attache au personnage de Mike, on le comprend et on s'aventure dans cette histoire coloré .
    Coloré grâce au style des seventies, mais en dehors des habits le film n'a pas pris une ride et offre une réalisation vraiment bonne .

    Malheureusement ce qui fait le génie ou la grandeur de toute cette belle histoire c'est sa fin mais pour éviter tout spoil qui vous ruinerait le plaisir je ne dis rien, juste que cette scène est magnifique . L'une des plus belle fin du septième art ?
    guifed
    guifed

    64 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2013
    Dommage que les acteurs soient aussi médiocres, car ce film est un bijou. Ou du moins la réalisation est sensationnelle. Empli d'une sinistre poésie, ce drame tourne autour d'un amour excessivement passionné, mais pas réellement réciproque. John est un adolescent de 15 ans ( même s'il en paraît 18 dans le film) qui apparaît candide et naïf, découvrant les tentations de la luxure avec Jane, 18 ans, qui à l'inverse a la réputation sulfureuse d'une allumeuse sans gêne. John tombe rapidement amoureux. Il est dépassé par ses envies, qui tournent finalement à l'obsession. Jane s'en rend bien compte, mais ne s'en inquiète pas outre-mesure. Bien au contraire, son personnage s'en satisfait et semble même se nourrir de l'attention pathologique que lui porte le garçon, flirtant souvent avec un sadisme difficilement contenu. Les deux personnages sont formidablement écrits. La mise en scène est à la fois esthétique et dérangeante, avec en paroxysme la scène finale de la piscine, apothéose érotique et passionnelle ( les deux ne répondant pas toujours, et c'est bien l'un des attraits du film). Chef d'oeuvre seulement gâché par un casting quelconque.
    Myene
    Myene

    19 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2013
    Un film troublant étape majeure dans l'oeuvre du réalisateur et qui pour moi a bien vieilli ;
    Les meilleurs films de tous les temps
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