Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
tlescure
6 abonnés
21 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 18 juillet 2011
Du cinéma vérité percutant et poétique qui transmet, sans jamais sacrifier la psychologie des personnages, son pouvoir d'évocation, malgré les 40 ans qui nous séparent de sa première sortie! Avec Deep End on accède véritablement au cinéma des profondeurs. Tout peut paraître ici baroque et excessif, mais c'est pour mieux accéder à une vérité intérieure plus essentielle, plus "vraie". Le décalage permanent entre ce que l'on voudrait être, ce que l'on voudrait percevoir du monde et la crudité de la réalité, est asséné ici avec une efficacité confondante. L'auteur nous renvoie ici un portrait cruel et tendre à la fois de l'adolescence et de la société "adulte" qui avec ses codes se prête si mal aux élans passionnés. L'issue ne peut être ici que fatale, tant la volonté de vivre et d'aimer à tout prix de cet adolescent se heurte à l'individualisme et aux petitesses de ce monde. C'est une constatation plus qu'un réel jugement, mais dans sa forme même, ce film prend partie aujourd'hui encore pour l'énergie débordante de la jeunesse qui nous est rendue ici intacte...
Un film qui raconte la douce folie qu'est l'amour de jeunesse. Il est impressionnant de voir comme le film en retranscrit si bien les émotions. De la découverte, à la joie, passant par l'obsession en terminant par la folie. La piscine, son décor et ses habitants, apportent énormément à l'atmosphère du film. Julie Asher joue terriblement bien son rôle d’envoûtante et joueuse. Un film atypique.
Une reprise qui date mais dont le thème des premiers amours est transcris par ce réalisateur très particulier. Du coup un film mis en scène de manière atypique mais fort agréable.
Deep End est un film qui nous plonge dans l'univers de l'adolescence confrontée à la découverte de la sexualité. Si aujourd'hui, les stéréotypes donnent aux adolescents l'image de pré-adultes obsédés par ce sujet qu'ils découvrent, dans ce film, au contraire, le protagoniste montre l'image d'un ado timide sexuellement sur qui les femmes, en particulier d'âge mûr, sont tentées par ce "gamin". Mais face à cette timidité, le jeune homme fantasme quand même sur une femme plus âgée que lui. Ce désir devient trop obsédant au point que sa jalousie l'entraîne à des réactions folles. Mis à part cela, le réalisateur polonais nous plonge dans une ambiance troublante mais non dénuée d'humour, et érotico-sensuelle dont Jane Asher en est en grande partie responsable par sa beauté, son charme et son jeu jusqu'à peut-être faire de l'ombre à l'acteur principal (surtout à l'époque de la sortie du film, sur le plan médiatique) ...
film remarquable et bien dans son époque même si le scénario le olace dans les années 1960. Le caractère psychédelique so british ressort bien les beatles ne sont pas loin. L'éveil amoureux d'un jeune adolescent qui fait plus que son age par et pour la belle Susan est parfaitement mener. Les diverses scenettes qui agrémentent la narration sont excellentes. film à ne pas rater
Un film à la musique extraordinaire (can notamment), à l'atmosphère incroyable et envoûtante d'une grande sensualité. Le trouble naissant de ce très jeune adolescent est très bien appréhendé. Le réalisateur transforme ces bains miteux de l'east-end en un lieu d'un très grand érotisme, un lieu propice à l'éveil des sens jusquà une dévorante passion. La scène finale est d'une esthétique forte, baroque, démentielle. Nos réalisateurs actuels feraient bien de s'inspirer de ce film ! Courez-y sans hésiter ! Presque un chef d'oeuvre !
Un film très étonnant et passionnant une superbe peinture pop et déjantée du Londres des années 60 et une magnifique ,tout autant que dramatique, histoire d' amour fou. Peinture de l'adolescence et des fantasmes crées par le sexe ,folie crée par le désir et l'amour fou fantasme,ce film est très noir mais aussi plein de touches d' humour ! Belle mise en scène ( la scène de la fin est virtuose et magnifique),très belle photographie d' une grande poésie glauque et sombre et de bons acteurs surtout la jeune fille a la fois cruelle,perverse et douce et tendre . Une BO géniale . Ce film m'a fait penser un peu a l'univers de Joseph Losey par l'ambiguïté ,la noirceur ,la sexualité refoulée qui sont au cœur du film. Une bien belle découverte !
Film sorti et acheté de suite,regardé le soir même,ce film est un nouvel exemple de l 'extrême vitalité et liberté des réalisateurs expatriés à la fin des années 60.Après le très beau "taking off" de Milos Forman,carlotta réedite un joyau oublié des swinging sixties.Film atypique mélangeant les genres, ce film est inclassable,il est tour à tour drôle,pathétique,imprévisible, tragique et même surréaliste comme la vie.C'est surtout un très beau portrait de l'adolescence,sans emphase,sans clichés.Un jeune homme découvre l'amour,le désir,la jalousie,l'obsession,le monde perverti des adultes;il est pris dans le tourment des passions ou se mêle contradiction entre sa naiveté et son innocence avec la perversion et les vices des adultes;certaines scènes sont exceptionnelles,la chanson de Cat Stevens ,les boucles du super groupe allemand "can" sur leur titre "mother sky" rythment ce ballet absurde au final mais d'une force réaliste sidérente! le film à offrir ou à s'offrir en cette fin d'année 2011 comme dirait Etienne Daho dans les bonus;"deep end,c'est moi"
Je suis tombé par hasard sur ce film en faisant une recherche, j'ai ensuite vu qu'il était rediffusé au cinéma donc je me suis laissé tenté et finalement c'est une très bonne découverte.
Le plus beau film du monde sur l'adolescence ! Jerzy Skolimowski, l'enfant terrible du cinéma polonais, débarque à Londres et réalise un chef d'oeuvre. Une succession de morceaux de bravoure, notamment une déambulation dans le swinging London, un trajet dans le métro avec un mannequin dénudé en carton, des scènes de fantasme érotique sous l'eau, une leçon de sexe-rugby dans une cabine de bain. Courez-y !
C'est un très beau film et grandement interprété. Le mot qui me vient en 1er à l'esprit est le mot "charme". Charme parce que les acteurs sont beaux, charme grâce à ce retour dans les années 70, , charme puisqu'on s'attache réellement aux personnages, et enfin, charme parce qu'en ressortant de la salle de cinema on est tout simplement charmé. Quelques longueurs inutiles, il est vrai, mais ce film est une poésie filmée...
C'est l'Histoire d'un garçon qui fait une fixette sur une Femme incroyable, une histoire où il y a peut être trop peu d'Amour ? ou alors, trop ? Mais peut être pas le Bon, alors ?
Excellente idée que cette reprise de Deep End, film pop du début des années 70. Très intrigant, superbement filmé, une réussite totale qui n'a pas pris une ride.