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Un visiteur
2,5
Publiée le 17 février 2012
Sans doute obsédé par la difficulté du tournage, une véritable aventure, Herzog oubli de faire vivre ses personnages et de donner de l'émotion. On est assez loin des sensations D'un aguirre.
J'ai pas vu beaucoup de fictions d'Herzog, mais j'avoue que ce Fitzcarraldo m'a un peu déçu (un peu, c'est relatif), disons que j'en avais entendu tellement de bien que j'espérai un truc de la trempe d'Aguirre, avec la même folie. Alors certes je ne vais pas nier que ce film est également fou, mais la folie me semble moindre, car c'est une folie créatrice, pas une folie de destruction (bien qu'il y ait également de la destruction) et quelque part je m'identifie plus à Aguirre qu'à Fitzcarraldo.
Enfin... Je ne vais pas dire beaucoup de mal du film, j'ai rien à lui reprocher, je trouve ça juste fou comme histoire, d'avoir réussi à faire un tel film, d'avoir réussi à passer ce foutu bateau par dessus cette putain de montagne... J'étais pris dans l'histoire, et puis moi dès qu'on remonte un fleuve sur un bateau et que tout le monde est plus ou moins taré, je suis à fond.
Parce que cette nature me donnait envie ! Cette nature me faisait rêver, ce danger omniprésent, cette folie de l'homme prêt à raser une montagne pour permettre son rêve ! Mais je trouve la fin un peu trop douce encore, j'aurai aimé quelque chose de plus noir, lorsque ça se termine je ne comprends pas, ça ne me va pas, ça ne devait pas se finir comme ça...
Disons que je trouve ça un peu trop optimiste.
Enfin je chipote parce que la fin est en soi assez belle, comme tout le reste du film d'ailleurs. Mais voilà, j'étais du côté des arbres silencieux...
Prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 1982 il le mérite. Fitzcarraldo sur un bateau se jette à l'eau dans sa folie. Pour ce qui est de Kinski et de Claudia Cardinale, il serait dingue de s'en plaindre. Kinski joue un personnage qui finance une opération folle, un voyage et pari fou de construire un opéra en plein milieu de la foret péruvienne. Le décor est hostile et magnifique. L'histoire de base est enrichissante mais j'attendais probablement trop de ce Herzog. Je retiens extrêmement un moment majeur qui fait tout le film, le fameux bateau qui se déplace dans la jungle et qui est un vrai bateau, pas un effet numérique. Fitzcarraldo est clairement un film atypique et de grande curiosité.
Une oeuvre éclatante de courage et d'ambition. Peut-être l'un des films les plus impressionnants de l'Histoire du cinéma. Il aura fallu plus de trois années de préparation à Werner Herzog pour qu'il accouche de ce chef d'oeuvre inestimable...Si l'on fait fi des multiples dangers que l'équipe technique et les acteurs ont rencontré durant ce laborieux tournage ( deux crashs d'avion, nombreux blessés...), on ne peut que s'incliner devant une telle maîtrise et une telle adaptation à l'environnement du film. S'agit-il de l'oeuvre d'un démiurge, de celle d'un mégalomane ou de celle d'un autodidacte ? Qu'importe, car une chose est certaine : Fitzcarraldo est le résultat d'un travail colossal, un monument du cinéma réalisé par l'un des réalisateurs les plus extraordinaires du cinéma allemand. Le personnage de Fitzcarraldo ( interprété par Klaus Kinski, d'une rare intensité ) rejoint les grandes figures du Septième Art, à l'instar de Charles Foster Kane : en effet, le fameux bateau est un peu le Xanadu de ce magnat du caoutchouc. Un film sur l'espoir et la persévérance, la foi et la volonté. Bref : un film qui donne envie de réaliser ses rêves. Werner Herzog l'a fait, lui ! Il faut le voir pour le croire...et surtout pour y croire ! Un chef d'oeuvre.
Porté par Kinski, impressionnant, le film de Werner Herzog ne m’a pas vraiment emporté. Hormis quelques passages très beaux (le contact avec les indigènes), le film manque terriblement d’émotion. Les lenteurs ne sont pas vraiment un problème. Mais on ne voit pas vraiment où ça mène. Premier film que je visionne de Herzog, et ça me fait un peu l’effet d’un sous-Kubrick. La même volonté de faire une œuvre mémorable, mais le résultat n’est pas à la hauteur.
1982.Poursuivant sur la veine de l'utopie mégalomane,Werner Herzog avait la folie des grandeurs.Il retrouve pour l'occasion son acteur fétiche,Klaus Kinski,plus incontrôlable que jamais."Fitzcarraldo" est resté célèbre pour la séquence surréaliste où un bâteau est hissé au sommet d'une colline.Tout un symbole de la dinguerie d'un homme,obsédé par l'idée d'implanter un opéra en plein coeur de la forêt amazonienne.La thématique récurrente de Herzog.Un film plus picaresque et naturaliste qu'"Aguirre" qui représentait plutôt l'horreur.Dommage que Herzog juge bon d'étirer ses scènes de paysages à l'extrême à la manière de Terrence Malick.Pour moi,c'est l'antithèse du cinéma qui se doit d'être vivant,en perpétuelle interaction.C'est sûr que les images du bâteau descendant l'immense Amazone sont impressionnantes,mais vaines.Kinski lui-même semble irrégulier dans sa prestation,comme si on devait subir ses humeurs quotidiennes du tournage.La présence de la splendide Claudia Cardinale est revigorante,bien qu'elle disparaisse trop vite de l'écran.La fin,un peu trop optimiste,me semble en décalé avec le sujet.Beaucoup d'imperfections encore pour un Herzog à qui ne n'adhère décidément pas.
C'est un énorme chef d'oeuvre, le meilleur film de Klaus Kinski. Des films que l'on voudrait voir plus souvent, ou plutôt que des réalisateurs puissent en tourner le plus possible.
très grand film sur la démesure et la folie d'un homme c 'est génial kinski n'a jamais été aussi bon Herzog est au sommet l'ascension d'un bateau au sommet d'une montagne résume le film et montre la folie de fitzcarraldo
Encore une fois, Werner Herzog réalise un film voué à la démesure des ambitions humaines et à la puissance de la volonté … celle qui peut amener un grand rêveur à devenir un véritable mégalomane et à affronter les forces brutes de la nature pour concrétiser ses fantasmes les plus effarants. A l'image du personnage de Fitzcarralo, le cinéaste allemand repousse toutes les limites naturelles et semble pouvoir mettre en image ce qu'il veut, atteignant le paroxysme de son pouvoir lorsque le bateau à vapeur passe (réellement) par dessus la montagne. La puissance des images, tour à tour grandioses, réalistes et fantasmagoriques (ce parapluie naviguant seul sur l'Amazone …) parachève la grandeur de ce film d'aventure brut à la force mystique et aux relents presque sardoniques, où Klaus Kinski est une fois de plus totalement formidable.
Voilà un film titanesque et grandiose, l'histoire d'un homme rendu fou par l'ambition et qui fait tout pour sortir de sa condition. Klaus Kinski est éblouissant dans ce rôle, retranscrivant à merveille la passion qui anime Fitzcarraldo. Avant tout, ce personnage est un rêveur, il est complètement soumis à l'opéra et tente d'assouvir sa passion en exerçant lui-même un pouvoir sur la nature. Il se croit ainsi capable de faire plier les éléments, mais le cadre est hostile et n'aura de cesse de refouler ses envahisseurs. Le mystère est toujours présent, que ce soit dans la forêt ou sur le fleuve, ou encore dans les brumes qui engloutissent le bateau, mais il n'est que la réponse à l'esprit possédé de Fitzcarraldo. Cette vision qui obsède le personnage, c'est ce qui le fait sombrer mais aussi qui fait de lui un homme au-dessus des autres. Fitzcarraldo, c'est le rêveur absolu, l'optimiste prêt à tout en dépit du danger. Le film est un duel entre cet homme et la nature, et l'immensité du ciel a beau tout engloutir à la fin, le mélomane pourra néanmoins afficher sa fierté, puisque, même après sa défaite, son adversaire lui aura laissé une récompense, un cadeau à l'obstination qui a fait de lui un ennemi valeureux.
Fresque sublime de la folie excentrique d'un homme porté par ses rêves les plus fous jusqu'à réaliser l'impossible pari de faire passer un bateau au-dessus d'une montagne en pleine forêt amazone. Herzog explore encore plus loin les limites de la folie incarnée à merveille par un Klaus Kinski toujours aussi hallucinant. De plus la photographie et la mise en scène ne peuvent que bercer le spectateur dans un spectacle virtuose entre aventure, opéra et beauté plastique. Un grand moment d'évasion.
L'un des chefs d'oeuvres de werner herzog,ou l'ambition démesuré d'un homme et son ego au prise avec la nature.Tout simplement l'une des meilleurs performances du "génie kinski".
Combat harascent de la volonté furieuse et folle d'un homme contre une nature sauvage, Fitzcarraldo est probablement la plus belle oeuvre de Werner Herzog, n'en oublions pas pour autant l'authentique Aguirre la colère de Dieu, jalon incontestable du cinéaste et par la même occasion du fameux Kinski. Ce dernier est impressionant et campe à merveille Brian Sweeney Fitzgerrald, l'homme qui veut faire fortune dans le caoutchoux et bâtir le plus fabuleux opéra dans la jungle amazonienne, il va pour essayer d'arriver à ces fins faire passer son navire au dessus d'une colline ! Son navire qui finira par être son opéra, avec une image que je ne suis pas près d'oublier, la dernière image du film : Kinski qui salue la foule de son bateau avec un cigare énorme au coin des lèvres. Sacré charisme qu'a ce Kinski ! Cette histoire est très passionante et l'est plus grâce à la réalisation (récompensée à Cannes) formidable et les images magnifiques de cette jungle hostile qui font durer le suspense pendant une bonne vingtaines de minutes. Une aventure de qualité marquée par la présence charmante de la très belle Claudia Cardinale.