Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Nabil R
5 abonnés
20 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 10 décembre 2020
Film intéressant, côtés poétiques, un peu lunaire ou lyrique, contenant beaucoup de vide auditif (ce qui fait du bien, soit dit en passant avec la saturation auditive régnante au XXIe siècle) et contraire de l'immersif (?). Cependant ceci est sauvé par la beauté des plans et la tête de l'acteur principal.
Herzog est capable du meilleur comme du pire, tout comme Klaus Kinski, mais quand les deux s'allie et traite de ce sujet qui leur correspond si bien "la démence" il se passe une alchimie qui confine au génie par moment ! A voir !
L'histoire d'un homme qui brave tout pour réaliser son oeuvre. Une aventure qui fait miroir avec Herzog qui à tourner en condition réelle. L'utilisation des plan est très travailler faisant toujours écho a quelque choses, ainsi ormi de rare exception la camera monte toujours, symbolisant l'ascension.
Un cinéma de la démesure et du paroxysme comme je l'aime. Kinski joue un personnage amoureux de l'opéra dont les grands airs enflamment le cœur et donnent envie de réaliser des grandes choses. Il veut que cette passion soit partagée par tous et d'abord par ceux qui triment au fond de la jungle. Pour eux il veut construire un opéra et y faire chanter Carusso. Comme Prométhée il croit que rien ne peut résister à la volonté de l'homme. Mas les indiens ne l'entendent pas ainsi et son entreprise gigantesque n'aura finalement servi qu'à honorer le dieu du torrent, celui là même qu'il voulait dompter. Ce film est plus accessible qu'Aguire mais il a la même profondeur et sauvage beauté.
Très bon film! Klaus Kinski joue le rôle de Sweeney Fitzgerald,un homme passionné d'art lyrique dont le rêve est de construire un opéra au fin fond de la forêt Péruvienne.Pour ce faire il loue un vieu rafiot et s'engage avec un équipage dans ce périple, semé d'embuches tel les rapides ou encore de tribus semblable aux jivaros! Un film lent mais au suspens très présent!Notamment dans les scènes ou il ne se passe pas grand chose mis a part des roulements de tambours,battant a la vitesse que navigue le bateaux... Avec un Kinski,les yeux exhorbités... Un Grand moment de cinéma! Ce film me donne énormément envie de voir Aguirre,la colère des dieux.
En 1972, sortait "Aguirre, la colère de Dieu" et dix ans plus tard, voici que sort "Fitzcarraldo" qui empreinte à nouveau au thème de la démesure de l'homme, récurrent chez Herzog. Précisément, de la démesure d'un homme, Brian Sweeney Fitzgerald dit Fitzcarraldo incarné par Klaus Kinski, dont la folie lyrique trouve un écho inattendu auprès d'une peuplade indigène perdue au bout milieu de la forêt primaire péruvienne, toute suintante d'humidité. Lyrique, car sur le visage torturé de Klaus Kinski se lit la passion de Fitzcarraldo pour l'opéra qui vire à l'insensé lorsque l'homme fait le projet fou d'en batir un au beau milieu de la jungle, à Iquitos. L'homme en est convaincu : "les rêveurs soulèvent des montagnes". Aussi achète-t-il un vieux vapeur et entreprend-il un voyage hypnotisant en s'enfonçant doucement au coeur de la forêt. La réalité et la fiction achève de se mêler lorsque, autant par la volonté de Fitzcarello que par celle d'Herzog, le bateau franchit une colline : surréaliste mais bien réel ! Par sa résolution inflexible, Fitzcarello touche au but de son voyage mais les indiens poursuivent leur propre quête ; un mythe, un désir de rédemption qui aura finalement raison du succès de Fitzcarello, comme une allégorie de la vanité de ses efforts. Ce film ne pourrait plus être tourné aujourd'hui : les moyens entrepris seraient par trop discutables. C'est peut-être aussi cela qui en fait un chef-d'oeuvre.
Film magnifique, extraordinaire ne serai ce que par les décors naturel et les scènes mythiques dans les entrailles de l’Amazonie. La folie d'un homme porté par l'excellent jeux de Klauss Kinski. Un chef d’œuvre.
L'histoire conte l'invraisemblable projet de Fitzcarraldo, personnage loufoque interprété par Klaus Kinski, qui souhaite construire un opéra au milieu de la forêt amazonienne. Stimulé par la voix de Caruso interprétant Verdi, il devra pour cela s'aventurer en pleine jungle, rencontrer les indiens Jivaros et, clou du film, franchir une montagne avec son bateau. Malgré le peu d'action, des dialogues assez minimes et de nombreuses longueurs, on se laisse prendre par cette aventure lointaine, à la poursuite du rêve insensé de Fitzcarraldo.
Il y a Werner Herzog, il y a Klaus Kinski, il y a l’Amazonie par ailleurs sublimement filmée notamment à Iquitos (Pérou), il y a un gros budget, il y a un mise en scène énorme et de qualité , il y a l’exploit technique du bateau franchissant une colline, il y a l'Opéra, bref du Cinéma avec un grand C, mais il manque l’étincelle, le coup de folie qui a fait de « Aguirre, la colère de Dieu » un chef-d’œuvre inoubliable. Le scénario est assez creux et Klaus Kinski trop présent. C’est trop commercial, et ça sent le réchauffé.