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    Fitzcarraldo
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    87 critiques spectateurs

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    Shephard69
    Shephard69

    332 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2013
    Un chef d'œuvre, qui fait inévitablement penser à "Aguirre, la colère de Dieu", pharaonique avec son scénario incroyable, sa photographie sensationnelle, sa musique extraordinaire. Complexe, massif, pas facile d'accès, magistral. Klaus Kinski est impérial dans ce rôle de mégalomane, même si son jeu, dans cet autre film de Werner Herzog, est plus posé et moins extravagant. Un film phare, une grande découverte. Génial !
    Labouene
    Labouene

    20 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2011
    LE film de la démesure et de la folie, des projets égocentriques et pharaoniques qui peuvent traverser l'esprit des hommes... Ainsi que leur vacuité...
    petithom
    petithom

    10 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2008
    Fitzcarraldo est un film extraordinaire par son sujet,son acteur principal(Kinski) et la présence de la jungle peuplée d'indigènes.Prenant de bout en bout le film surprend par sa démesure.Du très grand cinéma qu'on peut rapprocher d'Apocalypse Now.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 541 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 avril 2021
    Peut-être ne suis-je qu'un philistin mais je trouve que Fitzcarroldo est comme tant d'autres films européens qui aspirent à l'art il est inutile, elliptique et ennuyeux. J'aime plutôt le principe central un homme animé d'un amour brûlant pour l'opéra en général et pour Enrico Caruso en particulier. Nous assistons au spectacle amusant de Klaus Kinski dans un costume blanc incroyablement propre alors qu'il est dans la jungle avec un chapeau à larges bords qui met en marche son phonographe et écoute des enregistrements de Caruso tout en remontant l'Amazone. Mais l'événement central du film lorsque des dizaines d'indigènes aident Fitzcarroldo à transporter son grand bateau à vapeur d'un bras du fleuve à l'autre est incroyablement peu crédible. Nous n'avons aucune idée de la raison pour laquelle les indigènes entreprennent ce travail herculéen. Fitzcarroldo lui-même se demande pourquoi alors qu'il cherche à comprendre les indigènes. Le spectateur se pose la même question à propos de toute l'entreprise et du film lui-même...
    fade_away
    fade_away

    17 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2008
    comme quoi, klaus kinski n'est pas bon qu'à camper des fous ! j'ai beaucoup aimé ce film, et pourtant, je n'aime pas trop l'opéra. il faut croire que les films avec des fleuves ne donnent que des chefs-d'oeuvre
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mars 2011
    Peut-être le meilleur film de tous les temps. En tout cas le film de tous les défis, de toutes les épreuves. Herzog est un guerrier.
    AMCHI
    AMCHI

    5 794 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2011
    Fitzcarraldo ou l’histoire d’une obsession est un film réellement original mais je dois avouer que je l’imaginais différent en fait je trouve que ce film manque de folie à l’exemple de Kinski, très bonne interprétation mais sobre loin de ses envolées hystériques de certains de ses autres films. Si Fitzcarraldo ne m’a pas intensément passionné c’est un film de 2h30 accrocheur du débit à la fin comportant de nombreux instants fascinants en particuliers cette séquence de la traction du bateau ou j’étais presque hypnotisé devant mon écran devant une telle démesure. Je ne qualifierais pas Fitzcarraldo de chef-d’œuvre mais Werner Herzog signe une œuvre du 7ème Art auquel il serait dommage de passer à côté.
    cylon86
    cylon86

    2 509 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2011
    10 ans après "Aguirre", Werner Herzog retrouve la jungle amazonienne pour ce film, sans aucun doute son meilleur où l'homme doit affronter la nature pour réaliser ses rêves les plus fous. Le tournage, à l'image du parcours de Fitzcarraldo, fut chaotique (crises de colère de Kinski notamment) mais cela finit par servir le film. Herzog filme la jungle à merveille, l'histoire est prenante malgré sa longueur et les décors sont vraiment superbes. Dans un de ses meilleurs rôles, Klaus Kinski est génial, à la fois tendre rêveur et fou dément.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    750 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2011
    Il est vrai que ce long métrage possède pas mal atouts à son actif. La mise en scène de Werner Herzog est réellement de qualité, la photographie est très réussi et Klaus Kinski fait une performance de très haute tenue.
    Mais bon pour pouvoir apprécier pleinement ce "Fitzcarraldo", il faut avant tout être conquis par l'histoire ce cette aventurier qui rêve de bâtir un opéra en pleine jungle péruvienne, ce qui n'a pas vraiment été mon cas.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2018
    Dix ans après Aguirre, la colère de Dieu, Herzog retourne dans la forêt amazonienne pour une production presque deux fois plus longue mais surtout deux fois plus dantesque ; pourtant le premier n’était pas en reste. Tourné sur place, le film a notamment souffert d’une délocalisation… par les locaux, qui savaient faire entendre leur voix quand ils n’assiégeaient pas l’équipe ni ne fichaient une flèche dans le ventre de l’un de ses membres, poussant les faiseurs de films à soudain pratiquer la chirurgie au pied levé. En parlant de pied, un Péruvien participant au tournage a dû couper le sien après une morsure de serpent.

    Si on ajoute à tout ça Klaus Kinski piquant ses célèbres colères – qui étaient, apparemment et fort heureusement, adoucies par l’environnement hostile –, on arrive à un bouillon auquel ne manque plus que l’ingrédient météorologique ; d’abord très sec, le temps décidera finalement de noyer le tournage sous des tombereaux d’eau. Mais sans doute devrais-je choisir mes mots avec plus de soin, car s’il n’y a pas eu de noyé – ç’a faillit –, il y a bien eu des morts, notamment dans un crash d’avion (oui, je sais pas non plus). Pour avoir accompli cette ouvrage formidable d’horreur, il ne fait plus aucun doute que Werner Herzog est forgé d’un métal unique qui dépasse de loin les propriétés du Germanium.

    Et encore, je n’ai pas parlé des accusations qui ont porté sur lui à propos des mauvais traitements infligés aux figurants Indiens (des Shuars), un millier d’entre eux en tout, logés à la formule bidonville et à qui l’on s’est bien gardé de préciser que leur travail, plus que celui d’acteurs, consisterait à faire franchir une montagne par un bateau de 340 tonnes. Rien que ça, et le tout sans effets spéciaux. Si vous croyez que j’invente, je n’ai pas encore tout à fait fini : on aurait pu voir Mick Jagger et Jack Nicholson au casting, empêchés par des questions budgétaires et de planning, un couple seulement d’aléas parmi les millions d’iceux qui se sont abattus sur cette production cauchemardesque. On aura seulement droit aux sourires figés de Claudia Cardinale et à ceux qu’on aura l’impression de découvrir chez Kinski (c’est juste moi ou il ressemble à celui de Vincent D’Onofrio ?) ; c’est déjà ça.

    Bref, Fitzcarraldo est peut-être inspiré d’une histoire vraie, mais l’histoire du film dépasse cette dernière de loin. J’ai envie de dire qu’il faut avoir vu le film pour le comprendre, mais en vérité, il aurait fallu vivre le tournage pour l’appréhender avec justesse – c’est vrai de n’importe quel film, mais s’il y a bien un cas où c’est plus vrai que jamais, c’est celui-ci. Maintenant que j’ai accompli l’agréable corvée de cette inévitable introduction, passons à la partie un tant soit peu objective de ma critique et expliquons pourquoi le spectateur doit choisir un camp.

    Profitant d’avoir fait bouger son équipe en Amazonie, Herzog s’est adonné au panorama avec un plaisir évident. Et on ne va pas l’en blâmer trop directement, car les plans sont beaux, rythment le cauchemar (dont on est obligé de considérer qu’il ne faisait pas seulement partie de la fiction) et sont parfois des perles ; je pense au travelling qui va de l’orage au soleil couchant en suivant le bateau qui passe. En même temps, il n’y a pas grand chose d’autre à faire, dans la jungle.

    L’inconvénient d’Aguirre et de Fitzcarraldo, c’est que l’histoire de leur production dépasse celle qui est leur fiction. La première bouffe la seconde au point qu’il ne reste au critique plus rien à dire que « gah » avec la mâchoire ronde et les yeux déboîtés. Toutefois, les deux films partagent des défauts, le plus gros étant celui du doublage (vu que tout était non seulement tourné en anglais mais postsynchronisé) spasmodique dans le meilleur des cas, complètement à côté de la plaque dans le pire des cas. Les mouvements de bouche muets, les interjections qui ressemblent à des hoquets, ainsi que, dans un autre registre, les mauvais sons aux mauvais moments, tout ça n’aide pas à construire un monde auditif de franchement bonne qualité.

    Ensuite, le scénario est un peu problématique car il n’y a pas d’histoire à proprement parler ; c’est plutôt une non-histoire, en fait. Tout est dirigé sur les fantabuleuses scènes du franchissement de la montagne par le bateau, et le reste du script sert de prétexte pour y arriver et de transition pour en sortir. Le film est une « idée », et Herzog était là pour en faire quelque chose de pêchu et de significatif, mais ça reste, en tout état de cause, juste une idée. C’est assez bien démontré par l’instrumentalisation de la culture indigène ; le « mythe » annonçant prophétiquement la venue d’un Homme blanc, et qu’on retrouve dans l’histoire vraie de Juliane Koepcke adaptée plus tard par Herzog en documentaire, est révélé puis utilisé en l’espace de dix secondes, comme si ç’avait été rapporté pour étoffer le scénario.

    Le dernier élément qu’on peut vraiment mentionner dans une tentative de critique objective, c’est l’authenticité. Les figurants sont dans leurs propres rôles ; quand un Indien voit un bateau occidental et s’en époustoufle, il est raisonnable d’imaginer que ça ne pouvait déjà plus être le cas en 1982, mais l’immersion aidant, on a cette illusion. En plus, la vérité était sans doute moins éloignée qu’on l’imagine. Le pinâcle de cette authenticité est atteint par un brisage sans pareil du quatrième mur, quand on est aveuglé sur le fait que le bateau est tracté par un bulldozer (on est quand même au début du XXème siècle, il aurait été sale de le laisser entrevoir) et que les acteurs mettent la main à la pâte au même titre que n’importe quels autres membres de l’équipe. De nouveau, à la manière dont la Pachitea et l’Ucayali se rapprochent sur la carte, la frontière est réduite à une épaisseur de papier à cigare entre le tournage et la fiction, entre le rôle et l’acteur.

    De là à dire que ce rapprochement fait de Fitzcarraldo un bon film, non ; en revanche, Fitzcarraldo est un bon film pour le spectateur qui le regarde sans avoir la moindre idée de ce qui se cache derrière, alors il va sans dire que celui qui se documente peut difficilement le noter en-dessous de 7/10. Toutefois l’idée et l’abnégation sont les deux grands responsables d’une bonne notation, et valent plusieurs points à eux seuls ; une fois passés ces caps, on ne peut empêcher les défauts précités d’intervenir. D’autre part, ils étaient inévitables ; un chef-d’œuvre technique aussi absolu que Fitzcarraldo ne peut pas bénéficier des mêmes soins à son scénario qu’à sa bonne organisation. C’est pour cela que je dis que le spectateur doit choisir un camp ; soit il se laisse emporter par la prouesse et considère l’ouvrage en conséquence (9/10 ou 10/10) soit il décide d’ignorer l’histoire du tournage pour se concentrer sur le résultat, seul digne récipiendaire de ses aigus commentaires.

    C’est un choix dur, impossible en fait. Alors histoire de m’excuser de ne pas avoir vécu le tournage, je vais accorder un point d’excuse à l’œuvre et décider de lui accorder 8/10.

    septiemeartetdemi.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 décembre 2013
    Dans la meme ligné que AGUIRRE, la colère de dieux. L'histoire d'un mégalomane pret a tout pour réussir ses reves. On peut préféré Aguirre, la colère de dieux mais cela reste du très shaut niveau...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le duo Herzog-Kinski se reforme, 10 ans après Aguirre, pour un nouveau film hors-normes. Cette fois, le clou du spectacle consiste à faire basculer un bateau par-dessus une colline pour rejoindre l’autre rive. Rien que ça. Des figurants trouvèrent la mort précisément en hissant le bateau. Un projet digne de la mégalomanie de Fitzcarraldo (et de Herzog). Malgré l’atmosphère de pure folie qui plane sur le film, ça reste un vrai bonheur pour les yeux. Inoubliable.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juillet 2019
    Malgré la belle mise en scène (primée à Cannes) de Werner Herzog et quelques scènes sublimes (dont celle finale), le film s’avère terriblement ennuyeux et manque d’émotion.
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2013
    J'en attendais plus de ce "Fitzcarraldo". Si la performance d'acteur de Klaus Kinski est à la hauteur de mes espérances, il n'en est pas de même de l'histoire et du scénario qui n'offrent pas la puissance émotionnelle et humaine prévue. Ce long métrage de Werner Herzog est trop lisse et pas forcément passionant d'un bout à l'autre. On passe un agréable moment à suivre cette aventure mais sans plus.
    Plume231
    Plume231

    3 882 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2012
    "Fitzcarraldo", dans le genre d'"Aguirre, la colère de Dieu" qui rappelle très fortement, est un film de très gros malade réalisé par un très gros malade. Le morceau d'anthologie qu'est la grimpette du bâteau sur la colline sans avoir recours au moindre effet spécial en est le meilleur témoignage. Klaus Kinski, acteur absolument unique, s'approprie totalement le rôle principal d'un rêveur jusqu'au-boutiste absolu dans le même registre que le personnage d'Aguirre à la grande différence que celui-ci est totalement dénué de cruauté. Ce qui fait regretter qu'Herzog n'insiste pas plus à décrire ce personnage pourtant fascinant faisant perdre à son oeuvre une partie potentielle de son côté aventure humaine. De plus, le récit est souvent contrarié par des longueurs. Mais une oeuvre peu conventionnelle interprété par un acteur peu conventionnel et réalisé par un cinéaste peu conventionnel ne peut être malgré tout que digne d'intérêt.
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