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    Fitzcarraldo
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    87 critiques spectateurs

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    Jean-François S
    Jean-François S

    51 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Dix ans après "Aguirre, la colère de dieu", Werner Herzog retourne tourner au Pérou une autre histoire sur un mégalomane maudit. Le réalisateur va une fois de plus à l'image de ses héros se lancer dans une aventure garguantuesque où il ne cessera de jouer de malchance. Il commenca son film avec Mick Jagger au coeur du Pérou, mais ne pu finir son tournage en raison de conditions météo défavorables. Le contrat de Jagger n'étant pas renouvelable l'année suivante en raison d'une tournée des Rolling Stones, il recommença avec son acteur fétiche Klaus Kinski, et retourna une grande partie de son film. Signalons également que Herzog pour la réalisation du film refusa catégoriquement tout procédé de tromperie en ce qui concerne le bateau en fer (exception faite du franchissement des rapides); c'est donc un véritable bateau à vapeur qui fut hissé au sommet d'une colline pour les besoins du tournage. Kinski fut encore une fois impregnié de son personnage a tel point que les indiens locaux trouvèrent Herzog en lui proposant sérieusement de le tuer.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    42 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2016
    Bon, cette fois je peux l'affirmer : personne ne fait du cinéma comme Werner Herzog. Personne d'autre ne se serait risqué à retourner dans la jungle après un premier tournage calamiteux, personne d'autre n'aurait choisi d'employer un acteur aussi instable que Klaus Kinski pour un travail aussi éprouvant et surtout, personne d'autre n'aurait RÉELLEMENT tenté de faire passer un bateau au dessus d'une montagne. Et c'est pour ça que Fitzcarraldo est génial. Je pourrais presque refaire ma critique d'Aguirre puisque je retrouve les éléments qui m'avaient plu dans ce film : le côté authentique de chaque plan, la forêt luxuriante, les images prisent sur le vif pendant le tournage et finalement incorporées au montage, etc. Mais deux choses me séduisent beaucoup plus dans Fitzcarraldo. La première est la longue durée du film, qui permet d'étirer le périple du personnage principal et de le transformer en véritable voyage psychologique, où l'ambition démesurée règne. La deuxième est le futur incertain du projet de Fitzcarraldo. Dans Aguirre, on savait dès le départ que les conquistadors poursuivaient une chimère, alors que dans ce film rien ne nous permet d'affirmer que l'entreprise va réussir ou échouer. On ne peut que s'assoir en silence et regarder. Bien entendu, la tâche du héros est titanesque et Herzog utilise différents angles de caméra pour mettre l'homme en perspective avec la taille du bateau, mais aussi de la jungle. Les scènes où les travailleurs construisent l'installation permettant de tracter le bateau deviennent alors saisissantes puisque tous les hommes sont associés à des fourmis par la taille mais aussi par leur manière de s'affairer à leur tâche. Par ailleurs, ces cadrages permettent de rendre les décors imposants, que ce soit la maison de l'exploitant de caoutchouc ou le fleuve et ses rives menaçantes. La nature prend au fur et à mesure une place de plus en plus importante, aussi bien dans l'intrigue qu'à l'écran. Le réalisateur prend plaisir à la filmer sous toutes les coutures et cela se voit, surtout entre les plans faisant la transition entre deux scènes. Ils durent quelques secondes et font office de retour au calme, comme si Herzog invitait le spectateur à se remettre de ses émotions et à profiter du lever de soleil ou du plan nocturne qu'il lui montre. Bien qu'elle se fasse peu entendre, la musique tient une place importante dans cette œuvre. Il s’agit du point de départ du scénario (Fitzcarraldo veut construire un opéra dans la forêt amazonienne), et elle revient régulièrement accompagner les actions importantes, comme un leitmotiv. En outre, elle fait partie intégrante de la fin du film, qui apporte une conclusion étonnante à une œuvre qui ne l'est pas moins. Parmi toutes les moments marquants du film, je pense que ceux qui mettent en scène le couple Kinski/Cardinale sont les meilleurs témoins du génie du réalisateur. Avec quelques sourires, quelques regards, Werner Herzog arrive a rendre évident le profond amour qui les unit. Le personnage de Cardinale a manifestement une grande confiance en son mari et finit par financer son projet, après quelques réticences. C'est ce genre de détails qui m'évoquent un grand film.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 312 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2022
    Il y a Werner Herzog, il y a Klaus Kinski, il y a l’Amazonie par ailleurs sublimement filmée notamment à Iquitos (Pérou), il y a un gros budget, il y a un mise en scène énorme et de qualité , il y a l’exploit technique du bateau franchissant une colline, il y a l'Opéra, bref du Cinéma avec un grand C, mais il manque l’étincelle, le coup de folie qui a fait de « Aguirre, la colère de Dieu » un chef-d’œuvre inoubliable. Le scénario est assez creux et Klaus Kinski trop présent. C’est trop commercial, et ça sent le réchauffé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mai 2016
    On connait pour beaucoup ce film grâce au Fossoyeur de films, et c'est lui qui m'a donné envie de m'intéresser un peu à Herzog, dont pour l'instant je n'ai vu qu'Aguirre. Les deux films se rapprochent étrangement : tous deux narrent un vain périple en pleine nature sauvage mené par un mégalomane interprété par Klaus Kinski. J'ai toutefois plus adhéré à Fitzcarraldo, la première raison étant que je trouve le personnage de Fitzcarraldo bien plus sympathique que celui d'Aguirre (son rêve fou le rend très humain), et les enjeux me parlent plus. Le film est comme Aguirre d'un réalisme saisissant : les paysages sont beaux, c'est bien filmé, on s'y croit sans trop de problème, d'autant que je trouve le film mieux rythmé qu'Aguirre. Après je dirais que 2h30, c'est peut-être un peu trop, le film n'est pas ennuyeux, mais il aurait peut-être gagné à être un poil plus court, même si globalement ça reste très bon.
    Olmo
    Olmo

    47 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2010
    C'est Herzog qui se projette avec Fitzcarraldo, ce rêveur fou, obstiné par sa destiné, nous renvoie à nos propres désirs de grandeurs, s'y cotoient le ridicule et le magistrale, le pittoresque et le grandiose...
    gandalf001
    gandalf001

    17 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2011
    Le film met du temps à démarrer mais on s'y accroche et on a envie de connaître l'histoire.
    Ce film a le mérite de faire découvrir pour ceux qui ne connaissait pas l'épisode de la fièvre du caoutchouc en Amazonie entre 1879 et 1912. Le film s'inspire de la vie de Carlos Fitzcarrald et sa recherche l'isthme (étroite bande de terre séparant les deux rivièress) en 1891.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    290 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juillet 2020
    Dix ans après "Aguirre", le plaisir de retrouver Werner Herzog et Klaus Kinski avec comme cadre le fleuve Amazone est évident. La folie demeure, cette fois peut-être plus du côté du réalisateur que de son acteur fétiche, La beauté visuelle des paysages et la qualité de la mise en scène en font une réussite totale, une oeuvre frappante et inoubliable.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juin 2013
    Un film "hénaurme", aussi fou que son personnage principal, surnommé le "conquistador de l'inutile". Après Aguirre, Herzog est donc retourné au Pérou où il avait connu tant de galères. Nouvelle entreprise masochiste et démesurée, avec le même acteur incontrôlable, Klaus Kinski (dans un rôle initialement prévu pour Mick Jagger !). Mais les aventures les plus folles sont souvent les plus belles. Cette odyssée, en tout cas, est fascinante. L'atmosphère, à bord du bateau, est lourde de tension et de menace. La présence indienne, très mystérieuse. Et le passage de la colline, hallucinant (le bateau a vraiment été tiré par les Indiens et la séquence n'est pas sans rappeler un épisode de la prise de Constantinople). Il faut voir le visage de Kinski, génial, yeux globuleux et cheveux hirsutes. Il faut aussi entendre la voix de Caruso jaillir d'un gramophone au coeur de la jungle.
    Si, techniquement, tout n'est pas parfait (son, doublage, montage), si quelques scènes auraient pu être coupées (prologue longuet), on est malgré tout envoûté par la beauté vieillie des images et la force de l'histoire. La dérive du bateau, livré aux eaux rugissantes du Pongo, est un ballet incroyable. Et le final s'avère grandiose. Fitzcarraldo est peut-être moins parfait qu'Aguirre, mais c'est un grand film. Avec le plus magnifique des perdants magnifiques.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 février 2012
    « Fitzcarraldo » raconte l'histoire d'un possédé et semble aussi être le film d'un possédé. Werner Herzog avait déjà tourné « Aguirre la colère de Dieu » dans la jungle péruvienne avec Klaus Kinski. Mais les conditions aventureuses dans lesquelles ce deuxième projet est conçu – le film documentaire de Les Blank, « Burden of Dreams » en trace un portrait captivant – sont comparables à celles du film « Apocalypse Now » de Coppola. Les catastrophes durant le tournage vont de l'annulation des inetrprètes principaux Robards et Jagger à l'implication dans une guerre frontalière entre le Pérou et l'Equateur, des sécheresses aux inondations et jusqu'aux morsures de serpents et autres accidents graves. Et les fameux accès de colère de Kinski jettent aussi une ombre supplémentaire au tableau. Leur violence est telle, d'après Herzog, qu'un chef indien propose même d'assassiner Kinski! Herzog, qui ne connaissait que trop bien ce caractère imprévisible, n'avait d'ailleurs pas du tout prévu d'engager Kinski, jusqu'à ce qu'il fasse quand même appel à lui en remplacement de Jagger. Et d'ailleurs, Kinski, entouré de l'aura du visionnaire solitaire et peut-être dément, est sans conteste l'interprète idéal pour un héros représentant au fin fond de la jungle l'exigence d'absolu de l'art et devenant le portrait craché du metteur en scène comme dans aucun autre film de Herzog. « Fitzcarraldo » est ainsi un nouveau témoignage de la collaboration de deux génies, Herzog et son « ennemi intime » Kinski.
    On peut spéculer pour savoir si la ferme détermination de Herzog à vouloir réaliszer son projet à tout prix – souvent comparée à celle de son personnage principal – est justifiable ou non. Il est contestable que ce long-métrage, en tant que film à effets spéciaux, aurait été inconcevable sans la bonne volonté remarquablement intrépide de l'équipe de tournage de s'engager malgré tous les impondérables du projet. La force visionnaire du film résulte de la vérité de ses images qui ne laissent absolument pas la place au doute. Le bateau a vraiment été tiré par des Indiens par-dessus la butte. Le réalisateur allemand a exprimé l'intention de créer des images de rêve jamais vues auparavant et cet objectif est atteint. Ses prises de vue, absolument originales et remplies d'une vérité pathétique, paraissent à présent, loin de la technique numérique et du cinéma ironique de citations d'aujourd'hui, peut-être encore plus grandioses que lors de leur création. « Fitzcarraldo », c'est du cinéma de première main.
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2018
    Fitzcarraldo est un film inégal, trop long dans son introduction. Descripteur d'une folie créatrice à l'inverse de Aguirre qui montrait une folie destructrice, est-ce que les mauvaises langues ne pourraient pas reprocher à Herzog d'avoir voulu montrer SA folie créatrice tant une insistance, fastidieuse, est mise sur le chantier et le passage du bateau sur la colline ? La défense pourra répondre qu'une épopée est forcément longue.
    Quoi qu'il en soit, de beaux moments dans la tension ou la photographie, mais pas assez pour pointer un chef d'oeuvre...
    joevebulle
    joevebulle

    4 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2016
    Nous ne sommes pas encore à l'époque du numérique où l'ordinateur peut faire l'inimaginable. L'inimaginable Herzog l'a fait en faisant passer un bateau par dessus un mont amazonien. Fou excentrique Klaus Kinski est totalement lui même. Une magnifique fresque dans les paysages de la jungle guidée par la musique d'opéra célèbres. On peut penser ce qu'on veut de la mégalomanie d'Herzog et de l'homme Klaus Kinski, il n'empêche que ce film est un magnifique et insensé pari .
    SpecOmega
    SpecOmega

    10 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2011
    Un film assez impressionnant quand on s'intéresse un peu à son histoire : le tournage a été plus que difficile, le bateau a vraiment monté la colline, le réalisateur et l'acteur principal étaient à couteaux tirés (expression à prendre au pied de la lettre). L'histoire est celle d'un rêveur mégalo, qui veut un opéra en plein milieu de la jungle amazonienne. Comme il n'a pas le sou, il envisage un plan audacieux pour en gagner beaucoup et très vite, dans le fabrication et le commerce de caoutchouc. Un périple en vapeur commence, façon Au cœur des ténèbres, rencontre avec les indigènes, etc. Le bateau monte la colline... sans trucage ! Klaus Kinski livre une prestation hallucinée. L'absence par moment de musique est un peu déroutante. Le tout est assez incroyable et marque les esprits.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 juin 2009
    Dix ans après le sulfureux et unique Aguirre, la colère de Dieu, le duo choc Allemand Herzog-Kinski s'allient encore pour un nouveau film. Fitzcarraldo conte le rêve d'un homme un peu fou, qui souhaite construire un Opéra dans la forêt Amazonienne. Kinski campe avec charisme cet homme aux habits blancs, aux cheveux jaunes en bataille et au regard turquoise. L'acteur est à nouveau totalement habité par son rôle, l'homme qu'il interprète est un féru d'Opéra et il fera absolument tout pour réaliser son rêve. Il traversera une montagne avec son bateau à vapeur. Le film est très enrichissant, car il nous montre les civilisations de la forêt Amazonienne, l'Amazone et le spéctateur est boulversé par tant de beauté si bien que les 2h35 passe à une vitesse folle ! Werner Herzog réalise une nouvelle fois une oeuvre unique, belle, passionante sur le rêve surréaliste d'un homme, un homme un peu dément mais plein d'espoir et de courage. Chef d'oeuvre !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 août 2012
    Grand film d'aventure allemand avec une bonne performance de Klaus Kinski. Le film est peut être un peu long à démarrer mais ce n'est pas bien grave.Certains passages sont trés accrocheurs et prenants.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 octobre 2009
    un film exellent. la realisation toujours tres reussi accompagne un Klaus Kinski ( qui lui aussi est toujours aussi excellent )dans une fabuleuse aventure.
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