Difficile d'adapter l'univers de Murakami au cinéma. Ce film y parvient relativement bien même s'il n'évite pas l'utilisation importante de voix off et de gros plan naturalistes. Un film intéressant mais qui ne permet pas totalement de rendre la complexité des sentiments en présence. Une invitation à prolonger par la lecture cette histoire assez bouleversante.
A la vue de cette triste histoire de jeunes gens dont le deuil et la sexualité seront sources de drames, la première constatation à faire est que le livre dont elle est tirée devait très bien écrit, plein de poésie. Mais le problème est toujours le même: Un texte lyrique est ce qu'il y a de plus dur à transposer sur le grand écran. Tran Anh Hung que l’on connaît pour ses histoires déprimantes au cœur de beaux paysages n’était sûrement pas le meilleur réalisateur pour donner de l’âme à ses personnages en plein désarroi, découvrant la frontière entre amour et sexe, et entre qui la communication semble également impossible. Et bien, en effet, si sur le plan esthétique et musical, le film est une réussite, il s’agit tout de même de plus de deux heures pendant lesquels les acteurs expriment à peine leurs sentiments qui sont pourtant le cœur même de l’histoire. Tous les amateurs du roman seront donc furieux alors que les autres n’y verront qu’une jolie histoire que la mise en scène mollassonne rend ennuyeuse et dont les belles images amoindrissent la tristesse de la situation.
difficile de s'attacher à ce pauvre gars qui se fait harceler par des filles névrosées. Malgré toute ma bonne volonté et les belles images, c'est trés trés long !
Pire film d auteur que j ai vu de ma vie. Le sens bondissait aux yeux. L histoire tournait tout le temps autour du pot et tirait le temps. C est un film trop long pour ce que c est. Le pire reste du coté des acteurs qui ont affreusement mal joué, aucune emotion n est transmise. Et comme d habitude beaucoup d erotsme mal tourné et joué.
Ce film porte parfaitement son nom car il m'a été impossible de trouver la ballade plaisante et agréable. Même si l'esprit japonais et la façon de réaliser ou de scénariser peut être considéré comme "spécial", ce film là, est plus que spécial. Il est surtout lent, ennuyeux, sans ni queue ni tete... une seule envie, sortir de la salle le plus vite !
Si vous êtes contemplatifs ,sensibles au lyrisme voire à l'exhaltation de la nature, si les silences entre 2 êtres vous en disent longs, même sans être initié aux cultures asiatiques et à la richesse de l’âme japonaise ce film vous plaira.
Je suis allé voir ce parce qu'on me le proposait, sans savoir de quoi ça allait parler, sinon que c'était vaguement une histoire d'amour. Dès les premières minutes j'ai capté que c'était le genre de film qui si je ne le regardais pas au cinéma m’ennuierai beaucoup. Mais au cinéma ça passait un peu mieux. Je ne pouvais pas divaguer. Le film est assez long et il ne se passe pas grand chose. J'ai l'impression d'avoir déjà vu ça 100 fois notamment dans splendor in the grass (que je n'avais pas adoré non plus), c'est adapté d'un roman que je n'ai pas lu, mais bon, le sujet est ce qu'il est, et n'est pas follement original… Je n'aime pas ce genre d'histoire qui se veut profonde, en filmant des corps s'aimant et se déchirant, tout en ayant un personnage féminin qui ne sait pas ce qu'il veut, faisant languir le héros qui bien sûr est un grand romantique… ça m'exaspère… Alors peut-être que je n'ai pas la fibre romantique, mais c'est rare les films basés sur ça qui me passionnent, certains Rohmer peut être… Mais là la fille j'ai juste envie de la baffer… De plus le film parle de sexe tout le temps, mais quelle surprise, ne montre rien… Alors outre son histoire que je trouve déjà vu… Il y a quelque chose de pire encore, la mise en scène, alors je pense que le mec s'est dit, trop bien j'ai des trop bonnes idées de cinéma (et on obtient une scène assez ridicule avec un escalier)… Le vrai problème vient de cette image trop lisse, cette photo passée par moment aux filtres, le mec se prend pour Wong Kar Wai… Et parfois non surtout en extérieur, mais restant très lisse, comme ses personnages… De plus les seuls plans qui dégagent quelque chose c'est les plans fixes. Il se sent obligé de bouger sa caméra sans arrêt, pour créer du rythme artificiellement, surtout qu'il fait des plans assez longs… Comme s'il avait peur qu'on s'ennuie… Et du coup pour justifier que la caméra bouge tout le temps les perso marchent parfois pour aller nul part, c'est assez flagrant… Mouais… Il y a tout de même quelque chose à sauver, parfois une phrase vient contre dire ce qui a été dit avant, et on se pose la question, mais avant on a pas dit l'inverse ? puis après quelques secondes on a une réponse. J'ai trouvé ça sympa. Ou bien la gestion de certaines ellipses, par exemple le héros rencontre une fille habillée en rouge, le plan suivant elle est habillée différemment, je me dis "étrange", puis on apprend que ce n'est pas le même jour. C'est plutôt bien fait. Même si parfois le changement de jours ne résume trop à :"je change ma tunique et je te fais un défilé d'habits kitchs". Cette même gestion des ellipses est parfois bien lourde. Vers le milieu du film le héros reçoit une lettre, disant vient me voir lorsqu'il y aura de la neige… raccord… de la neige… Mouais on a fait beaucoup plus subtile que ça. Pour un film que se veut sensuel, subtile etc, c'est bien lourd comme procédé.
Du réalisateur vietnamien Tran Anh Hung, on se souvient surtout de "l'odeur de la papaye verte". C'est au Japon qu'il est allé tourner "La ballade de l'impossible", dont il a écrit le scénario à partir d'un roman de Haruki Murakami. L'action se déroule à la fin des années 60 et les protagonistes sont des jeunes gens d'une vingtaine d'années. On suit des histoires sentimentales et, le moins qu'on puisse dire, c'est que ces jeunes ont l'art de se compliquer la vie ! On est pourtant surpris dans la mesure où l'on pouvait penser que les jeunes japonais de l'époque était moins libérés sexuellement que leurs contemporains européens. Si le film dit vrai, on avait tort ! En tout cas, Tran Anh Hung a eu tort de faire un film trop long (2 h 13), ce qui, à force, a tendance à lasser le spectateur. Dommage ! Question musique, il a eu par contre la bonne idée de prendre plusieurs morceaux du groupe Can, les Pink Floyd allemands, tout à fait contemporains de l'action.
Très très beau, délicat et sensible. Une balade de l'amour dans un climat très poétique. La scène vers la fin du film avec la musique du quatuor a cordes est très belle. Toujours fan du réalisateur. C'est une sorte de Miyazaki avec de vrais acteurs
Une belle romance mélancolique, un brin maniérée (abus de violons...) mais superbement photographiée et touchante par les errements de ses protagonistes. Même si on sent un beau trop l'exercice de style sur trame d'adaptation littéraire, cette histoire de détresse toute de délicatesse marque le granD retour de l'auteur de "L'odeur de la papaye verte".