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ollavatelli
58 abonnés
547 critiques
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1,0
Publiée le 1 février 2012
Comment détruire un chef d’œuvre originel ? Il suffit de s’adresser à Tran Anh Hung. Malgré un bon film de « L’odeur de la papaye verte », ici le réalisateur a tout simplement raté l’adaptation du magnifique roman d’Haruki Murakami. Tout le charme de ce livre a été mis de côté pour laisser place à une succession d’images sans âmes.
En effet, il faut tout d’abord attendre un long moment avoir d’entendre une petite bande son. Mais ce qui a de plus impressionnant dans ce film, c’est que les événements s’enchaînent très vite et que malgré tout, on s’ennuie beaucoup, car le film est plat. Par sa qualité d’écriture, Haruki Murakami a su donner beaucoup de poésie et d’émotions à sa magnifique histoire, que le film n’arrive pas à nous faire transmettre. La notion du temps a totalement été oubliée par le réalisateur alors que c’est l’un des éléments clés de la réussite du livre (l’attente représente la souffrance des personnages : lorsque l’on regarde que dans le film, la réponse par lettre de Naoko qui dure à peine une minute alors cela devrait correspondre à des mois voire des années je ne me rappelle plus trop, c’est plutôt inquiétant). Heureusement que j’ai lu le livre car je plains un peu ce qui n’ont pas eu cette chance car voir le film directement, ce n’est pas une mince affaire : les scènes s’enchaînent trop vite sans laisser le temps de poser l’histoire et les personnages. En plus, les acteurs jouent sans être à fond dans leur rôle (seule l’actrice qui interprète Naoko est à la limite convaincante).
Je suis donc désolé de dire ça mais cette adaptation est totalement ratée. J’ai pris énormément de plaisir à lire le roman alors que je n’aime pas lire mais en ce qui concerne le film, toutes les qualités de l’histoire ont été ignorées (absence totale d’émotions et de poésie). Je me suis arrêté au bout de trois quart d’heure car cela me faisait mal de voir qu’on peut gâcher à ce point une histoire aussi riche.
Oh mon dieu que ce fut long! 7 personnes qui quittent la salle dans la première demie heure, j'aurais dû les suivre... Malheureusement je ne me suis pas du tout prise à l'histoire, beaucoup trop de silences et des dialogues au compte goutte.. Je n'ai pas lu le livre et peut être cela a t'il joué en ma défaveur. Toujours est il que je n'ai pas du tout aimé.
Tran Ang Hung est resté extraordinairement fidèle au livre de Haruki Murakami. Les paysages sont beaux, les acteurs convaincaints et la musique est belle.
Un film sympa, pour des beaux cadres bien léchés (à l'asiatique) et une bonne playlist. L'histoire est bien racontée et les acteurs plutôt mignons! On en ressort avec l'impression d'avoir passé un bon moment, mais les souvenirs du film s'effacent vite.
Le style du film semble être l’obstacle majeur pour adhérer complètement à cette histoire. Certains plans sont effectivement très beaux, mais le récit peine à trouver rythme et équilibre mêlant des scènes ultra-courtes et d’autres interminables (le début du film est particulièrement sacrifié alors que c’est le déclencheur de tout ce qui suivra). Les acteurs semblent vivre leurs personnages à fond mais malgré toutes les étapes émotionnelles qu’ils traversent, l’on est rarement ému. Une certaine déception donc.
Un film ennuyeux… comme beaucoup de films français mais.. avec des japonais ! Je comprends mal le titre français et encore moins le titre anglais (Bois norvégien !) C’est bien filmé : quelques longs plans séquences ou des travellings latéraux, de superbes images du Japon (très vert, avec le vent qui souffle sur des champs de graminées type canne à sucre, la neige qui tombe sur les collines, la pluie pour les scènes d’intérieur). Malheureusement, le scénario (tiré d’un roman japonais) ne méritait pas d’être adapté à l’écran : c’est l’histoire, en 1968 (quelques allusions aux mouvements étudiants et une bonne reconstitution des intérieurs avec un mobilier digne de feu la R.D.A.), d’un étudiant, amoureux de la copine d’un ami qui s’est suicidé aux gaz d’échappement (déjà, on est mis dans l’ambiance, ce n’est pas Roméo et Juliette !), copine frigide et quasi-vierge et sombrant peu à peu dans la folie spoiler: (elle finira d’ailleurs par se pendre dans un paysage enneigé !) . L’étudiant, qui fait penser à l’Idiot de Dostoïevski, oscille entre la copine d’enfance (la folle) et une étudiante délurée et égocentrique spoiler: (avec qui, il ne couchera finalement pas !) . Eros et Thanatos au soleil levant. Comment font les cinéastes pour dénicher un budget pour de telles histoires ?
Tran Anh Hung réenchante nos yeux avec cette adaptation du roman d'Haruki Murakami. C'est tout simplement d'une beauté sidérante. Retrouvez ma critique sur le lien suivant http://lepasseurcritique.blogspot.com/2011/04/la-ballade-de-limpossible-norwegian.html
Très beau film et un jeu d'acteurs excellent. L'ambiance et les paysages sont magniques. Seul bémol, ce jeune étudiant qui fait office de sex toy pour ces demoiselles lubriques, on aurait pu s'en passer.
Merveilleux film qui rend bien l'atmosphère si particulière du Japon.Les personnages sont intéressants et émouvants.Il est cependant trop long car le rythme ne correspond pas à la vie japonaise.
Tran Anh Hung aime la belle image dans toute sa langueur... Pas vraiment de plans longs mais des plans qui s'étirent, de même longueur (cela devient prévisible). Pas de variation de ton ou de rythme. Les images sont souvent magnifiques mais le problème c'est que l'on s'ennuie beaucoup parce que ces images ne racontent pas grand chose. Il ne suffit pas de multiplier les plans: il faut trouver le plan juste! Puis Filmer le sexe, le sexe cru, sans rien montrer, cela a aussi ses limites. Imaginons L'empire des sens sans les scènes de sexe... A force de trop suggérer, le film se noie dans une flaque d'eau pure.